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Résumé Le Provencal

du 03 mai 1971

 

L'O.M. EN DEMI-FINALE

Les Marseillais pulvérisent BLOIS dès la 1re manche (9-1)

Il y avait beaucoup plus de monde, hier soir, au Stade Vélodrome, qu'on aurait pu le supposer, compte tenu "de la modestie" de ce quart de finale de Coupe aller, mais la magie de l'épreuve reine demeure intacte.

On se rappelle qu'il y a deux ans, l'O.M. - St-Germain avait attiré plus de 20.000 spectateurs.

Sous la direction de M. Mouthon, les deux équipes se présentaient dans des formations annoncées. C'est ainsi que le public marseillais allait retrouver Pako Touré qui, depuis son départ de notre ville, s'était distingué en enlevant le titre de champion de France avec Nantes.

6me MINUTE : COUECOU

OUVRE LA MARQUE

Ne sous-estimant pas son adversaire, l'O.M. n'avait pas caché son intention de prendre le large en enlevant une nette victoire, le mettant hors d'atteinte avec le match retour.

Après 5 minutes de bonne résistance visiteuse, l'O.M. allait très vite ouvrir le score.

Skoblar centrait de la gauche et Couecou, malgré les défenseurs Blaisois, réussissait un numéro bien dans sa spécialité en marquant d'une tête plongeante.

Les amateurs ne se décourageaient pas pour autant et faisaient d'excellente figure. Escale devait dégager du poing sur la tête de Touré.

"Notre objectif est de partir de la Coupe en beauté, la tête haute", nous avez dit l'entraîneur Meerseman, aussi Blois ne fermait-il pas le jeu le moindre du monde, se portant souvent à l'assaut du but marseillais.

Des hommes comme Touré, Gassert, Chevat faisaient jeu égal avec leurs adversaires professionnels.

À la 15e minute, Teigne se distinguait en arrêtant avec beaucoup de sûreté un centre tir de Magnusson.

Gassert répliquait en débordant la défense marseillaise, mais il ratait malheureusement son tir.

À ce moment-là, la pluie se mettait à tomber et cela créa une belle panique, non pas sur le terrain, mais dans les gradins confortablement garnis ou les spectateurs cherchaient vainement un abri.

À la 20me minute, à la suite d'un cinquième corner, Bonnel en bonne position, glissait au moment de reprendre le centre de Magnusson.

23me MINUTE :

BUT REFUSÉ À COUECOU

Peu après, sur un joli centre de Lopez, Couecou toujours de la tête, prenait le meilleur sur Teigne, et ses défenseurs, mais le but était annulé par l'arbitre M. Mouthon sans que l'on comprenne bien pourquoi.

En revanche Gassert tirait fort bien de la gauche un coup franc à la limite.

28me MINUTE :

ENCORE COUECOU

Cependant, à la 28me minute, Magnusson se débarrassait successivement de Sbaiz et de Boussa et son centre était repris à bout portant par Couecou.

Teigne, peu après, était plus heureux sur un centre-tir de Magnusson et les spectateurs du virage saluaient l'action en réussissant un passage en force en direction de la tribune.

Car la pluie continuait de tomber dru, rendant la balle et la pelouse également glissante.

33me MINUTE :

À SKOBLAR LE 3me.

C'est ainsi que ce Skoblar, après un dribble préalable, trompa de la limite, gardien Blésois d'un tir du gauche qui fusa comme un bolide, dans le coin de son but...

Dès lors, la cause était entendu, aussi bien dans le l'optique du match qu'en perspective de la décision finale. Peigne faillit encore être battu par un tir de Skoblar, dévié par sa défense, puis par un coup de tête de Bonnel, reprenant un centre de Kula 42me.

Mais Touré réussissait, sur déplacement de Traouré, une difficile reprise de volée, arrêtée par Escale 44me. On arrivait ainsi au repos. Même en tenant compte de la bonne volonté des visiteurs, la seconde mi-temps promettait d'être longue.

48me MINUTE :

BUT DE BONNEL.

D'autant plus que dès la première attaquent sérieuse, Bonnel reprenait de plein fouet un sens de Magnusson et marquait un quatrième but !

