OM1899.com

 .Article de om.net

du 25 septembre 2016

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Du coeur à revendre...

Les Olympiennes ont subi pendant 90 minutes et se sont inclinées 1 à 0 sur un but de Delie à la reprise. Au-delà de la domination adverse, le comportement d'ensemble de l'équipe de Christophe Parra a été admirable.

Le match est terminé depuis quelques minutes. Assis sur le banc du vestiaire, Christophe Parra réunit ses joueuses et son staff : "On a perdu, mais je suis fier de vous. Dans le jeu, dans vos attitudes, votre comportement, dans le respect du plan de jeu, l'image que vous avez montrée. Laissez-moi vous dire bravo et, surtout, merci."

Les Olympiennes ont joué le match attendu. Beaucoup leur avait annoncé une déculottée, face à une des meilleures équipes d'Europe. Depuis plusieurs jours, elles ont glissé sur les mots, elles ont répondu à d'innombrables sollicitations, elles ont surtout travaillé, en silence, et ont écouté. Pendant la causerie, Christophe Parra a touché les esprits : "Certains n'ont pas de logement, d'autres n'ont pas d'emploi, beaucoup vivent une galère au quotidien. Et vous, vous avez la chance de disputer le premier PSG-OM de l'histoire. Quel que soit le résultat, on en parlera dans 15 ou 20 ans. Les filles, vous représentez le club, la ville. Ils sont nombreux à vous regarder jouer aujourd'hui. Vous avez le droit de perdre, de faire match nul, de gagner, mais vous n'avez pas le droit de ne pas vivre ce match. Vivez-le, les filles, vivez-le !"

C'est vrai, les Olympiennes ont subi, elles n'ont pas eu le monopole du ballon comme elles ont l'habitude de l'avoir depuis plusieurs saisons. Elles étaient attendues sur d'autres valeurs et, comme très souvent depuis le début de l'aventure de la section, elles ont porté haut le maillot du club.

Avec un bloc bas, compact, on a apprécié la discipline défensive coordonnée par Kelly Gadea, véritable leader sur le terrain. Anaïs M'Bassidjé a mené la vie dure à Marie-Laure Delie, Pauline Peyraud-Magnin a été impériale dans ses sorties aériennes, sur ses appuis aussi. Dans toutes ses lignes, l'équipe a été besogneuse, généreuse, montrant combien ce maillot avait une importance. Il y avait sur le terrain une unité, un groupe. Nulle n'a été en-deçà.

En fermant les espaces, en contrôlant la profondeur du jeu parisien, les Olympiennes ont subi, mais elles n'ont pas été véritablement inquiétées durant la première période, tant leur bloc-équipe coulissait bien. Avec un peu plus de conviction offensive, de présence sur les seconds ballons, elles auraient pu exploiter au mieux quelques situations de contres. Solidaires, soulevant l'admiration d'une grande partie des spectateurs venus assister à un récital, elles se sont défendues avec leurs atouts.

Le but de Délie, sur une des seules situations où elle a pris le dessus dans le domaine aérien, n'a pas perturbé l'organisation d'ensemble ; bien préparées tactiquement, attentives et soucieuses dans la l'application des consignes, elles ont finalement présenté une copie professionnelle, sans avoir la qualité collective ni le vécu du PSG, rodé depuis une dizaine d'années à ce type de rendez-vous et à la Ligue des champions. "Même si vous prenez un but, à la 1ère ou à la dernière minute, pour certaines vous apprenez encore le football. Alors, apprenez et retenez pour avancer", a martelé l'entraîneur olympien à ses joueuses.

Le résultat reste une défaite. Mais, avec cet d'esprit, elles pourront voyager de mieux en mieux. En attendant de grandir. Chaque chose en son temps...

 

Christophe Parra : "On peut être fier des filles"

Christophe, quelles sont vos impressions ?

