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Résumé Le Provencal

du 12 juin 1971

 

L'O.M. aux portes du titre

Le 39e but de Josip déterminant

Les conquérants des grands espaces le confirmeront sans peine, les derniers mètres d'une ascension sont toujours les plus difficiles. C'est pour cette raison que le match O.M. - Bordeaux, à trois journées de la fin de la saison, apparaissait hier soir comme une difficulté évidente.

Les Marseillais, après une progression souvent sujette à un état de péripéties crispantes, éprouvantes aussi bien pour les nerfs des joueurs que pour ceux des supporters, avaient le sommet en vue. Il restait cet obstacle bordelais. Une fois passée, la conquête n'était pas automatiquement acquise, mais du moins sur la voie de la réussite.

Le public, en garnissant généreusement les gradins du stade-vélodrome, ne s'y est pas trompé. Les Girondins n'avaient rien à gagner, sinon le prestige. Et l'O.M. tout à perdre.

Après l'élimination de la Coupe, l'affaire était donc d'importance. D'autant plus que Bordeaux avait infligé au match aller une cinglante défaite aux Olympiens, et qu'il avait battu Saint-Étienne. Au stade Geoffroy Guichard, s'il vous plaît !

Quoi qu'il en soit, les équipes se présentent dans les formations annoncées, c'est-à-dire :

Bordeaux : Rigoni, Papin, Rostagni, Texier, Dubouil, Grabowski, Giresse, Jensen, Ruiter, Burdino, Wojciak, 12me homme Petyt.

O.M. : Escale, Lopez, Hodoul, Zwunka, Kula, Novi, Gress, Magnusson, Bonnel, Skoblar, Loubet, 12me homme Couecou.

Arbitre : M. Debroas.

UNE MI-TEMPS

POUR RIEN

On s'aperçoit d'entrée que les Bordelais ne lésineront pas sur les moyens défensifs. Mais l'O.M. entame son match à 100 à l'heure. Skoblar dès la première minute, marque même un but. La foule se déchaîne, mais en pure perte, l'arbitre avait sifflé hors jeu. Une autre occasion pour Skoblar après un échange Novi - Bonnel, Josip, dernier possesseur de la balle, et seul devant Rigoni, tire, hélas ! à côté.

Après ces deux chaudes alertes, Bordeaux essaye de se rebiffer, notamment par Burdino dont le tir trop lointain ne peut inquiéter Escale (12e). Magnusson se distingue en dribblant trois défenseurs adverses dans un mouchoir, ce qui n'empêche pas les Girondins d'atteindre le premier quart d'heure sans dommage. Un gentil petit chien fait alors son entrée sur la pelouse, donnant ainsi un travail supplémentaire au directeur de jeu. L'intermède passé, Escale est mis à contribution sur un tir de Giresse et surtout par une percée de Ruiter que Wojciak gaspille assez piteusement dans une position pourtant excellente (20me).

L'O.M. réplique par Loubet qui obtient un corner (26me), mais la première demi-heure est atteinte sans que l'O.M. ait vraiment réussi à prendre la mesure de son adversaire.

Qui plus est, Escale, à la 29e minute, avait dû détourner un véritable boulet de Ruiter. Et comme à Nice au match précédent, le gardien marseillais venait de sauver une situation périlleuse.

Escale doit encore s'employer sur un tir de Wojciak (33me) et les avants marseillais, sur la contre-attaque, ne peuvent résoudre les problèmes posés par la défense bordelaise. À l'image de Magnusson dont Rostagni est un intraitable garde du corps. Roger donne pourtant une bonne balle à Gress, mais la reprise va se perdre dans les virages.

Quand M. Debroas siffle la mi-temps sur le score vierge, et les sifflets, on se rend compte que la crainte imposée par les Bordelais était justifiée.

SKOBLAR ENFIN !

À la reprise les spectateurs ressentent la difficulté de l'entreprise ; ils redoublent les encouragements pour leurs favoris.

