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Résumé Le Provencal

du 01 avril 1973

 L'O.M., méconnaissable, tombe à Metz

Les Marseillais, apathiques

ont subi la loi d'une jeune équipe lorraine (0-2)

METZ - Le moins qu'on puisse dire c'est, qu'hier soir, avant la rencontre, les supporters lorrains n'accordaient pas un grand crédit à leur équipe et ils avaient bien tort.

Selon l'opinion messine, il ne s'agissait que d'une simple formalité pour les champions de France et le préposé au téléphone qui essayait de mettre notre appareil en service, était allé jusqu'à nous dire : "Vous vous faites du souci pour rien : l'O.M. va enlever facilement ce match", comme si cela pouvait avoir un rapport avec notre travail.

Quant à Combin, il ne semblait trouver grâce aux yeux de personnes et, pendant le lever de rideau, l'un de nos voisins soulignant l'action des minimes du club, établissez une comparaison peu flatteuse pour celui que l'on appelait encore "la foudre", il n'y a pas si longtemps.

En revanche, nous avons trouvé les Marseillais très détendus. Leurs vestiaires retentissaient de rire provoqués par les facéties de Bosquier et Trésor en racontait une bien bonne à Carnus.

Plaisanter avant un match, c'est pour nous une excellente chose, mais point trop n'en faut.

Nestor impérator

Mais le football est chose curieuse. Il apparut très vite que cette équipe lorraine dont les partisans faisaient si bon marché, était décidée à vendre chèrement sa "misérable peau" ce qui était bien son droit et à mener la vie dure à un O.M. sûr de sa force, jouant un peu au chat et la souris, mais dont les avants de pointe Keita, Skoblar et Di Caro étaient surveillés de très près.

Quant à Combin, le mal aimé, il ne pouvait rater plus belle occasion de faire remonter sa cote auprès du public.

Servi deux fois en début de partie par une déviation aérienne du géant polonais Blaut, il fit parler la poudre, mais ses reprises fulgurantes furent arrêtées miraculeusement sur la ligne par Jules Zvunka, puis Lopez.

La troisième fois fut la bonne et il faut bien avouer que c'était du grand art.

Un crochet court devant Zvunka qui glissait au moment d'intervenir et un tir brossé instantané à la limite et du pied gauche qui allait se loger dans la lucarne du but de Carnus. Un but digne du meilleur Skoblar ou, évidemment du meilleur Combin.

Victoire

de l'enthousiasme

Il ne faudrait pas croire pour autant qu'il y avait à Metz que Combin. Encouragés par l'exploit de leur chef d efile, ses jeunes partenaires se mirent à faire feu des quatre fers à la maison de Fuchs qui tentait et réussissait des prouesses techniques les plus variées et les plus étonnantes.

Voilà, à coup sûr, un garçon dont on reparlera.

L'O.M. de son côté, jouait bien trop lentement au milieu du terrain et faisait dans le fond, plutôt illusion car ces actions avortaient régulièrement aux abords de la surface adverse.

Le temps passait et, alors que les Messins, à un moment donné pensaient surtout à conserver leur avantage, l'équipe marseillaise s'avérait incapable de passer la vitesse supérieure : pire, elle encaissait un second but marqué - ironie du sort - par Victor Zvunka à la suite de d'une contre attaque menée à fond avec un enthousiasme qui contrastait avec la philosophie résignation qui semblait marquer, hier, l'O.M. dans son ensemble.

L'indiscutable victoire lorraine, même si elle fut amorcée par le vétéran Combin fut, avant tout, celle de la jeunesse et de l'enthousiasme.

Skoblar et Keita

muselés

Si la défense encaissa deux buts, ce qui est beaucoup si l'on se réfère au nombre assez limité des situations dangereuses, l'attaque marseillaise fut la principale déception de la soirée.

