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du 15 septembre 2013

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Les deux visages des Olympiennes

 

Les Olympiennes s'imposent à Mouans-Sartoux (3-5) pour l'ouverture du championnat, notamment grâce à leur première période. La manière n'a pas toujours été au rendez-vous.

Si le sourire de Christophe Parra accompagne le retour au vestiaire, son regard mesure le chemin à parcourir. Les Olympiennes ont présenté deux visages. L'un parfois séduisant, l'autre inquiétant.

Des débuts de mi-temps perturbés, des buts encaissés dans ces moments cruciaux, des difficultés certainement à digérer les charges de travail supplémentaires endurés dans le courant de l'été. Les Olympiennes ont soufflé le chaud et le froid.

Le chaud en première période, essentiellement. Après dix premières minutes de flottement, des impuretés techniques multiples, une fébrilité défensive sanctionnée par deux buts, les Olympiennes ont petit à petit assemblé leur puzzle pour présenter un visage plus conciliant avec l'attente générale. Malgré de la précipitation dans la construction, de l'impatience dans l'animation offensive, elles ont pris en main la rencontre. Cinq buts ont récompensé ce temps, leur meilleur visage en première période. Elles ont passé près d'une demi-heure dans le camp adverse, ont multiplié les occasions. A cet instant-là, la lecture du tableau d'affichage reflète une certaine logique.

Ensuite...

Une coupure de courant. Moins d'investissement, des déplacements moins coordonnés, des efforts moins poussés, des pertes de balle répétées dans toute les lignes, un jeu moins fluide, une tendance à trop de facilité. Quand bien même Léa Rubio a tenté d'apporter le calme nécessaire, les Olympiennes ont relancé Mouans-Sartoux. Les Azuréennes sont revenues avec une autre ambition. En jouant plus haut, en pressant les Olympiennes dans leur camp, elles ont perturbé une machine encore loin d'avoir trouvé son rythme de croisière.

En ce dimanche de mi-septembre, on retiendra l'essentiel : le succès. Il n'est pas immérité tant la domination a été forte en première période. Il n'est pas accompli.

C'est l'intérêt d'un début de saison. Le chemin est encore long, le meilleur reste à venir. Les histoires prennent plus de relief quand elles se construisent dans la difficulté...

 

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