Après sept succès consécutifs à domicile, les Olympiennes ont cédé face à Bordeaux (0-1) candidat au maintien, au terme d'un match peu abouti.

Il y a des dimanches à oublier. Celui-ci en fait partie. Non, l'OM n'a pas perdu sa quatrième place. Non, il n'y a rien de véritablement dramatique. Oui, les Olympiennes ont toujours quatre points d'avance sur Juvisy. Mais aujourd'hui, l'OM s'est incliné à domicile. Cela n'était plus arrivé en championnat depuis le mois d'octobre 2016 et sa défaite face à Lyon.

Aujourd'hui, les Olympiennes ont cédé face à une valeureuse équipe de Bordeaux. Une équipe à la recherche de points pour assurer son maintien. Le visage des Olympiennes a été différent de celui des matches précédents. Pendant quarante-cinq minutes, elles ont évolué contre le vent, décidé à jouer à des tours. Mais pendant quarante-cinq minutes aussi, le déchet technique a été trop présent. Pas un tir cadré à signaler. En revanche, fidèle à elle-même, Pauline Peyraud-Magnin a eu son moment de gloire. Deux parades successives et spectaculaires lui ont permis de maintenir ses coéquipières dans la rencontre.

Il fallait donc montrer un tout autre visage en deuxième période pour espérer battre ces Girondines. Pendant dix minutes, les joueuses de Christophe Parra ont mis plus d'intensité et mis la pression sur le but bordelais. Pour autant, au milieu de terrain, les Olympiennes ont été moins tranchantes. L'absence de Nora Coton-Pélagie a pesé. L'expulsion sévère de Caroline Pizzala n'a pas arrangé les choses. La sortie de Sara Yüceil sur blessure, encore moins.

Pourtant, en infériorité numérique, les Olympiennes se sont installées dans le camp bordelais. Arracher la victoire assurerait la quatrième place et plus personne ne pourrait les rattraper. Mais parler au conditionnel est seulement synonyme d'hypothèse... Car sur un contre bordelais, Emelyne Laurent a offert la victoire aux siennes et a mis un terme à la série de sept succès consécutifs à domicile des Olympiennes.

Pour la quatrième place, il va falloir encore un peu de patience. Pourquoi pas la semaine prochaine lors de leur dernière rencontre à la maison face à Saint-Étienne ? Ce serait une si bonne idée...

Auteur : Camille Daurès

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