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Résumé Le Provencal

du 24 janvier 1972

 

SKOBLAR est revenu !

ALES, le challenger a tenu son rôle

Bien que Nîmes soit en Provence, il serait mal venu d'évoquer l'un des plus célèbres contes d'Alphonse Daudet, quand il s'agit d'un match de football.

Allez savoir pourquoi, parler de chèvre, dans le milieu de la balle ronde, est donner à ses paroles un sens franchement péjoratif.

Pourtant, le scénario de cet O.M. - Alès fut assez exactement celui que l'auteur des "Lettres de mon moulin" avait imaginé pour le noble jeune animal d'un certain Monsieur Seguin.

Pendant toute une mi-temps, les Alésiens se battirent avec une volonté et un engagement exemplaires.

On les voyait partout, s'appliquant à priver leurs adversaires du ballon.

C'est, en Coupe, la plus veille et la meilleure des méthodes pour éliminer une équipe nettement plus forte.

Tant et si bien que le loup olympien, surtout personnifié par Skoblar, dut rentrer ses crocs.

A la mi-temps, l'O.M. ne menait que par 1 but (de Bonnel) à 0, et les Alésiens avaient obtenu quatre corners contre 2 aux Marseillais.

Le gardien cévenol Lefilatre n'avaient eu guère plus de travail que Carnus.

C'est assez dire que l'Olympique d'Alès en Cévennes méritait déjà les félicitations pour son opiniâtreté et, parfois même, la qualité de son jeu.

SATISFACTION GENERALE

Mais, en deuxième mi-temps, comme on pouvait le prévoir, la vaillante équipe alésienne accusa la fatigue de ses généreux efforts et, sans jamais perdre complètement la face, devait s'incliner on ne peut plus normalement.

L'O.M. avait bien joué le coup et l'O.A.C. pouvait quitter le stade Jean-Bouin sous les applaudissements de ses véritables supporters

Bilan positif pour les deux équipes.

L'une s'est qualifiée en souplesse - en Coupe c'est l'essentiel - l'autre a démontré des qualités devant en faire un dangereux concurrent dans son groupe.

Tout le monde était content à la fin, sauf les grands amateurs de surprises tonitruantes en Coupe.

Mais, il faut bien reconnaître que l'O.M. est une équipe difficile à surprendre, même si son style ne constitue pas un enchantement pour les puristes.

SKOBLAR : LA PART DU LION

Si la rencontre terminée, on avait fait voter les spectateurs pour désigner le meilleur joueur du match, Skoblar eût été élu à l'unanimité.

Zorro (pardon, Josip), est revenu et l'O.M., en retrouvant le sens du but, a retrouvé, aussi, une grande partie de son équilibre.

On peut affirmer que les Olympiens, même pendant la période faste des Alésiens, ne doutèrent jamais de l'issue de la rencontre.

Nous aussi, d'ailleurs.

Cependant, on put regretter que la part prise par Skoblar dans ce succès ait été aussi important.

Un but de Bonnel, sur un centre de la gauche de Skoblar, tellement parfait, qu'il souleva des oh ! d'admiration parmi la foule.

Deux buts encore, tous les deux de Skoblar.

Deux buts pouvant être qualifiés d'exploits personnels.

Bravo ! Mais c'est quand même un petit peu trop.

Si Josip avait été suspendu pour un dimanche de plus, l'O.M. malgré son évidente supériorité, aurait-il été accroché ?

C'est la question que l'on peut de poser.

COSTE COMME ONNIS

L'homme du jour, à Alès, fut le N.10, Coste, premier buteur du groupe Sud-Est.

Sa morphologie - il est légèrement empâté - fait qu'il ressemble un peu à l'Argentin de Reims, Onnis.

Comme ce dernier, il a une remarquable couverture de balle, il résiste à tous les chocs (n'est-ce pas Zvunka ?) et a un tir immédiat.

A lui tout seul, il constitua pour la défense de l'O.M. un danger permanent.