Skoblar et Keita, qui avaient été très efficaces contre Reims, furent aussi effacés qu'ils s'étaient montrés brillants face aux Champenois de Lucien Leduc. Pourtant, on ne peut dire qu'ils n'aient pas été soutenus, comme ce fut parfois le cas à l'extérieur, mais ils furent, l'un comme l'autre, habilement pris en charge : Salif par Victor Zvunka, excellent ; Josip par l'arrière Rastoll qui ne lui laissa jamais les coudées franches en ne lésinant pas, il est vrai, sur le choix des moyens. De ce fait, les deux ténors de l'attaque marseillaise ne purent inquiéter une seule fois Schuth, dont le seul travail fut, hier soir, de stopper deux tirs appuyés, mais trop lointain de Bernard Bosquier.

Reconnaissons que c'était évidemment peu pour enlever une rencontre face à un adversaire extrêmement agressif et désireux de faire oublier à son public son écrasante défaite de Bastia.

À l'image de son attaque l'O.M. a déçu fortement, hier soir, en jouant trop mollement presque sans conviction et, répétons-le, avec une philosophie et une résignation assez curieuse de la part d'une formation entrait dans le sprint final.

Louis DUPIC

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M. GALLIAN : "La victoire

est allée au plus volontaire"

C'est un profond silence qui nous a accueilli notre entrée dans le vestiaire marseillais. M. Gallian faisait les cent pas tête baissée. Visiblement il n'était pas satisfait de cette défaite. Surtout du comportement de ses joueurs.

"Il n'y a absolument rien à dire sur ce match, nous déclara le président, d'une voix triste. Nos joueurs ont fait un mauvais match. Je n'ai pas compris d'ailleurs leur attitude sur le terrain. Chaque fois qu'ils étaient victime d'un contact un peu violent ou que l'arbitre les arrêtait dans leur action, ils s'énervaient sans donner l'impression de vouloir lutter. Vous comprenez, dans ces conditions, il n'est pas possible de sortir vainqueur d'une rencontre. Si c'est pour jouer de la sorte, mieux vaut rester à la maison.

"C'est vrai, a poursuivi le président Gallian, que le directeur de jeu n'était guère en notre faveur, mais quand une équipe se trouve à l'extérieur, elle doit tout de même lutter jusqu'au bout de ses forces et ne pas s'arrêter à ce genre de détail".

Le président était donc assez sévère pour son équipe.

Mario Zatelli, lui, était plus nuancé.

Zatelli : "Ce n'est pas

une catastrophe"

"Eh bien, nous dit-il, les Messins ont su réagir après leur lourde défaite, contre Bastia, puis se tournant vers ses joueurs, plus ou moins accablés, il leur lança : "Allons les gars, ce n'est pas une catastrophe. Nantes a également perdu. Nice lui a remporté les deux points de la victoire. Mais je vous le signale toute est encore possible".

Puis reprenant ses commentaires à notre adresse :

"Je reconnais que les Messins ont joué avec toute leur énergie, un peu trop violemment, mais nous avons trop subi le jeu devant une équipe survoltée."

Jules Zvunka : "Dommage"

Les joueurs, de leur côté n'avaient pas envie de faire de longs commentaires.

Salif Keita, de son côté déclarait : "On ne peut guère ajouter grand-chose après cette partie. N'avons jamais su nous organiser en attaque".

Georges Carnus avait à peu près la même opinion :

"Nos adversaires ont bien joué le coup, ils ont su nous prendre de vitesse dans la conquête du ballon. Sur les deux buts je n'ai pu faire grand-chose. Le premier de Combin, qui s'est fiché dans la lucarne, était pratiquement imparable ; quant au second, Victor Zvunka m'a littéralement fusillé : je le répète, les Messins ont mérité leur succès".

De son côté, le capitaine Jules Zvunka était plutôt navré en sortant de la douche :

"Dommage, nous dit-il, mais je savais que le match serait très difficile, ici, à Metz. Enfin nous tâcherons de rattraper ce faux pas à domicile.