53me MINUTE :

AU TOUR DE MAGNUSSON

Impitoyable, l'O.M. maintenait sa pression. Une nouvelle passe en retrait de Menoury était à l'origine de son 5me but, Magnusson surgissant de son aile droite pour reprendre un centre en retrait de Kula.

On vit ensuite Couecou manquer la reprise d'un centre de Magnusson, 58me. À ce moment, Colin remplacé Da Silva.

Leclerc prenait la place de Bonnel et Couecou tirait au ras du poteau.

63me MINUTE :

ENCORE MAGNUSSON

Magnusson lui, s'en allait seul marquer un sixième but, après avoir et évité plusieurs adversaires.

Pour les amateurs, la défaite prenait des allures de déroute.

À la 70me minute, Menoury, parti de loin, manquait l'occasion de sauver l'honneur, après avoir évité Escale.

74me MINUTE :

PENALTY DE SKOBLAR

Le 7me but était, sur penalty, l'oeuvre de Skoblar, Traoré ayant bousculé Hodoul. Les courageux amateurs buvaient le calice jusqu'à la lie.

80me MINUTE :

ENFIN GASSERT

Il fallait un autre penalty accordé pour faute de Kula sur Menoury, pour que Gassert sauve, pour Blois, un honneur nullement compromis.

83me MINUTE :

TRIPLÉ DE MAGNUSSON

En marquant tout seul, à la 83me minute, Roger Magnusson réussissait le premier triplé de sa carrière marseillaise.

88me MINUTE :

LE 9me À LECLERC

Enfin, d'un tir de loin, Leclerc clôturait la marque.

Ainsi s'achevait le massacre d'une équipe particulièrement sympathique.

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  BLOIS a joué le jeu

c'est ce qui la perdu

L'O.M. est, depuis hier soir, qualifié pour les demi-finales de la Coupe de France.

En s'en doutait un peu, depuis le tirage au sort, mais enfin rien n'étant acquis en football tant que les buts ne sont pas dans la cage de l'adversaire, voilà une bonne chose de faite.

Faite et tout de même bien faite, car, s'il ne faut pas exagérer la portée de cette victoire, on ne doit pas oublier que les équipes amateurs moins fortes que Blois en parfois fait souffrir des "pros".

Le dernier exemple en date est celui de Rennes, lequel sua sang et eau pour éliminer en deux rounds, Nantes la ville.

Il ne faut donc pas faire la trop fine bouche devant ce succès. Il aura au moins eu le mérite de nous avoir permis d'assister à un déluge de buts, dont la plupart furent fort beaux et jamais faciles.

Souhaitons que ce dimanche soir, de vraies les vacances soit pour l'O.M. la porte ouverte vers une étincelante fin de saison.

"En mai fait ce qui te plaît", nous avons vu, hier soir, une parfait application olympienne de ce proverbe.

 Une imprudente sympathique

Les bons sentiments n'ont pas été récompensés.

Équipe de Blois s'est condamnée elle-même à une lourde défaite, en acceptant de jouer sportivement et complètement le jeu.

Quand nous avons vu, en début de match, les joueurs Blésois occuper tout le terrain, en s'efforçant de faire courir le ballon suivant les meilleurs principes, le désastre était déjà écrit, en lettres rouges et blanches, sur la pelouse verte du terrain.

C'était offrir aux virtuoses de l'O.M. un merveilleux champ de manoeuvres et de multiples occasions de tromper une défense inespérée et inexpérimentée et esseulée.

On aura remarqué, en effet, que Blois ne fut jamais franchement dominé et que ses attaquants, surtout en première mi-temps, se présentèrent toujours à 4 ou 5 devant la défense de l'O.M.

On dira ce que l'on voudra, pour notre part nous avons trouvé cette folle imprudence extrêmement sympathique.

Que sur un terrain ou des équipes "pros" ont déjà encaissé des "cartons", en jouant une défensive outrancière, Blois se soit présenté à visage découvert est chose rarissime et hautement louable.

