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Saison 2015/2016




Buteurs en Championnat : Bretigny Sandrine (23), Caputo Cindy (11), Pizzala Caroline (8), Vignal Cécilia (8), Coton Pelagie Nora (6), Bouchet Barbara (3), Cousin Pauline (3), Blanc Amandine (1), Multari Leonie (1), M'bassidje Anais (1), CSC : Messe Charlotte (1)

Buteurs en Coupe de France : Bouchet Barbara (5), Deflisque Julie (2), Caputo Cindy (1), Pizzala Caroline (1), M'bassidje Anais (1), CSC : Pereira Bareirinho Catarina (1)

L'équipe féminine évoluera dans le groupe C du championnat de 2ème division

 

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Arrivée : AVALLONE, MULTARI, BEN CHAABANE, TOROSSIAN, BRETIGNY, COTON PELAGIE, BOUCHET, LAKRAR

A la Trêve : //

Départ : VALLET (Saint Etienne), MARCILLY (arrêt), THIROUX (Toulon), RUBIO (Nîmes), ABOU DERAA C. (arrêt), ABOU DERAA L. (arrêt), CHEVALIER (arrêt), GOUY (arrêt), MAIEL (arrêt), ROFFE VIDAL (arrêt), POURQUIES (arrêt), MONTAGNA (Monteux)

A la Trêve : DAUTUN (??)

Maillot féminine

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MATCHES AMICAUX

15 août 2015

 

Ce groupe nous plaît

Les Olympiennes ont maîtrisé leur premier match de préparation en battant Nîmes, pensionnaire de D1. Après avoir mené 1-4, quelques légèretés dans la concentration défensive en fin de partie ont permis aux Nîmoises de donner moins de volume à la domination de l'équipe de Christophe Parra.

Complexe sportif du Gard, OM bat Nîmes (D1) 4 à 3. Mi-temps : 2-1.

Arbitre : M. Corentin Boj assisté de MM. Laurent Mazauric et Alain Mazon.

Buts - Nîmes : Ramos (16), Kouamé (73, 90). OM : Pizzala (19, sp), Coton-Pelagie (26, 52, 64).

Nîmes - 1ere mi-temps: Cuberes - Aparisi, Belkhiter, Gayton (cap), Mahistre - Roux, Montet - Parasme, Oumer (Ayachi, 31), Tebbi - Ramos.

Nîmes - 2e mi-temps : Cuberes - Gaillardet, Faure, Lizzano, Diguelman - Roux (Oumer, 70), Montet (Gayton, 70) - Saulnier, Ayachi, Kouamé - Ramos.

Entraîneurs : Gilles Agnel et Manu Gros.

OM - 1ère mi-temps : Hatchi - Vignal, Lakrar, M'Bassidjé, Torossian - Laplacette, Pizzala (cap), Coton-Pelagie - Cousin, Bretigny, Caputo.

OM - 2e mi-temps : Fernandez - Perrin (cap), Pelloux, Koutbi, M'Bassidjé (Laplacette, 70) - Ben Abdelghani, Anigo, Debreuil - Cardia, Coton-Pelagie (Bretigny, 70), Bouchet.

Entraîneur : Christophe Parra.

"Je voudrais vous féliciter et vous remercier pour votre investissement." Il est 20h. Dans la verdure du complexe sportif du Gard, perdu au milieu de nulle part, sous les yeux de 200 curieux venus assister à cette première sortie, Christophe Parra réunit ses filles au centre du terrain pour le débriefing d'après-match.

Sur certains visages, on lit l'insatisfaction d'une prestation peu conforme à l'attente personnelle. Sans avoir à cette heure-là le recul nécessaire, sans avoir encore assimilé les progrès accomplis, il y a peut-être, déjà, la volonté de mieux.

Pour une première, les signes d'encouragement sont nombreux. Il reste du travail, c'est vrai pour améliorer des relations techniques, pour comprendre les déplacements des nouvelles joueuses, pour aspirer à une meilleure fluidité, pour permettre aux "bébés" du groupe de mûrir et d'apprendre, pour régler des cadrages défensifs. Mais, dans l'esprit, dans l'engagement, dans la qualité technique, le respect tactique, un pas a été franchi par rapport à la saison dernière.