Quand on pense que le football français va chercher des étrangers de troisième ordre, alors que des footballeurs français de cette trempe sont oubliés.

Car il semble bien, hélas, que Coste, à 24 ans, soit déjà trop âgé pour figurer dans l'élite du football "pro".

On citera encore e rude Koranian, qui réussit à limiter les dégâts devant Magnusson, le fin "libero" Elkaim, Grasset et encore Molla et Lefilatre.

Bref, une équipe alésienne qui surprit agréablement et qui aurait mérité un but de consolation.

Maurice FABREGUETTES

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M. LECLERC : "Hommage à Alès

Mais je n'ai jamais douté du succès !"

Sourire de circonstance, une tasse de boisson chaude à la main, le président Leclerc était visiblement satisfait après la victoire de ses troupes.

"Eh bien, voyez-vous, nous disait-il dans la joyeuse cohue des vestiaires, les exploits comme ceux d'El Biar ou de Gardanne ne se reproduisent pas à toutes les éditions.

"Ceci dit, Alès, je dois vous l'avouer, m'a agréablement surpris. J'en faisais part tout à l'heure à ses dirigeants, l'équipe est en progrès sensibles depuis le début de la saison. Elle a donné une excellente réplique au leader du championnat e France.

Les Alésiens se sont donc révélés comme un très valable adversaire. Et a ce titre ils ont droit à de sincères félicitations.

"Vous me demandez maintenant si j'ai été quelque peu inquiet en début de partie quand l'O.M. ne parvenait pas à trouver la faille ?

"Je vous répondrai franchement, je n'ai jamais douté ! Je craignais surtout pour les chevilles de Skoblar et de Magnusson. Car vous l'avez vu, les défenseurs alésiens, comme on dit, n'étaient pas disposés à nous faire de cadeaux.

"J'ai eu peur aussi, à part les blessures, d'une éventuelle suspension. Je sais que certains de mes joueurs (suivez mon regard) ne sont pas toujours d'accord avec l'arbitre. Le plus malheureux, c'est qu'ils n'hésitent pas à le lui dire, et cela nous a déjà valu quelques déconvenues.

"Enfin rien de tel aujourd'hui. Il fallait marquer avant la mi-temps. Nous l'avons fait.

"Voilà l'O.M. qualifié pour les 16èmes de finale. Pour moi c'est un résultat encourageant. Vous le savez, quand nous parvenons à passer le premier tour, nous sommes par la suite très difficiles à battre. Espérons qu'il en sera de même cette fois.

Le tout accompagné d'un clin d'oeil significatif. Le président c'était évident, avait plus que jamais des idées de doublé derrière la tête. Mais n'anticipons pas.

LEDUC : "JE N'AIME PAS CES MATCHES"

Lucien Leduc, de son côté, paraissait soulagé d'en avoir terminé avec ce premier adversaire.

"Je n'aime pas ce genre de matches, affirmait-il sans fausse honte. Nous sommes au départ les plus forts. Tout le monde en est persuadé. Mais il suffit d'un peu de malchance, un jour où rien de réussit, pour que l'équipe d'en face en profite.

"Après, bien sûr, on parle de surprise ! Il n'empêche qu'en coupe tout peut arriver. Regardez Rennes, accroché par Laval (A ce moment-là, l'entraîneur croyait même que les Rennes avaient été battus).

"Moi qui connais bien cette équipe de Laval, je vous le dis tout net : un tel résultat est impensable. Et pourtant !...

"Comme quoi il faut toujours se méfier. Ce que nous ferons encore la prochaine fois quel que soit notre adversaire."

MISSION ACCOMPLIE...

En ce qui concerne les joueurs, tous, on le devine, avaient la mine plutôt réjouie.

"En football, avouait Carnus, et surtout en Coupe de France, il n'est pas de petits succès. Tous les matches sont difficiles.

"Cet après-midi, nous savions qu'Alès nous mènerait la vie dure, surtout en début de rencontre. En gardant notre calme, en jouant un match sérieux, nous avons pu faire échec d'abord aux premiers assauts alésiens et nous imposer ensuite quand nous avons pris la mesure..."