Certes, en pratiquant à 10 arrières, en multipliant les irrégularités, les Blésois fussent-il, peut-être, retournés chez eux avec un petit déficit de 2 ou 3 buts.

Mais qu'y aurait-il eu de changer, en définitive ?

On rendra donc à cette belle et toute de même bonne équipe, l'hommage qu'elle mérite.

 Dans le sillage royal de Magnusson

C'est, aussi, la première fois de la saison que nous voyons l'O.M. en démonstration et en parfaite décontraction.

Quand une équipe sent que la victoire ne peut lui échapper, l'effet moral est considérable.

Magnusson est toujours le grand roi de ce genre de rencontre.

Hier soir, ils se promena de long en large, avec une insolente facilité, marquant autant de buts qu'au cours de toute sa saison.

Dans son sillage royal, l'équipe entière se mit à tourner dans l'huile.

Le public, privé de buts olympiens en aussi grand nombre, depuis longtemps, entra son tour dans la danse.

Ce qui n'empêcha cependant pas certains pessimistes de dire :

"Ils feraient mieux d'en garder pour Reims, pour Nice, pour le Red Star et pour leur prochain adversaire en demi-finale".

On ne saurait satisfaire tout le monde.

 Du jamais vu : un but de Skoblar sifflé.

S'il eut 10 buts en tout, la plupart d'entre eux furent acquis de façon magistrale, sans que l'on ait pu, complètement condamné le gardien de Blois Peigne, où ses arrières.

Des reprises de volée du pied ou de la tête, des tirs sous des angles impossibles, il faut toujours les réussir.

(Ce fut le côté hautement spectaculaire de la rencontre).

Seul l'arbitre, M. Mouthon, parut se tromper de match et confondre cet O.M. - Blois avec la finale de la Coupe ou un derby Nîmes - O.M.

Accordé un penalty - au demeurant douteux - à l'équipe menant chez elle par 7 à 0 est assez drôle.

Et, pour la première fois et sans doute la dernière, Skoblar fut-il sifflet, à Marseille, après avoir marqué le but pour l'O.M.

Se rendant compte de sa grossière erreur, au moins psychologique, l'arbitre s'empressa de faire cadeau d'un autre penalty aux Blésois.

Sans doute ne voulut-il pas, ce M. Mouthon, être traité de "boucher de Blois".

Il y a déjà eu le "Bourreau de Béthune", "L'ange Blanc", le "Boucher de Rouen"...

C'est largement suffisant.

Maurice FABREGUETTES

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 Les Olympiens : " Nous avions pris l'affaire au sérieux !"

En raison même d'une victoire trop facile, les Olympiens ont su garder, hier soir, une attitude modeste. Et en bons sportifs qu'ils sont tous, ils ont rendu hommage au comportement de leurs courageux et malheureux adversaires.

Lucien Leduc, le premier, reconnaissait que ce match de quart de finale avait été finalement moins ardu que prévu...

"Je m'attendais certes à un confortable succès, mais jamais à un score d'une telle ampleur. Il faut reconnaître que Blois a joué le jeu en ne pratiquant pas une défense à outrance. Les visiteurs ont même failli marquer un abus d'entrée".

L'entraîneur Marseillais, sur ces bonnes paroles, a profité de la présence d'Escale pour ajouter avec un clin d'oeil et un large sourire :

"Et si Jean-Paul n'avait pas été en super-forme, eh bien ! Nous étions menés 1 à 0. Non, sérieusement, je crois que nous avons abordé cette rencontre comme il le fallait, sans excès de confiance. Le résultat, même surprenant, et alors normal".

Escale, lui, apprécie la boutade du coach, avant d'avouer tout de même qu'il avait eu pas mal de travail à effectuer :

"Oui, dit-il, ils ont été souvent dangereux et je dois dire qu'en quelques occasions j'ai été à l'ouvrage. Mais dès que Didier a ouvert la marque, j'ai compris que nous n'aurions plus de problèmes."

Ses camarades dans l'ensemble partagent son opinion. Lopez avoue : "Nous avons tous pris ce match au sérieux et, ma foi, tout a bien marché".