Le scénario, cependant, ne change guère, du moins pendant les premières minutes ou l'arrière défense bordelaise, épaulée le plus souvent par le restant de l'équipe, continue à faire bonne garde.

C'est un coup franc tiré par Magnusson qui va enfin trouver la faille. Le coup de pied de réparation, tiré sensiblement au point de corner, arrive dans la mêlée de joueurs placés devant la cage de Riconi. Skoblar est à la réception : il saute plus haut que partenaires et adversaires, et son coup de tête se termine dans l'angle gauche des buts bordelais.

La parade de Riconi, dans un élan désespéré, et sans effet. L'O.M. enfin mène par un but à zéro (49me).

BONNEL À SON TOUR.

Ouf ! Le déchaînement d'enthousiasme de l'assistante prouve bien que le premier but est le bienvenu. L'O.M., enfin décontracté, ne va pas en rester là. Au départ, Gress, qui prolonge sur Loubet un long centre de l'ailier international, qui arrive sur la tête de Bonnel. Une reprise acrobatique, et pour la deuxième fois, Riconi est battu (56me).

Ainsi l'O.M., après avoir éprouvé toutes les peines du monde en première mi-temps, devait-il, en l'espace d'un éclair, de porter à Bordeaux deux coups décisifs.

Petyt remplace alors Grabowski (60me) et c'est encore Riconi qui doit s'emparer d'une balle dangereuse (62me).

L'O.M. maintenant a l'affaire en main et (était-ce une coïncidence ?) Magnusson est aussi beaucoup plus à l'aise.

VICTOIRE FRUCTUEUSE

Loubet, à son tour, à l'occasion d'augmenter la note et, sur la percée solidaire de l'international marseillais, Rigoni à l'heureuse idée de dégager la balle du pied. On assiste ensuite à un tir terrible de Novi décoché de 35 mètres, qui frôle la case bordelaise (75me) tandis que Skoblar est encore arrêté de façon suspecte par Tessier alors qu'il s'apprêtait à menacer le gardien girondin.

Un coup franc indirect à quelques minutes de la fin dans la surface de réparation marseillaise donne quelques inquiétudes à l'assistance du Stade-Vélodrome, mais grâce au transistor on apprend que Saint-Étienne est en train de partager les points à Nancy.

La foule crie : "On a gagné !"

Mais Escale est bien inspirée en effectuant deux arrêts magistraux, dont le deuxième sur un tir de Burdino à bout portant.

La victoire pourtant sera parachevée tout à fait en fin de match par un retourné de Bonnel que Papin prolongera dans ses buts (89me).

À 3 à 0 et avec un match nul de Saint-Étienne confirmé, l'O.M. avait finalement donné à la soirée un goût un avant-goût de triomphe.

Maintenant on peut le dire, le titre est en vue.

Jean FERRARA

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  Les Girondins pour l'honneur

et la régularité du championnat

Les deux équipes s'entraînaient dans la cour d'honneur du Stade Vélodrome.

Prêt de nous qui regardions, les supporters discutaient.

Du véritable roman noir.

Pour les uns, M. Leclerc avait déjà acheté les Girondins.

Pour les autres, c'était le contraire M. Rocher qui avait offert une super-prime mirobolante aux visiteurs.

La conclusion nous apparut amusante.

Les uns et les autres tombèrent d'accord pour dire :

"Une chose est certaine baisse MM. Leclerc et Rocher sont vraiment les deux plus grands dirigeants du football français".

On a le sport que l'on mérite.

LA PREMIÈRE MI-TEMPS

D'ESCALE

Une fois la partie commencée, on ne tarda pas à s'apercevoir que Bordeaux avait décidé de jouer son jeu et que, si victoire de l'O.M. il y avait, elle ne serait pas de complaisance.

Le grand sport reprenait ainsi ses droits.