La capacité de l'équipe à se projeter rapidement vers l'avant, la mise en application des circuits, le pressing opéré notamment en première période fixent la tonalité d'une formation dont on entendra parler dans les prochains mois si elle ne prend pas pour acquis le succès obtenu ce samedi soir contre un pensionnaire de D1. Il en sera certainement tout autre la semaine prochaine, contre Montpellier, dont le niveau est supérieur au promu nîmois.

En attendant, ce groupe nous plaît. Il a tout pour séduire quand le vécu collectif s'exprimera sans retenue et donnera la mesure des talents, internes et externes, injectés durant l'intersaison.

Les Olympiennes ont pris le match par le bon bout. Deux occasions en trois minutes, une frappe sur la transversale ont fixé la mise en route. Le but d'Elodie Ramos, d'un lob excentré à l'entrée de la surface, n'a pas perturbé les Olympiennes. Elles ont joué, pris un certain plaisir et en ont naturellement donné. Le triplé de Nora Coton-Pelagie annonce aussi l'arrivée d'une joueuse de grand talent à l'OM, à l'image de son deuxième but, une frappe enroulée pleine lucarne. Un régal, comme le rendement d'un triangle haut de gamme au milieu de terrain.

Pour une première sortie, on a connu pire. Il n'est pas autorisé de s'appuyer sur des certitudes, simplement de valider les quatre premières semaines de travail. Physiquement, le groupe, confié à Thomas Lebègue, a franchi un cap : dans l'impact, dans la capacité à répéter les efforts, les Olympiennes ont de nouveaux arguments à proposer.

Ce nouveau chapitre est bien ouvert. Aux Olympiennes de le nourrir avec sérieux et régularité.

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22 août 2015

Un apprentissage bienvenu

Pour leur deuxième match de préparation, les Olympiennes se sont logiquement inclinées. Mais ce rendez-vous sera utile.

Stade Marius-Combier, à Saint-Martin-de-Crau, Montpellier bat OM 4 à 1. Mi-temps : 2-0.

Arbitre : M. Romain Carnet assisté de MM. Allio et Chaib.

Buts - Montpellier : Asseyi (34), Alves (43, sp), Tonazzi (60), Léger (90). OM : Cousin (76).

Avertissements - Montpellier : Léger (75). OM : Vignal (43).

Montpellier : Philippe - Torrent, Gadea (cap, Romanelli, 46), Sembrant, Agard - Torrecilla, Uffren (Karchaoui, 51) - Asseyi (Leger, 51), Gauvin (Tonazzi, 46), Alves - Jakobsson.

Entraîneur : Jean-Louis Saez.

OM : Hatchi - Vignal (Perrin, 59), Multari, M'Bassdijé, Torossian - Laplacette, Pizzala (cap), Bouchet - Cousin, Coton-Pelagie, Anigo (Ben Abdelghan, 14, Koutbi, 80).

Entraîneur : Christophe Parra.

Il est toujours intéressant de se retrouver face à plus expérimenté quand on est en quête d'avancée. La défaite, logique, des Olympiennes s'inscrit dans la catégorie d'un apprentissage bienvenu à ce stade de la saison, à cette période de construction de la section féminine.

Face au finaliste de la dernière coupe de France, les Olympiennes sont tombées sur une formation plus mûre. Avec plus d'aisance technique, les Montpelliéraines ont montré plus de patience dans la construction, avec une qualité de déplacements dans les intervalles difficile à maîtriser pour la formation de Christophe Parra.

Pour rééquilibrer son bloc, Christophe Parra a repositionné à la 20e minute Nora Coton-Pelagie au milieu et a demandé à Barbara Bouchet de monter d'un cran. Mais les Olympiennes, sérieusement bousculées dans la semaine par un travail athlétique important, ont beaucoup couru après le ballon, sans avoir la tonicité nécessaire pour présenter mieux. Il leur a été difficile de conserver le ballon, de progresser correctement pendant la première période, d'exister dans le camp adverse.

