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.Article de om.net

du 20 mars 2016

Bon an, mal an...

Après avoir présenté l'une des plus mauvaises premières périodes de leur saison, les Olympiennes ont trouvé la solution après le repos contre Véore Montoison en tirant profit de l'entrée en jeu de Caputo...

Il est bon pour les Olympiennes de toucher du doigt les difficultés amenées sur leur parcours pour cette fin de championnat. Il est bon pour elles de se rendre compte combien rien n'est acquis et rien ne le sera s'il n'y a pas la prise de conscience et la réflexion permanentes pour éviter tous les écueils. Il est dangereux de se suffire des dires alentours, ces beaux discours où un résultat est arrêté à la seule lecture du classement.

Le football ne supporte pas cette légèreté.

Véore Montoison a présenté une belle énigme, autour d'une densité défensive bien organisée avec un bloc capable de se tenir à mi-hauteur pendant 45 minutes. Les Drômoises ne se sont pas cachées et on a apprécié cet état d'esprit : elles ont pressé, sont allées chercher les Olympiennes et ont été plus présentes sur les seconds ballons pendant une première période où l'équipe de Christophe Parra n'est pas parvenue à mettre en place son football. Il a manqué alors de mouvement, de rythme, de présence dans les duels. Les Olympiennes ont avancé mais de manière confuse, en privilégiant les longs ballons dans l'axe, en oubliant la pertinence du jeu sur les côtés. En égarant leur football aussi...

Le niveau technique et les relations dans l'animation n'ont pas été à la hauteur des habitudes de l'équipe. Enfin, il a surtout manqué de vitesse. Dans le jeu, dans les prises de décision.

La vitesse est arrivée, telle la doudre lancée sur le terrain, à la 52e minute avec l'entrée de Cindy Caputo.

Elle avait une revanche à prendre, elle l'a prise en moins de 20 secondes. L'intelligence et la qualité de la passe de Caroline Pizzala dans la profondeur a permis à Caputo de prendre de vitesse Bouix et de marquer sur son premier ballon. Du droit. Ce but a été une délivrance. Les Olympiennes ont alors mis moins de précipitation dans leur jeu, elles ont pris plus le temps pour échanger, faire courir l'adversaire. Il n'y avait pas lieu de s'affoler car elles n'ont jamais été mises en danger défensivement.

Maëlle Lakrar, positionnée sur le couloir droit de la défense, a pris en assurance au fil des minutes au point de donner une très belle partition en deuxième période et de délivrer une passe décisive à Sandrine Brétigny.

2-0. On pourrait dire, c'est un minimum.

Quand on ambitionne l'accession tout doit être maximum.

Ce dimanche est riche en enseignements. Grenoble Claix a lâché en perdant domicile contre Toulouse. Dijon s'accroche. Les Olympiennes doivent garder les yeux grand ouverts pour comprendre l'investissement à consentir lors des six dernières journées.

C'est vrai, en ce premier dimanche de printemps, il y a eu un petit contenu, fade par instant, mais il y a surtout un nouveau succès important.

La seule vérité est celle-ci...

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Réaction de Christophe Parra, l'entraîneur de l'équipe féminine

- Christophe, malgré une première période laborieuse, les filles n'ont rien lâché et ont concrétisé après le repos pour remporter une victoire très importante.

"On se doutait que nous retrouverions une équipe renforcée défensivement avec un bloc destiné à se projeter rapidement vers l'avant. Dans ces cas-là, il faut psychologiquement être patient, rester concentré, éviter de sortir du match et être responsable. On a manqué de vitesse dans le jeu pour contourner ce bloc, même si on aurait pu se mettre à l'abri en première période. Oui, cela a été long. Patience et responsabilité sont les maîtres-mots."

- L'entrée en jeu de Cindy Caputo a apporté de la percussion, cela a été un élément décisif.

"Son entrée était une évolution possible pour dynamiter le match. Cela a bien fonctionné. Elle abordé son passage sur le banc positivement, elle a su se remettre en question, apporter l'énergie nécessaire et se mettre au service du groupe pour faire basculer le match."
- La défaite de Grenoble Claix porte votre avance à 8 points sur cette équipe, même si Dijon reste à 5.

"Il reste six montagnes à gravir. On reste concentré sur notre parcours. On a la chance sur le plan comptable d'avoir de l'avance aujourd'hui. On arrive à franchir les étapes. Vous savez, on savait aujourd'hui que le match serait très, très compliqué. On ne tient pas compte du classement de l'adversaire. On ne regarde pas dans le rétroviseur mais on reste concentré pour avancer."
- Prochain match au FA Marseille. Une formation jamais aisée à rencontrer.

"Quand on porte le maillot de l'OM, on sait très bien qu'on est attendu à chaque match, contre Véore Montoison ou contre le FAM. A chaque match, il faut honorer le maillot, se battre pour un projet, défendre son histoire. Il en sera ainsi jusqu'à la fin. L'idée est de respecter toutes les équipes et de rester concentré sur ce que nous avons à faire et comment le faire."

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