Jacky Novi, qui avait suivi la partie en spectateur, en convenait volontiers.

"J'ai souffert jusqu'à 2 à 0, nous a dit l'international. Après je savais qu'il ne pouvait plus y avoir de miracle."

Tout à l'heure nous avons parlé de suspension et de blessure. Nous avons pu vérifier pendant et après le match que la menace était réelle. L'arbitre a fait un rappel à l'ordre à Zvunka au sujet des propos que Magnusson et Skoblar lui auraient tenus sur le terrain... Bonnel lui aussi a été convoqué en fin de rencontre.

Heureusement, le directeur de jeu s'est contenté de simples remarques verbales.

"Rien de bien méchant", nous a lui-même rapporté Joseph Bonnel.

En revanche, sur le plan des plaies et de bosses, si le coup reçu à la cuisse par Zvunka ne semble présenter aucun caractère de gravité, celui de Bosquier à la base du tibia parait plus inquiétant.

L'international arborait en effet un magnifique hématome que l'on essayait de résorber avec de la glace.

"A part ce coup malheureux, je crois qu'il n'y a pas grand-chose à dire."

Bernard signifiait ainsi que la victoire n'appelait pas de bien longs commentaires.

Couecou, lui, regardait Skoblar avec un petit sourire en coin quand il nous souffla au passage :"

"Je vois que la relève de l'avant centre (que j'ai été pendant deux matches) a été bien assurée."

Quant à Josip, il récupérait de ses efforts en astiquant ses chaussures.

"Les reprises sont toujours difficiles. Mais je ne suis pas mécontent de mes deux buts."

Il faut dire que le second surtout avait littéralement soulevé le stade.

"Le plus dur dans ce genre de matches, disait Zvunka, c'est d'assurer le score. Mais je reconnais qu'Alès a bien joué le coup sur le petit terrain du stade Jean-Bouin".

Kula nous disait, pour sa part, qu'il préférait être à sa place plutôt qu'à celle des Rennais. Hodoul espérait avoir honorablement remplacé son ami Novi. Lopez, enfin, avait le visage épanoui pour nous dire :

"La surprise du jour ne viendra pas de l'O.M.. c'est déjà le principal."

Pour résumer, les Olympiens dans leur ensemble avaient le sentiment du devoir accompli. Sachant bien que pour ce premier tour on ne leur demandait pas des prouesses...

Jean FERRARA

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ALES n'a pas tenu la distance

En dépit des réserves émises par l'état major olympien qui redoutait un excès de partialité de la part des spectateurs gardois, la désignation du stade Jean-Bouin comme cadre de ces 32es de finale entre Alès et l'O.M., s'est avérée parfaitement justifiée, le handicap du plus faible étant partiellement compensé par les traditionnelles faveurs du public.

Nîmes, d'ailleurs, ce haut lieu de la tauromachie, se devait d'arbitrer ce duel entre le matador O.M. et le taureau Alès. La question que l'on se posait avant le match était seulement de savoir combien de temps s'écouleraient avant la mise à mort.

Et s'ils en caressaient secrètement l'espoir, les quelques 10.000 spectateurs qui avaient pris place dans le stade ne s'attendaient guère à assister à une de ces surprises qui sont un peu l'image de marque de la coupe.

Exception faite, bien sur, des supporters alésiens, manifestant bruyamment leur présence lorsque M. Kitabdjian donnait le coup d'envoi.

COUECOU DE PEU

Bénéficiant de l'appui du vent, l'O.M. se portait immédiatement dans le camp alésien et dès la première action de jeu, Skoblar menaçait Lefiliatre.

Puis c'était Magnusson qui donnait un coup franc pour Bonnel, bien près de conclure. Sur la reprise, Couecou plaçait un violent centre, tir repoussé des points par le portier alésien.

