Vainqueur 16 à 1 à Gardanne, l'équipe de Christophe Parra a surtout gagné en affection en livrant un contenu fluide et attrayant.

Rien ne se résume à l'étendue d'un score. Dans une rare confidentialité, dans l'intimité d'un dimanche après-midi peinard, les Olympiennes ont largement gagné, une fois de plus. Elles ont éclairé un ciel chagrin, en récitant un football simple, mais attrayant.

Les semaines passent, tout devient un peu plus huilé, radieux, gracieux. Il y a des buts, beaucoup de buts, empilés les uns derrière les autres. Dans ce championnat, dans la préparation de l'avenir, ce n'est pas un aboutissement.

Il y a surtout du contenu. Le plus abouti de ce début de saison. Ce n'est pas la perfection, elle n'existe pas. En prenant conscience de la force de la simplicité, les Olympiennes ont injecté du bon sens dans leur animation. Elles ont construit, proposé, échangé. Il y a du charme à observer un jeu à une touche de balle, des triangles, une alternance de jeu court et de jeu en profondeur. C'est la réalité du football. Il se compose de multiples facettes.

L'équipe de Christophe Parra a livré une jolie récitation. La simplicité est souvent le paramètre le plus difficile à obtenir sur un terrain.

Sur les hauteurs de Gardanne, les Olympiennes l'ont retrouvée. Gardez-la, mesdemoiselles, c'est votre meilleure alliée.