Le jeu de Bordeaux, hier soir, était surtout fait d'une occupation de masse et en force du milieu de terrain.

Deux ailiers, Giresse et Wojniak, très repliés, prêtant main-forte ou plutôt pied fort à des garçons qui comme Grabowski, Jensen, Texier, Duboul, etc., n'ont de conseil à demander à personne pour récupérer le ballon.

De ce fait, l'équipe olympienne fût-elle comme étouffée, absolument incapables de développer ses mouvements.

Situation compliquée par l'étroite et souvent efficace surveillance exercée par Papin et Rostagni sur Loubet et Magnusson.

Le résultat fut - à la surprise générale - une première mi-temps à dominante girondine.

Non point dans l'occupation du terrain, ce qui au demeurant ne signifie rien, mais les occasions de but.

Bref, le meilleur olympien de cette première période fut J.P. Escale et c'est tout dire.

LE 39me BUT DE SKOBLAR.

On devine que, pendant la pause, Lucien Leduc a du dire à ses joueurs :

"Si vous continuez à vous laisser marcher sur les pieds par les Girondins, vous irez rechercher le titre où je pense".

La réaction fut rapide et fulgurante, car signée Skoblar.

Un but tout à fait personnel, d'un de ses coups de tête dont il a le secret.

Encore un exploit !

Quel précieux joueur que ce Josip !

En voilà un qui, vaut son pesant de "soulier d'or".

Un soulier dans lequel il y a, depuis hier soir, 39 buts.

LE MOT DE LA FIN SERAIT-IL

À SAINT-OUEN ?

On devine dès ce moment que la partie était terminée.

Menés au score, les Girondins devaient modifier leur façon de jouer et pour cette excellente raison, se découvrir au moins un tout petit peu.

La suite coule de source.

Une fois libéré par ce but de Skoblar, les Olympiens ne pouvaient plus perdre la rencontre.

Avec le soutien inconditionnel de leur public, ils menèrent cette deuxième mi-temps à un rythme très élevé, interdisant ainsi aux Girondins de se manifester en attaque, sauf pendant les dernières minutes de la partie.

Tant et si bien que leur victoire ne souffrait plus, au dernier coup de sifflet de M. Debroas, aucune contestation.

Le match nul de Saint-Étienne à Nancy aidant, l'O.M. se trouve maintenant dans une position très forte.

Deux points d'avance et une différence de buts nettement améliorée.

Le dernier mot sera-t-il dit samedi prochain à Saint-Ouen, contre le Red Star ?

Peut-être, mais vraisemblablement à nouveau et dernier match de Coupe.

LES GIRONDINS : UNE

ÉQUIPE D'AVENIR.

Dans le fond, il nous plaît que les Girondins aient détendu complètement et virilement leur chance.

Le succès de l'O.M. n'en a que plus de mérite.

Que n'aurait-on dit si Bordeaux s'était incliné avec un certain sourire ?

Pour valoriser son probable titre, l'O.M. a besoin de victoires de la sorte, arrachées, contestées, comme à Reims, comme à Nice, comme contre Bordeaux.

Nous estimons que les Girondins ont fait tout leur devoir hier soir, en équipe d'une valeur au-dessus de la moyenne du football français.

De pareils adversaires, rudes, décidés, luttant sur chaque balle et sachant attaquer aussi, ont donné aux spectateurs un avant-goût de ce que sera la saison prochaine la Coupe d'Europe.

Il faut s'habituer à ce football engagé, sans concession et il suffira aux Girondins de se renforcer un tout petit peu pour posséder une équipe très complète dans un an.

Un O.M. champion, un Bordeaux qui semble renaître, ce n'est pas mauvais pour le football français.

Au contraire...