Josip Skoblar, comme à son habitude des mauvais jours, roulait des yeux noirs chargés de colère. Il faut dire que les défenseurs messins et l'arbitre ne l'avaient guère ménagé.

"Impossible de disputer une rencontre dans ces conditions, nous confia-t-il. Mais enfin, moi aussi je pense que rien n'est encore perdu". Espérons-le avec lui.

Jean FERRARA

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La course du lièvre

à travers les champs

Après le repas de midi, hier, Mario Zatelli a donné à ses hommes une consigne de sieste obligatoire : "Surtout, je ne veux pas entendre parler de jeux de cartes", leur a-t-il recommandé, en fronçant les sourcils. Puis il précisa, à notre adresse : "Vous comprenez, je connais bien mes joueurs, ils se disputent pour un oui ou pour un non. Et même si tous ces éclats de voix sont lancés sur le ton amical, les gars dépensent inutilement de l'énergie. Quand ils arrivent sur le terrain, ils ont ainsi abandonné pas mal d'influx nerveux. Alors, pas d'histoire, ils vont aller dormir..."

Le jeu de boules a été également banni dans les passe-temps d'après-midi. De sorte que le masseur Yansanne, fervent amateur de pétanque, n'a eu que M. Barthélémy et votre serviteur comme partenaire. Même pour la petite histoire, mieux vaut ne pas mentionner les différents résultats.

X X X

Hier matin, M. Molinari, le président de Metz, venu rendre une visite courtoise à la délégation marseillaise dans son motel d'Harconcourt, à quelques kilomètres de Metz.

"Que le meilleur gagne", a lancé le dirigeant messin au moment de prendre congé, ce qui permettra de mettre en évidence sa sportivité et aussi les excellents rapports qui règnent entre les deux clubs.

X X X

Aussitôt levé, le premier souci de Mario Zatelli a été de reconnaître l'état de la pelouse du stade Saint-Symphorien : "C'est exactement le terrain qui vous convient, a-t-il déclaré à ses hommes, ni trop dur, ni trop mou, avec de bons crampons, tout doit marcher à merveille".

Jules Zvunka, le régional de l'étape, que la pluie de la nuit avait quelque peu inquiété, a ainsi poussé un soupir de soulagement. Quand on a la charge d'un certain Nestor Combin, mieux vaut être assuré d'un parfait équilibre...

X X X

Sur les affiches d'avant match, apposées sur toutes les devantures des magasins, les organisateurs avaient écrit le nom de Marseille en lettres énormes, alors qu'il fallait chercher celui de Metz, beaucoup plus modeste.

Un supporter lorrain, à ce sujet, nous a donné son explication : "Pour faire une bonne recette, a-t-il dit, il faut savoir vanter les mérites de l'adversaire. Mais de toute façon avec l'O.M. personne chez nous ne s'y serait trompé..."

X X X

Une petite surprise, hier matin, en ouvrant notre fenêtre : un lapin détendu comme pas un, s'ébattait dans l'herbe à quelques mètres de notre hôtel. Nous en avons fait par un Bernard Bosquier, grand chasseur devant l'éternel, comme chacun sait.

"Bobosse" n'a pas hésité une seconde pour suivre le gibier à la trace. Mais pour une fois, il a dû rentrer bredouille.

Savez-vous pourquoi le petit rongeur à pu continuait sa course au travers les champs ? Il fait trop froid", précisé Bosquier, ce qui était, croyez-nous, une excuse valable.

X X X

Avant de se rendre au stade, Mario Zatelli a convié ses joueurs pour la traditionnelle conférence avant le match.

Nous ignorant, bien sûr, quel fut le thème choisi par l'entraîneur, mais au moment de distribuer les maillots, nous avons vu donner le numéro 6 à Bonnel et le numéro 8 à Bosquier.