Si la deuxième période a été plus intéressante pour Pizzala et ses équipières, car plus posées dans le jeu, la défaite soulève des questions de concentration et d'attention sur les buts encaissés. Des erreurs individuelles, des détails parfois, mais ces petites appréciations revêtiront une importance capitale quand la compétition sera lancée. Prendre conscience d'une juste fermeture pour éviter d'offrir de la profondeur au jeu adverse, avoir une bonne lecture des ballons aériens, à l'image du deuxième but, gérer ses émotions face à une situation donnée. Comment d'un coup franc aux abords de la surface adverse, peut-on se retrouver avec un penalty contre ? Très simple, un long ballon, une erreur de lecture, Jakobsson part dans le dos de Vignal, retour de l'arrière olympienne, faute et penalty. La différence d'expression entre une formation de D1 et de D2.

Au-delà de ces appréciations générales, ce rendez-vous a été un bon test pour l'organisation défensive, mais aussi pour comprendre combien un temps de contestation favorise le développement d'une attaque adverse. Des détails en somme.

Ce samedi a été une nouvelle étape dans l'apprentissage des Olympiennes. Il aura été le bienvenu si les leçons sont retenues

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 29 août 2015

Tant de simplicité à trouver...

Les Olympiennes ont terminé leur période de préparation en dominant facilement Toulon, pensionnaire de DH. Mais, dans le contenu, il y a matière à se rendre la vie plus simple.

D2 féminine - Match de préparation

Stade Arsène-Manelli, OM bat Toulon (DH) 5 à 0. Mi-temps : 1-0.

Arbitre : M . Pascal Caspar assisté de MM. Alain Lacroix et Claude Mombert.

Buts - OM : Lakrar (7), Vignal (49), Cousin (58), Dautun (68), Pizzala (76, sp).

Avertissement - OM : Dautun (85).

OM : Hatchi - Torossian (Pelloux, 24), Lakrar, Multari, M'Bassidjé (Laplacette, 65) - Coton-Pelagie, Pizzala (cap), Bouchet (Dautun, 65) - Caputo (Vignal, 46), Cousin (Koutbi, 65), Ben Abdelghani (Caputo, 65).

Entraîneur : Chistophe Parra.

Toulon : De Nunzio - Hamayah, Sallon, Benoit (cap), Jausseran - Esposito, Dussourt, Capozza, Torchi - Bouskaya, Mendy.

Sont entrées en jeu : Boukra, Rondhani, Saison, Cauzier, Peron.

Entraîneur : Marc Zanotti.

A une semaine de la reprise du championnat, il est difficile de ne pas avoir une pensée pour trois joueuses blessées pendant la période préparation : Amandine Blanc, Madeleine Anigo et, ce samedi, Charlène Torossian.

Si pour Amandine Blanc, la durée de l'indisponibilité est estimée à trois mois, les IRM à venir préciseront la durée des absences des deux arrières. Mais les premiers examens cliniques ne sont pas encourageants.

Il y aura nécessairement une pensée pour elles, dimanche prochain à l'heure des trois coups du championnat. Un rendez-vous où l'on attend de la part des Olympiennes des arguments plus convaincants par rapport à ceux exposés ce samedi contre Toulon.

Le staff avait deux objectifs de travail :

1. Pourvoir au remplacement de Tess Laplacette, retenue la semaine prochaine en équipe de France U17, pour une tournée au Belarus.

2. Mettre l'accent sur l'animation offensive et trouver de la pertinence dans les circuits travaillés.

Si pour le premier, la richesse de l'équipe au milieu et l'implication de Barbara Bouchet ne posent aucun souci, il reste du travail pour la deuxième.

Le 5-0 du jour ne masque pas quelques contrariétés, l'absence de rythme pour le collectif, il est vrai fatigué et exposé en ce dernier samedi d'août à une forte chaleur.

Entre le souhait du football attendu et souvent entrevu, et quelques mauvaises habitudes culturelles, il y a encore un pas à franchir pour gagner en simplicité, en fluidité notamment dans la dernière passe, trouver les bons angles de passe et donner plus d'explosion à des actions souvent bien construites.

Malgré l'ampleur du score, obtenu en seconde période quand Toulon n'a plus eu les moyens de rivaliser physiquement, le réalisme n'a pas été toujours d'actualité. Les Olympiennes ont surtout besoin de simplifier leur expression finale, de se simplifier la vie surtout pour bonifier leur travail d'approche.

Cela les accompagnera avec le retour de la fraîcheur physique, après six lourdes semaines de préparation. La période d'affutage attendue ces prochains jours doit booster le pourcentage de lucidité.