Hodoul, lui, estime que rencontre n'a guère causé de souci à l'O.M.

"Pour ma part, et je crois que les copains seront d'accord, je m'attendais à plus de rigueur défensive. Au contraire, Blois n'a pas songé un instant à jouer groupé devant ses buts. Dans ces conditions, bien sur, nous avons fait la différence".

Zwunka, le capitaine, ne cache pas sa satisfaction :

"D'accord, le match fut facile, mais c'est peut-être parce que nous nous sommes présentés sur le terrain pour gagner. Regardez, Lyon, devant Dunkerque, a cru sans doute trop tôt que la qualification était acquise et il a connu quelques difficultés. Nous nous voulions à tout prix nous mettre à l'abri d'une déconvenue. Voilà qui est fait..."

Quant à Kula, il applaudit également sans réserve : "Nous avons beau avoir affaire à une équipe hiérarchiquement inférieure, il faut toujours se méfier. Le résultat même sévère pour nos adversaires est pour l'O.M. réconfortant. C'est toutefois bon, de remporter une large victoire. N'oublions pas que nous étions en quart de finale de la Coupe."

Bonnel est du même avis.

"Tout va bien. Nous pouvons penser sérieusement au match retour".

Mais le plus heureux de la troupe est sans doute Magnusson.

"Trois buts à Marseille. C'est fantastique ! Cela ne m'étais jamais arrivé, même en match amical. L'opposition était faible, mais je suis bien content malgré tout."

Leclercq, son côté, ne cachait pas moins sa joie.

"Eh puis, tout arrive. Moi aussi j'ai pu marquer enfin mon but devant le public marseillais."

Novi se contente de hocher la tête avec un rien de satisfaction dans le regard.

"Nous devions marquer le plus de buts possibles. Je pense que nous avons atteint l'objectif."

Et Couecou, qui a trouvé largement le chemin des filets n'est pas moins satisfait.

"J'espère simplement que je ne m'arrêterai pas en si bon chemin."

Skoblar enfin encore tout ruisselant de sa douche conclut.

"9 à 1 ! Que voulez-vous que je vous dise de plus".

 BLOIS :

NORMAL MAIS SÉVÈRE !

Dans le vestiaire de Blois, ce n'était pas non plus la désolation. Les visiteurs ont subi la loi du plus fort et ils en ont conscience. Seule l'ampleur du score les gène un peu aux entournures.

"Que voulez-vous que je vous dise, dit entraîneur Meerseman, L'addition est lourde mais c'est normal. Nous avions choisi de jouer le jeu et l'O.M. était bien trop fort. Le but encaissé d'entrée nous a aussi coupé les jambes, il faut bien le reconnaître. Mais je le répète, le résultat est logique".

Touré, lui, aurait préféré faire un peu mieux meilleure figure pour son court passage à Marseille.

"Oui, les Marseillais ont une bien belle équipe, Magnusson, Skoblar sont des joueurs d'exception. Mais je l'avoue franchement, je suis tout de même un peu déçu. 9 à 1, c'est tout de même une bien grosse différence."

Jean FERRARA

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 BLOIS n'avait pas tiré le verrou

 CHARLY AUX COURSES.

Charly Loubet traînait sa mélancolie, hier après-midi au Parc Borelli, ou il assistait à la réunion hippique. "Je n'ai pas de chance cette saison, cela fait deux fois que je suis suspendu. Enfin j'espère que mes copains se débrouilleront bien devant Blois ! Les chevaux devaient bien une consolation à l'ailier international des blancs. Histoire ne nous dit pas s'ils la lui ont donnée !

 BOSQUIER À L'O.M. ?

Bernard Bosquier, international stéphanois, jouera-t-il la saison prochaine à l'O.M. ? Il est peut-être prématuré de l'affirmer, même si nous avions pu consulter l'excellente comédienne Alice Sapritch, qui vient de triompher à la Télé dans un rôle cartomancienne, mais notre excellent confrère Max Urbini l'a prononcé fermement à Radio-Monte-Carlo.

 CONNAISSEZ-VOUS BLOIS.