Maurice FABREGUETTES

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 L. Leduc : "C'est gagné

...mais, j'ai eu peur"

Le titre et là, maintenant à la portée de l'O.M. ! Lorsque, à quelques minutes de la fin, la rumeur courut sur les gradins... que Saint-Étienne venait d'être rejoint par Nancy, le temps suspendu son vol... Deux points d'avance, à deux journées de la fin... une différence de buts largement positive... c'était, pour une poignée de joueurs et de dirigeants et tout un peuple, une garantie suffisante : l'O.M. allait être champion de France, 23 ans après sa dernière victoire, et plus rien ne pouvait l'en empêcher !

Nous sommes revenus côte à côte avec Lucien Leduc, entraîneur parfois inquiet, contesté à certaine période de la raison et, en définitive, victorieux...

Sa première réaction fut de s'enquérir du résultat obtenu par Saint-Étienne, le long cri de victoire des 30.000 spectateurs lui ayant laissé croire à l'échec des tenants du titre :

"Alors Saint-Étienne a pris un point à Nancy ? Il nous faudra donc attendre encore un peu pour crier victoire. Mais, ce soir, nous pouvons considérer que nous avons réalisé un grand pas vers le titre. Cela n'a pas été facile et le résultat étant acquis je dois dire que je suis heureux que Bordeaux ait joué le jeu d'aussi belle façon. Ainsi si nous sommes champions, on ne pourra dire que notre victoire ait été usurpée.

"Je dois même reconnaître que j'ai eu peur en première mi-temps, les Girondins, au cours de la première période, ont mené le jeu devant notre équipe, contractée au maximum par l'importance de l'enjeu.

"Heureusement nous avons su nous reprendre en seconde mi-temps. Mais je voudrais ajouter quelque chose : dans l'adversité, je public marseillais ne nous a pas été d'un grand secours. Ce n'est pas en nous sifflant qu'on pouvait assister à la réalisation de ses désirs...

Puisque vous étiez à Rennes, je vous demande de comparer cette attitude avec celle du public breton ?"

X X X

Le président Leclerc, depuis longtemps, a choisi d'adopter une attitude extrêmement mesurée... Il s'est montré fort modeste dans le succès :

"Nous avons fait, aujourd'hui, un pas important dans la réalisation de nos projets. Mais il nous faudra attendre au moins le résultat de notre match contre le Red Star pour être fixés. Il n'empêche que je suis fort satisfait du comportement de notre équipe et du résultat !"

X X X

Après la victoire de Nice, Gilbert Gress nous disait :

"Je vous dirai, selon le résultat obtenu contre Bordeaux, si nous pouvons être champions de France. Maintenant que nous n'avons plus que deux points à prendre en deux rencontres. Et je peux me montrer enfin optimisme. Je crois que nous enlèverons le titre !"

Dans son coin, le capitaine Jules Zwunka cherchait à la fois à récupérer... et à réaliser. "Maintenant il serait trop bête de laisser échapper ce titre qui est là, à notre portée. Dans le fond, je ne pense à rien ! Nous avons réalisé ce que nous avions à faire.

"Pour mon compte personnel, je dois rencontrer le président pour être fixé sur mon sort, il y a quelques semaines, je songeais à partir. Maintenant, je ne sais trop que penser !"

X X X

Roger Magnusson est bien l'un des plus décontractés parmi les joueurs marseillais. Déjà, à Nice, il nous avait fait part de son sentiment :

Bien sûr, Bordeaux nous a posé un problème en première mi-temps. Et dès que l'équipe, après le repos, a commencé à bien tourner, la victoire était assurée..."

Jo Bonnel ne sait plus s'il ait "monsieur un but tous les trois matches".

À vrai dire, j'ai renoncé à faire mes comptes. Mais enfin, je suis sûr que celui obtenu ce soir a apporté quelque chose à l'équipe... Il nous a, en fait, libéré. À cet égard, il comptera dans ma carrière de buteur !"

Jean-Paul Escale avait reçu - il le méritait bien - les félicitations particulières son entraîneur.