Peut-être est-ce cela une indication au sujet de la fameuse tactique annoncée.

Quoi qu'il en soit, Mario ne nous a pas caché l'importance de cette rencontre :

"Mais, a ajouté, j'ai consulté attentivement le calendrier et quelque soit le résultat de ce soir, le championnat sera loin d'être terminé. Cependant, à tout prendre, j'aimerais autant revenir de Metz avec les 2 points de la victoire".

C'est sur ces bonnes paroles que la petite troupe a pris place dans le car, en direction de Saint-Symphorien.

J.F.

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COMBIN et Victor ZVUNKA :

coup d'arrêt à l'O.M.

METZ - Une première constatation : moment ou les spectateurs commencent à arriver au stade Saint-Symphorien, il fait un temps idéal au-dessus de Metz. Les conditions de ce match important, seront donc favorables, d'autant que l'éclairage et la pelouse paraissent aussi en excellent état.

Il planait par ailleurs une petite incertitude au sujet de la composition de l'équipe lorraine : on ne savait pas qui, d'Hausknecht ou de Franquet, porterait le No 6. Finalement ce ne sera ni l'un ni l'autre puisque le poste a été confié à Pérignon.

À l'O.M., pas de problème de ce genre. En absence de Leclercq, Mario Zatelli a conservé les onze vainqueurs de Reims, tout au moins ceux de la fin de partie. La seule modification, là encore, concerne l'attribution de maillots. Le 6 est pour Bonnel et le 8 pour Bosquier, ce qui constitue une petite innovation en la matière. De même que le 9 de Di Caro et le 11 de Keita. Question de tactique sans doute.

Rappelons la formation des équipes :

METZ : Schuth ; Baulier, V. Zvunka, Muller, Rastoll ; Pérignon, Fuchs ; Blaut, Combin, Pauvert, Castellan ; 12me homme : Deferrez.

O.M. : Carnus ; Lopez, Trésor, Zvunka, Kula ; Bonnel, Bosquier ; Gress, Keita, Skoblar, Di Caro. 12me homme : Ropero.

L'arbitre M. Frère.

Quand il donne son premier coup de sifflet, le stade est garni d'une confortable assistance dont pas mal de supporters marseillais, puisqu'on entend : "Qui c'est les plus forts ? Le plus fort c'est l'O.M. !..."

Nous allons bien voir.

 DÉPART EN TROMBE DE COMBIN

Les premières escarmouches sont pour les Messins. Sur coup franc sifflé contre Lopez, Nestor Combin a même l'occasion de faire admirer sa frappe de balle. Mais Carnus est bien placé (3me). Une belle combinaison ensuite entre Castellan et le même combat et la tête de Nestor, dernier servi, passe nettement à côté de la cage marseillaise (5me. Tout ça était très bien joué quand même.

Combin n'en reste pas là.

Et en deux occasions successives, Zvunka et Lopez détournent miraculeusement la balle alors que Carnus était battu.

Metz, de toute évidence, vient de laisser passer une belle chance d'ouvrir la marque.

Après cette série d'alerte, l'O.M. essaie de s'organiser. Édouard Kula obtient deux corners qu'il donne lui-même vers Bosquier, placé en retrait. "Bobosse", de trente mètres, décoche un tir fulgurant que Schuth doit aller chercher, au prix d'une belle détente, sur la gauche de ses buts (15e). C'est le premier tir marseillais, qui n'en soulève pas moins les applaudissements du public.

Un échange avec Di Caro permet ensuite Skoblar de tenter sa chance, mais Josip manque en partie sa reprise, et le gardien messin s'en tir sans dommage (21me).

Georges Carnus, sur le renvoi est à son tour mis à l'ouvrage. Il s'ensuit une situation confuse devant la cage olympienne. Heureusement, Fuchs, en bonne position, enlève trop son tir, et si bien que la première demi-heure est atteinte sans modification au tableau d'affichage. Tout juste peut-on parler d'un léger avantage territorial pour les messins.

