OM1899.com

 .Article de om.net

du 11 septembre 2016

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Tout commence par une frustration

Paralysées en première période et logiquement menées au score, les Olympiennes ont égalisé avant le repos contre le cours du jeu avant de dominer la deuxième mi-temps et de se voir refuser injustement le but de la victoire. Frustrant.

Il convient d'apprendre en toutes circonstances. Canaliser ses émotions, prendre la mesure de la compétition, être prêtes dès le coup d'envoi, marquer quand les occasions se présentes pour éviter une accumulation de frustrations.

La première des Olympiennes en D1 ressemble à l'histoire du verre à moitié vide ou à moitié plein. A moitié vide dans le contenu. A moitié plein pour le résultat. Paralysées dans les premières minutes, battues sur tous les duels, les seconds ballons, proposant un déchet technique trop pénalisant, les Olympiennes ont peiné pendant 45 minutes. Le mouvement, la détermination, le jeu en mouvement et les déplacements bordelais alliés à une qualité technique intéressante ont perturbé le schéma de jeu de la formation de Christophe Parra.

vrai dire, nous n'avons pas reconnu les Olympiennes, très éloignées de l'image détendue affichée depuis leur arrivée en Gironde et logiquement menées au score sur une perte de balle au milieu de terrain suivie d'une projection plein axe de Cambot.

Conscientes de passer à côté du rendez-vous, elles ont relevé la tête au fil des minutes. Elles ont même égalisé, avouons-le, contre le cours du jeu, sans avoir été jusque-là dangereuses, sans avoir non plus montré de précision dans leur animation offensive. Quand Pauline Cousin égalise, on pense encore aux deux arrêts de Pauline Peyraud-Magnin, suffisants pour éviter une addition plus lourde.

L'état de la pelouse n'explique pas l'accumulation de passes ratées, un phénomène inhabituel. Le contenu initial est plutôt à ranger au rayon d'une première journée quand un collectif cherche encore sa véritable identité.

La deuxième période a permis au collectif de redresser la tête. En occupant mieux les côtés, en avançant défensivement, les Olympiennes ont surtout pris le dessus physiquement sur les Bordelaises, dans l'impossibilité de réitérer leur prestation initiale.

L'occasion de Charlotte Lozé croisant trop sa frappe est une deuxième frustration. Les Olympiennes poussent et pensent obtenir la délivrance sur un corner de Coton-Pelagie, magistralement repris de la tête par Kelly Gadea. Launay est battue. Les supporters olympiens se lèvent, mais l'arbitre refuse le but pour une faute. Quatre ralentis ne permettent pas de comprendre l'origine du refus.

La formation de Christophe Parra part de Bordeaux frustrée. Frustrée de ne pas avoir donné la véritable image technique de l'équipe. Frustrée d'être privée du succès. On imaginait le final un plus enjolivé. C'est la réalité du sport, il récompense rarement les contenus en demi-teinte.

 

Article de laprovence.com

du 12 septembre 2016

 

 

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