"Eh bien ! Je crois que je pourrais partir en beauté ! Le titre après la Coupe, cela fait une belle carte de visite !"

Nous laisserons le mot de la fin à Mario Zatelli :

"Vingt-trois ans après le dernier succès en championnat, auquel j'ai participé, voilà que le titre semble prendre à nouveau le chemin de Marseille. Grâce au quart d'heure de charme de l'O.M. !"

Louis DUPIC

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Ce BORDEAUX n'était pas

de la "piquette"...

 COMME EN COUPE !

Avant le coup d'envoi du match très important O.M. - Bordeaux, certains s'interrogeaient avec anxiété. Les Olympiens allaient-ils récidiver, comme en finale de la Coupe de France 1969, ou, au contraire, allaient-ils subir le sort des Stéphanois qui avait dû s'incliner, au stade Geoffroy Guichard, devant les bouillons Aquitains ?

 QU'AURAIT DIT M. ROCHER ?

Au coup de sifflet final, un supporter qui pense nous a dit : "Heureusement que les Bordelais se sont bien battus ! Vous vous rendez compte, s'ils avaient pris un carton, qu'est-ce que M. Rocher aurait encore récriminé ! Il aurait sûrement parlé de combine ! Et pourtant, Sedan, qui a encaissé un 8 à 0, alors qu'il jouait sa survie en Division Nationale.

 UN GRAND CRU.

L'O.M. avait peur que ce Bordeaux ressemble à une vulgaire "piquette" et lui donne des maux d'estomac. Il n'en fut rien. Si ce n'était pas un grand cru, un Mouton-Rothschild, un Château-Laffitte ou un Château-Yquem, il était réellement très buvable. L'O.M. l'a bien digéré en deuxième mi-temps !

 LE CHIEN ENTHOUSIASTE.

Il est rare que des animaux envahissent la pelouse du Stade Vélodrome. Hier soir, nous avons vu brusquement un petit chien genre teckel, faire irruption sur le "ground". Tout aussitôt, il fut pourchassé par l'arbitre qui le menaça de ses foudres avant de le faire sortir !

Et cela a valu à l'un de nos confrères de s'exclamer : "On se demande quel est le plus cabot des deux".

 LES YEUX DE CHIMÈNE

Quand Roger Magnusson part, balle au pied, tous les spectateurs ont pour lui les yeux de Chimène envers Rodrigue. Mais le Suédois n'est pas le héros du "Cid", il laisse l'estocade aux autres !

 UN TEMPS D'AQUITAINE.

À la reprise, la température changea, atmosphère devint humide, ce qui fit dire à l'un de nos amis : "Un véritable temps d'Aquitaine !" . Mais les Grondins n'en profitèrent pas, bien au contraire.

Alain DELCROIX

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GERARD : "Ceux blessés, c'est trop !"

Dans le camp bordelais, l'entraîneur Bérard commentait le match avec beaucoup d'objectivité :

"Nous avons été handicapés en 2e mi-temps, Grabowski était claqué, Jensey était touché. Le second du jouer ailier droit. C'est à partir de ce moment-là que le match a basculé ! Il aurait été différent si nous avions pu avoir tous nos hommes valides ! À Saint-Étienne nous avions mieux réussi parce que notre team ne fut pas affaibli".

Ruiter constatait en hochant la tête :

"Nous n'avons pas eu de chance avec nos 2 blessés ! Nous avons dû changer de tactique quand Grabowski est sorti, alors ce fut la pagaille ! Les Marseillais seront champions !"

Rigoni était amer :

"Nous aurions pu nous en sortir avec un match nul, mais il y a eu beaucoup de flottement chez nous à la reprise".

Burdino remarquait :

"Nous avons été pris de panique en 2e mi-temps. C'est dommage".

Et Jensen ajoutait :

"Nous avons mieux démarré cette rencontre que ce que nous l'avons terminée !"

A.D.

 

 

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