Pour préparer dans les meilleures conditions la première journée du championnat, le cap est fixé sur une concentration optimale...

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 10 février 2016

il n'y a pas à rougir

D2 féminine - Match amical

Stade Fernand Fournier, Chine bat OM 3 à 1. Mi-temps : 1-1.

Arbitre : Magalie Bourquin

Buts - OM : Bouchet (11')

Buts - Chine : Gu Yasha (9'), Ren Guixin (65'), Gu Yasha (74')

OM : Hatchi, M'Bassidje, Multari, Blanc, Laplacette, Pizzala, Cousin, Coton, Bouchet, Bretigny, Caputo

Entraîneur : Chistophe Parra.

Sont entrées en jeu : Vignal, Ben Abdelghani, Pelloux, Debreuil, Fernandez, Charrier, Deflisque

Chine : Zhao Lina, Liu Shanshan, Zhao Rong, Li Dongna, Xue, Jiao, Tan Ruyin, Yang Man, Wang Shanshan, Wang Shuang, Gu Yasha, Ma Xiaoxu

Sont entrées en jeu : Wu Haiyan, Xu Yanlu, Zhao Xu, Li Ying, Lou Jiahui, Han Peng, Ren Guixin, Jiang Meizi

Entraîneur : Bruno Bini

Les Olympiennes ont rivalisé pendant une demi-heure avant de s'incliner logiquement contre le quart de finaliste du Mondial 2015. Un match constructif et intéressant pour la suite.

Elles ont de l'orgueil et ça se voit. Quand tout est devenu plus compliqué en deuxième période, on a aimé la façon dont les Olympiennes ont porté le maillot du club. Elles se sont battues, arrachées pour rester dans le match, gommer leurs imperfections, leur manque de puissance et la vivacité adverse.

L'équipe de Christophe Parra a rivalisé pendant une demi-heure. Dans ce laps de temps, les Olympiennes ont joué, bougé, apporté du mouvement, donné des solutions au porteur du ballon. Il y eu de la vie dans un match plaisant où le 4-2-3-1 modulable en 4-4-2 de la Chine s'évertuait dans les phases offensives à trouver la profondeur dans les couloirs pour créer des déséquilibres. En mettant de la vitesse dans leurs transmissions, les Olympiennes, très intéressantes dans le travail dans les intervalles, dans leur pressing initial aussi, ont bousculé le quart de finaliste du dernier Mondial, vainqueur récemment des Etats Unis et ont marqué logiquement sur un de leur temps fort.

Le reste a été plus pénible. Pour plusieurs raisons. D'abord en raison des nombreux changements opérés par Bruno Bini (9) avec l'apport de joueuses plus fraîches quand bien même elles sont en pleine préparation pour le tournoi qualificatif aux Jeux Olympiques de Rio. Ensuite, car les Olympiennes ont perdu de liant dans leur animation, de justesse technique. Elles ont commencé à allonger face au pressing asiatique. Conséquence : des pertes fréquentes de ballon, un bloc-équipe mis à trop grande fréquence sous pression et des phases de progression très délicates.

La seconde période a été à sens unique. Les Olympiennes ont subi, sans parvenir à peser offensivement. Esseulée en pointe, Cindy Caputo n'a plus trouvé de soutien. En face, la Chine est devenue plus pertinente dans l'occupation des espaces et de ses déplacements, avec des planches de soutien permanentes. Les joueuses de Bruno Bini ont été plus mobiles par rapport à des Olympiennes contraintes de défendre.

C'est un bon exercice. C'est aussi un sens donné à cette soirée. On regrettera les 2e et 3e buts, par pour le score, mais pour la façon dont ils ont été amenés avec des joueuses libres et bénéficiant de trop de temps pour armer leur frappe. Cela n'enlève rien à la pureté de la frappe de Ren Guixin, logeant dans la lucarne de Fernandez un ballon s'étant baladé depuis le poteau de corner.

Cette soirée constitue un nouvel apprentissage face à l'une des meilleures sélections mondiales. Mais dans leur détermination à porter haut les couleurs de l'OM, les joueuses de Christophe Parra ont aussi montré leur amour-propre. Et une certaine définition du maillot de l'OM.

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La joie de la montée en D1

 

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