Très mal ! Et vous ? Sans doute aussi. Précisons que jusqu'à présent ce chef-lieu de département qui compte environ 25.000 habitants, était plus connu dans le domaine touristique ou historique que celui du ballon rond. Cette saison l'Association amicale de la Jeunesse de Blois, en parvenant en quarts de finale de la Coupe de France, s'efforce d'éclipser la renommée séculaire du fameux château date qui datent du 12me siècle.

 MARSEILLAIS SUR TAMISE.

C'était Marseille sur Tamise où le stade vélodrome transformé en Wembley, car voir la pluie tombait avec une telle virulence un 3 mai en Provence, c'est rarissime. Tous les spectateurs ne s'étaient pas munis de parapluies et quand l'adverse débuta ce fut une belle panique dans les gradins exposés. Fort heureusement après 20 minutes, l'ondée s'arrêta.

 PAS TROP VITE...

Quand Couecou ouvrit le score, à la 6e minute, un fervent supporter s'écria avec un sourire ravi : "Oh ! les gars, n'allez pas trop vite, autrement nous n'aurons pas du spectacle". Puis il se ravisa brusquement : "Après tout, il vaut mieux prendre ses précautions !"

 LES ANNÉES SE SUIVENT...

Et ne se ressemblent pas... Il y a deux ans, en quart de finale l'O.M. pulvérisa les records de recette pour son l'affrontement au stade vélodrome avec Angoulême, mais il s'agissait d'un match retour après un nul, et puis ce club avait une autre réputation que Blois, encore mal connu du grand public.

 BAKO ET MARSEILLE

Bako c'est Touré, et Touré c'est le nom qui chante aux oreilles marseillaises. Il y a près d'une décade il porta avec vaillance le maillot blanc, et c'est par fidélité à ce maillot qu'il a voulu à tout prix jouer contre l'O.M., en dépit d'une blessure mal guérie.

Touré est très aimé à Blois, et l'un de nos confrères blésois nous a affirmé beaucoup de conviction : "C'est grâce à lui en partie que nous avons disputé la saison dernière la finale du championnat amateur !"

 15.000 SPECTATEURS À CHÂTEAUROUX.

À la mi-temps, un supporter blésois nous a confié : "Trois à zéro, les carottes sont cuites pour nous, et il n'y aura pas de suspense au match retour. C'est dommage. Mais enfin, la recette est déjà assurée, puisqu'on a déjà vendu 15.000 billets pour assister au deuxième épisode qui aura lieu à Châteauroux."

Détail amusant, Blois et Châteauroux ne s'aiment pas beaucoup dans le domaine sportif, et les derbies entre les deux cités, habituellement, sont discutés avec âpreté. Mais la Coupe efface parfois les querelles de clochers.

 UN NOM PRÉDESTINÉ ?

Il n'y a pas, mais quand on s'appelle Peigne, et que l'on est gardien de but, on n'a pas envie de "ramasser une veste", et pourtant c'est ce qui s'est produit pour lui devant les attaquants olympiens !

 ESCALE COMME UN CHEVALIER.

Jean-Paul Escale s'est comporté comme un chevalier des croisades quand il a porté dans ses bras son adversaire malheureux Piat, jusque sur la touche, après que celui-ci ait eu le dessous avec lui dans un choc viril d'homme à homme...

 CENT FOIS SUR LE MÉTIER.

Conseillait Boileau, qui ajoutait : "Remetter votre ouvrage, polissez le sans cesse et le repolissez !"

Les Blésois ont tenu compte de cette formule pour sauver l'honneur devant les Marseillais, mais ils ont été bien mal récompensés, tentatives de Piat, de Menoury, de Colin ayant échoué de quelques centimètres. Enfin, il y eut le penalty sauveur !

 LE PUBLIC SIFFLE UN PENALTY POUR L'O.M. !

C'est la première fois que nous avons entendu le public olympien siffler un penalty accordé à leur club favori. Il faut dire que les pauvres Blésois, menait 6 à 0, n'avaient pas besoin de ça ! Certes, une faute avait été commise contre Hodoul, le score était déjà si lourd.

Alain DELCROIX

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