Au terme d'une finale assez triste techniquement, les Olympiennes préservent le Trophée Arlette-Soubrié : c'est le troisième succès consécutif dans la compétition.

Pour la troisième année consécutive, la coupe de Provence féminine restera lors des prochains mois dans les salons de l'Olympique de Marseille. Les Olympiennes ont réalisé un triplé, sans y mettre la manière. L'après-midi a été compliqué, très compliqué.

Ce succès, important pour l'histoire de la section, est loin d'être le plus abouti de ces trois dernières années. A l'image d'une finale assez pauvre techniquement où chaque équipe a eu la possibilité de plier la rencontre.

Le SMUC est d'ailleurs mieux entré dans la rencontre. Avec une animation offensive mieux coordonnée, plus patiente dans la construction, les Smucistes ont été longtemps plus pertinentes.

Le jeu olympien a été une mi-temps durant totalement déstructuré, manquant de réflexion collective et de variété avec des joueuses peu en mouvement.

Pour être honnête, 42 minutes ont été nécessaires pour apprécier le premier mouvement collectif d'intérêt : il a conduit à l'égalisation de Sortino, servie par un centre dans la course d'Abolivier.

Le rythme de la seconde période a été un poil plus élevé, malgré une fatigue présente de part et d'autre. En resserrant sa défense, l'OM a d'abord pensé à ne pas perdre, après avoir été alerté à plusieurs reprises en première mi-temps. Le coup franc de 25 mètres sous la barre de Tania Renda, magnifique de puissance et de précision, a débloqué la rencontre. Et si les Olympiennes ont enfin mis un peu d'espace au score entre elles et leurs adversaires, elles le doivent aussi aux trois arrêts consécutifs de Délia Moulin (73e, 76e et 84e). Ces occasions mettent en exergue les occasions du SMUC et il y en a eu.

La saison est terminée pour la section féminine de l'OM sur une note victorieuse. Une bonne habitude, finalement...

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