La réplique ne se faisait pas attendre et Carascosa obtenait un corner : mais Othily, à la réception, n'inquiétait pas Carnus. L'international marseillais devait encore s'employer sur un bon tir de Coste, échappé sur l'aile droite (3e).

Une minute plus tard, Othily emporté par sa fougue, s'écroulait sur Bernard Bosquier ; léger accrochage sans aucune conséquence heureusement.

Par contre Koranian se signalait à l'attention en descendant proprement Magnusson sur la ligne médiane.

La première occasion vraiment sérieuse se situait cependant à la 8e minute : Gilbert Gress - apparemment hors-jeu - filait sur l'aile droite. Son centre en retrait trouvait Couecou dont le tir croisait frôlait le montant. Lefilatre revenait de loin.

BONNEL OUVRE LE SCORE

Après les échanges échevelés des premières minutes, le jeu se stabilisait quelque peu, sous l'influence de l'O.M. ayant tout intérêt à calmer les débats.

A son aile droite, Magnusson semblait éprouver des difficultés avec son adversaire direct Koranian, un arrière très viril, il est vrai.

L'O.M., néanmoins imposait son emprise. Et un loupé de Motta donnait le frisson aux supporters gardois ; heureusement pour le capitaine alésien, personne n'était là pour reprendre le ballon.

La défense alésienne, cependant, après avoir remarquablement fait front pendant vingt quatre minutes, allait devoir mettre un genou à terre : Skoblar filait comme une flèche sur l'aile gauche, et brûlait la politesse à trois adversaires avant de centrer sur Bonnel : du plat du pied celui-ci plaçait calmement le ballon hors de portée de Lefilatre.

La première banderille !

Alès réagissait pourtant et Othily obtenait un coup franc sur la gauche.

Bosquier, quant à lui, faisait admirer sa puissance de frappe, sans danger cependant pour Lefilatre (29e).

Bénéficiant d'un nouveau coup franc pour charge de Koranian, Magnusson effectuait un centre court pour Bonnel : anticipant un peu hasardeusement, Lefilatre était tout heureux de bloquer le ballon entre ses cuisses (35e).

Mais la défense marseillaise connaissait, elles aussi, quelques alertes, le plus souvent dues au tandem Coste - Othilly. Sur l'une d'elles Carnus menacé devait intervenir du poing ; Grasset récupérait, mais son tir était renvoyé par Bosquier. Puis c'était au tour de Coste de se faire applaudir pour un slalom terminé par un tir à côté (39e).

La mi-temps intervenait alors que Skoblar, seul dans les six mètres, s'apprêtait à fusiller Lefilatre.

SKOBLAR PORTE L'ESCOCADE

Comme la première, la seconde période démarrait sur les chapeaux de roue. Et un tir violent de Magnusson était difficilement repoussé en corner par le gardien alésien.

Dans un choc avec Coste, Zvunka restait à terre. Rien de grave, cependant pour le capitaine marseillais, qui après avoir reçu des soins pouvait reprendre sa place.

Un une-deux Skoblar- Kula permettait à ce dernier de marquer. Mais l'arrière olympien était signalé hors jeu (51e). Corners et occasions de but succédaient pour les Marseillais sans qu'ils puissent parvenir à asseoir définitivement leur succès. Alès maintenant s'était recroquevillé en défense, le seul Coste demeurant en pointe. Naye, touché au genou, laissé sa place à Favre (57e).

Mais c'était le roi Skoblar qui allait porter l'estocade à une équipe alésienne, ne tournant visiblement plus rond.

Sur une transversale de Kula, prolongée par Bonnel, Josip en deux petits coups de tête mystifiait Lefilatre.

Le match était désormais fini et le jeu allait rarement franchir le cap de la ligne médiane.

Lancé à la perfection par Skoblar, Bonnel, à la lutte avec deux adversaires, se voyait pénalisé d'un coup franc pour une faute ne semblant pas évidente (65e).