"Paradoxalement, malgré la défaite, elles sont très positives. Nous sommes venus à Paris pour représenter la section, le club, présenter le travail accompli depuis bien longtemps, mais aussi le travail des filles depuis 9-10 semaines. Pendant 95 minutes, elles ont tenu la dragée haute au PSG. Par rapport aux projets mis en place aujourd'hui, le projet de jeu, le projet de l'investissement individuel, cela a été grandement respecté. On peut être fier de ce que les filles ont produit aujourd'hui, sur l'abnégation, la solidarité, le plan de jeu, en termes d'intelligence. On aurait même pu revenir avec un petit mieux. "

- Le but encaissé dès le retour du vestiaire a peut-être contrecarré vos plans ? Comment l'avez-vous vécu ?

"A ce niveau-là, les petits détails font la différence. En amont de la rencontre, quel que soit le résultat, on voulait absolument que les filles continuent à faire valoir ce qu'on essaie de mettre en place. On voulait surtout représenter nos couleurs et ne rien lâcher. Elles l'ont fait.

"Sur le dernier quart d'heure, on a essayé de se procurer un petit peu plus d'occasions et d'être plus ambitieux. Il n'a pas manqué grand-chose. Même après l'ouverture du score, elles n'ont pas cédé. Elles ont vraiment vécu le match tel qu'on leur avait demandé. "

- Que vous a-t-il manqué pour faire la différence ?

"Beaucoup de filles sont dans l'apprentissage, moi le premier. On avait en face de nous une sacrée équipe du PSG avec beaucoup d'internationales françaises et étrangères, des jeunes joueuses de très grande qualité. On a fait le nécessaire en restant solidaire, avec un bloc bien compact. On les a faites déjouer pendant très longtemps. On aurait pu sur la fin, je le répète mais je le pense tellement, gratter une situation et aller un peu plus au bout. Les filles ont bien bossé pendant 90 minutes, il manquait peut-être un peu de fraîcheur sur la fin. Mais bravo à elles."

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Caroline Pizzala : "Transférer toutes les bonnes choses sur Montpellier"

- Caroline, que retenez-vous de ce match ?

"L'état d'esprit irréprochable du début à la fin du match. Nous étions attendues sur ce point, nous avions travaillé tout au long de la semaine sur ce point. Individuellement, on savait que cela se jouerait aussi dans nos têtes car nous n'avions pas été présentes à Bordeaux. Aujourd'hui, j'ai trouvé un groupe concerné. Les filles entrées en cours de jeu ont apporté également au collectif. Nous sommes satisfaits malgré le résultat. "

- Vous avez réussi à accrocher l'une des meilleures équipes européennes. Encourageant avant d'enchaîner contre un autre gros morceau championnat la semaine prochaine ?

"On sort d'un match accompli dans l'engagement, il faut s'en servir. La mise en place tactique a été également respectée. Il faut transférer toutes les bonnes choses pour le rendez-vous contre Montpellier, le premier à domicile. Il faudra réaliser quelque chose de positif, car quand réussi un tel match contre Paris, on doit en vouloir encore plus le week-end suivant. Le match aujourd'hui s'est vraiment joué à pas grand-chose. 1-0, c'est frustrant car on aurait pu peut-être éviter ce but-là, même si Paris a été dominateur dans le jeu. On a produit beaucoup d'efforts et on n'est pas récompensé. C'est vraiment dommage. Il faut s'en servir et rebondir. Avec cet état d'esprit-là, on réussira un résultat contre Montpellier. "

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Barbara Bouchet : "Garder cet état d'esprit "

Barbara, que vous a-t-il manqué pour accrocher le PSG ?

" Un peu de concentration sur le début de la seconde période, car nous avions bien géré la première. On rentre au vestiaire assez contente de nos efforts. Il y a eu un petit moment de flottement car sur le centre amenant le but, Delie passe la tête pour la première fois. "

S'en servir pour rebondir dès la semaine prochaine contre Montpellier. Que retenez-vous de la rencontre de ce dimanche ?

"Notre détermination, notre engagement. Que ce soit contre Montpellier ou contre n'importe quel adversaire, il est important de préserver cet état d'esprit. Cela fera la différence et nous permettra de remporter des matches lors des grands rendez-vous."

 

Article de laprovence.com

du 26 septembre 2016

 

 

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