UN TIR TERRIBLE

DE NESTOR : BUT !

Mais la situation ne va pas s'éterniser. Combin, malheureux dans ses tentatives en début de match, va prendre une formidable revanche. Mis en possession de la balle à 20 mètres de la cage marseillaise, il résiste tout d'abord à la charge de Zvunka, puis il pivote sur le pied droit, et, du gauche, déclenche en se retournant, un véritable boulet de canon qui va s'enfoncer dans la lucarne des buts olympiens. Carnus, surpris par la soudaineté du tir, n'a pas esquissé le moindre geste de défense.

Metz mène donc par 1-0 (34e).

Abasourdi par ce but de puncheur, l'O.M. est encore obligé de faire face à des situations difficiles avant la mi-temps. Il parvient toutefois à se dégager et n'a qu'une longueur de retard en rentrant aux vestiaires.

 LE DEUXIÈME À VICTOR

ZVUNKA

Quand le jeu reprend, tout est encore possible, mais ce sont toujours les Messins qui sont en position d'attaque.

Il faut encore un tir lointain de Bosquier pour obtenir un corner d'abord et permettre à Skoblar de déclencher de tirs consécutifs qui échouent sur le mur lorrain.

L'O.M., en tout cas, donne l'impression de vouloir refaire surface. Il n'empêche que la défense lorraine est bigrement organisée.

Et rien ne passe.

Même pas un coup franc direct de Keita que Schuth vient capter d'un geste élégant (57e minute).

Les minutes passent ainsi sans que les Lorrains ne cèdent un pouce de terrain.

Schuth a bien l'occasion de toucher la balle sur un nouveau coup franc de Bosquier (67e minute), mais le tir, bien ajusté, était trop lointain pour inquiéter le gardien messin.

Les Lorrains, en revanche, vont avoir beaucoup plus de réussite et, à l'origine, toujours l'extraordinaire Combin en position d'ailier droit Nestor adresse un centre impeccable que Victor Zvunka amortit la poitrine. Puis, avant le retour des défenseurs marseillais, il vise le coin gauche de la cage olympienne. Carnus a beau se détendre, la balle, pour la deuxième fois, secoue les filets (70me minute).

Menée par 2 à 0, l'O.M. est désormais dans une situation pour le moins défavorable. Skoblar est arrêté de façon suspecte dans la surface de réparation, mais le problème demeure car l'arbitre laisse courir.

En fait, malgré les derniers sursauts de l'O.M., ce problème restera insoluble jusqu'à la fin.

Battus sur le terrain de l'île Saint-Symphorien, les Marseillais ont aussi abandonné deux points précieux.

Mais soyons juste, la victoire lorraine ne souffre guère de contestation.

J.F.

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VERNIER

l'entraîneur messin :

"Victoire normale"

Dans le camp messin, c'était bien sur une joie sans mélange.

"Je crois, nous dit l'entraîneur, que nous n'avons pas volé les deux points du succès, les hommes se devaient de réagir après la défaite de Bastia. Ils l'ont fait de magnifique façon, je les félicite et je les englobe tous dans les mêmes éloges. Je dois reconnaître que nous avons passe vu ce soir le meilleur O.M., mais le propre d'une équipe est de savoir profiter de faiblesse momentanée de l'adversaire".

Dans son coin, Nestor Combin était encore félicité par bon nombre de supporters pour son magnifique but.

"Eh oui ! disait le grand Nestor à la ronde, j'ai encore quelques restes dans mon pied gauche. Je suis content pour ma part d'avoir battu cette équipe marseillaise, d'autant que notre succès ne souffre aucune contestation. Mais enfin, conclut l'avant-centre lorrain, l'O.M. ne doit pas désespérer, la route est encore longue avant l'attribution du titre.

J.F.

 

 

 

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