Hodoul, à son tour, tentait sans succès sa chance à deux reprises. Alès, pendant ce temps, ne répliquait que par un tir de Coste décoché dans un angle trop fermé pour inquiéter Carnus. Skoblar, pour sa part, allait être plus heureux. Sifflé pour un geste de mauvaise humeur, le Yougoslave répondait au public d'éclatante façon : de 25 mètres en coin, il décochait - après avoir éliminé Carascosa - un tir d'une violence inouïe qui venait s'écraser au fond des filets de l'infortuné Lefilatre (70e).

Cette fois la cause était définitivement entendue. Et les vingt dernières minutes n'allaient pas modifier le score.

On notait cependant un slalom de Magnusson, dont le centre était raté de très peu par Josip. Sur cette action, M. Kitabdjian adressait une observation au Suédois, l'incitant à se calmer.

Et malgré deux actions dangereuses de Reboul et de Coste (80e et 82e) Alès ne parvenait pas - ainsi qu'il l'aurait mérité - à sauver l'honneur.

Alain PECHERAL

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LES QUESTIONS

QUE L'ON SE POSE

- Tout d'abord au sujet de Koronian et de Molla, chargés l'un et l'autre de surveiller Magnusson et Skoblar ?

Les deux défenseurs alésiens ont rempli plus qu'honorablement contrat. Le premier que l'on présentait comme un arrière latéral plutôt rugueux est dans le civil un garçon extrêmement sympathique.

En première mi-temps on peut estimer qu'il a pris l'avantage sur son rival suédois. Ce qui n'est pas peu dire. Ensuite, ayant jeté toutes ses forces dans la bataille des 45 premières minutes il baissa un peu le pied en seconde mi-temps. Ce qui permit à Magnusson de sortir de sa coquille.

Mais de toute évidence Koranian a prouvé hier qu'il avait les qualités d'un très bon arrière latéral. Et avec ça très sportif puisqu'il nous a lui-même fait éloge de son prestigieux adversaire.

Il en va de même pour Jean Molla, vieille connaissance des Marseillais. Le capitaine alésien n'a pas paru accuser le poids des ans. Il a fallu en quelque sorte deux exploits de Skoblar pour le prendre en défaut. Mais on sait que Josip en a mystifié bien d'autres.

- Alès avait-il des chances de créer la surprises ?

On doit vous le conter en détail par ailleurs, les pensionnaires de IIIe Division ont au moins essayé pendant la première demi-heure de bouleverser l'ordre de la hiérarchie.

Ils se sont alors heurtés au calme et à l'assurance des champions de France. Ce qui revient à dire que le résultat final n'a jamais fait de doute, même pendant la meilleure période alésienne.

Il n'empêche que les amateurs ont su étaler de sérieux arguments et de très valables individualités. Disons tout de même que pour battre l'O.M. il aurait fallu à cette équipe une meilleure condition d'ensemble (le rythme d'Alès a nettement baissé en 2e mi-temps), et surtout un maximum de réussite.

- Peut-on parler de déception pour les Alésiens ?

Bien sûr que non ! Les joueurs cévenols, le capitaine Molla en tête, s'attendaient à un score plus ample. "3 à 0 devant le grand O.M. ont-ils reconnu après la rencontre, est pour nous une excellente performance. Et puis ce Skoblar quel grand joueur !"

Autrement dit, ils avaient tous le sentiment d'être tombés la tête haute. En souhaitant à l'O.M., précisons-le, de réaliser le doublé.

- Où était donc Mario Zatelli ?

Mario en effet ne faisait pas partie de la délégation marseillaise à Nîmes. Pas de mystère, le directeur sportif avait été superviser la rencontre Carpentras - Miramas à Avignon. Toujours la fameuse politique qui consiste à découvrir de jeunes talents.

"Et puis, nous dit Mario au téléphone, nous risquions de rencontrer l'une ou l'autre de ces équipes au prochain tour". Quand on vous disait que l'O.M. ne mésestimait personne.

J.F.

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 Merci à Monsieur Jean-Pierre Noye pour son aide à la réalisation de la feuille de la rencontre.

Et à Monsieur Jacques Reboul pour les photos

 

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