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Résumé Le Provencal

du 13 mai 1973

 UN MATCH NUL DE DUPES

L'O.M. et NICE ont fait

le jeu de NANTES

Enfin, à la 25me minute, le premier tir de la partie !

Devinez qui en était l'auteur ?

Jules Zvunka, tout simplement, le seul olympien titulaire des saisons glorieuses qui n'ait jamais marqué un but, avec Escale et Carnus.

Ce fut aussi le premier arrêt de Baratelli.

Un peu plus tard, Carnus, voulant sans doute démontrer à son remplaçant tricolore qu'il était lui aussi en forme, arrêtait en style le premier tir niçois.

De Revelli ? De Loubet ? D'Erickson ? De Huck ? Non, vous n'y êtes pas : de Vandini.

Pendant tout le temps, c'est-à-dire en gros, pendant la première mi-temps, l'essentiel s'était passé au milieu du terrain, ou les deux équipes avaient massé leurs forces.

L'O.M. dominait, mais Nice, procédant par de vives contre-attaques, avait posé quelques banderilles. Ce n'était sans doute pas le match au sommet espéré il y a déjà plusieurs semaines, ni même un grand match de gala, mais une plaisante opposition entre deux des meilleures équipes françaises de la saison.

Ne soyons pas trop difficiles pour une rencontre à laquelle il manque tout de suite un grand enjeu.

LE DOUBLE PENALTY

DE SKOBLAR.

Après Angers et Bordeaux, l'O.M. allait obtenir son troisième penalty à domicile, entre trois matches consécutifs.

Ce tout dernier est sans doute le moins discutable. Il nous a bien semblé que Vandini avait confondu le ballon et le pied de Keita, en pleine surface de réparation.

Skoblar, hyper nerveux, fut chargé de l'exécution de la sentence. Dans un silence relatif, on vit le ballon, habilement frappé, passer du côté où Baratelli ne se trouvait pas. Mais l'arbitre pour l'une de ces raisons réglementaires qui échappent généralement aux spectateurs, décida qu'il fallait recommencer.

Minute de stupeur dans le stade : ce coup du sort allait-il faire perdre à Josip sa concentration ? Eh bien non : le deuxième tir fut aussi parfait que le premier.

Encore que nous préférerions - et le public avec nous - les buts en mouvement au coup de pied arrêté, cet avantage de l'O.M. à la mi-temps pouvait paraître mérité.

Nice avait commis l'erreur de jouer trop en défense, dans la crainte des actions supposées diabolique de Keita et Skoblar ; et l'O.M., sous l'impulsion de Keita, Skoblar et Bosquier, "libéro" très offensif avait eu les meilleures occasions de conclure, même si l'on estime que dominer n'est pas forcément gagner.

KEITA RATE LE K. O.

En deuxième mi-temps, le match devait changer de visage. Nice, passant la vitesse supérieure, s'assurait le plus souvent la maîtrise du jeu. On vit soudain les vagues blanches déferler vers le but de l'O.M., à la vitesse de Huck, de Loubet, de Jouve... et d'autres quittés.

Cependant, cette médaille ayant son revers, l'O.M. contraint par la force des choses à jouer en contre-attaque, faillit bien prendre un nouvel avantage, qui, cette fois, eut été décisif.

Deux fois sur une relance de Skoblar et un centre de Kula, Keita, du pied d'abord, de la tête ensuite, rata le KO d'un rien. D'un de ces centimètres trop a droite ou trop à gauche qui font que les supporters vous critiquent, alors que, dans le cas contraire, vous auriez été le héros du match.

Donc, pendant de longues minutes, le match, devenu à prédominance niçoise, oscilla le 1 à 1 et le 2 à 0. On pensait qu'aucune des ces solutions ne serait la bonne, et que l'O.M. allait conserver sa petite mais précieuse victoire sur penalty, quand, à une minute de la fin, Zvunka eu la mauvaise chance de dévier hors de portée de Carnus un tir de Loubet.

Sacré Charly, tout de même !

DEUX ÉQUIPES

DE VALEUR ÉGALE

D'une manière plus générale que peut-on penser de cette rencontre ? La première idée venant à l'esprit et que, cette saison, Nice et l'O.M., avait des moyens et des méthodes de jeu très différentes sont de valeurs sensiblement égales.

Deux fois, match nul, un point d'écart l'avantage de Nice, à deux journées de la fin, et une même élimination en coupe de France. C'est l'égalité presque absolue.

Nice possède une équipe plus homogène que celle de l'O.M. dans la mesure où entre ces vedettes, tel Ericksson et les autres joueurs la différence n'est jamais écrasante. D'ou un jeu plus lié, plus collectif, et partant plus spectaculaire.

L'O.M., au contraire, paraît trop souvent coupé en plusieurs blocs. Cela est du au fait que la majorité de ses joueurs sont incapables de manoeuvrer à la même vitesse d'exécution que Skoblar et Keita.

Une fois de plus, quand le rythme de la partie s'éleva, le milieu de terrain olympien fut incapable de suivre le mouvement.

Ce n'est pas une nouveauté, on n'avait pu constater à peu près la même chose durant toute la saison.

LA BONNE AFFAIRE

POUR NANTES

Quels furent les hommes les plus en vue de ce match, devenu d'un niveau moyen en définitive, compte tenu de la qualité des deux équipes ?

À Nice, le trio central de la défense : Quittet, Isnard et Camerini, ont eu le grand mérite de museler le plus souvent Keita et Skoblar.

Certes, les moyens utilisés ne furent pas toujours licites, mais, en 1973 et en France, ce que nous vîmes hier soir d'irrégulier de part et d'autre de dépassa pas une honnête moyenne.

Pour le reste de l'équipe niçoise, Ericksson confirma encore une fois qu'il était l'un des grands maîtres d'entre jeu.

À l'O.M., Bosquier mérite le numéro 1, et si Skoblar et Keita ne formèrent pas un tandem de rêve, il faut reconnaître que leur tâche était difficile.

Bref, la saison est pratiquement terminée. Ce match nul fait le bonheur de Nantes, lequel n'en avait nul besoin d'ailleurs.

Il reste, tout en préservant une troisième place qualificative pour la Coupe de l'UEFA, à préparer le prochain l'exercice.

 Maurice FABREGUETTES

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René Gallian : "Pas de regrets

après la victoire nantaise"

On sait comment les choses se présentaient pour l'Olympique de Marseille : le dernier objectif du champion déçu été d'obtenir une place en Coupe de l'Union Européenne.

Pour cela, il lui aurait fallu éviter à tout prix d'être battu par Nice, car on ne peut augurer de ce qui arrivera d'ici trois semaines à Nîmes, et enfin, à l'occasion du dernier match qui se jouera au stade vélodrome contre Sedan.

À cet égard, bien qu'il soit toujours très décevant d'encaisser un but en fin de partie, et en quelque sorte de concéder le nul in extremis, on ne se montrait pas spécialement déçu ni amère dans les coulisses de l'équipe marseillaise.

Le premier dirigeant que nous avons rencontré était le président Gallian, qui nous a dit :

"Non, je ne suis pas spécialement déçu, à vrai dire nous ne conservions pas un grand espoir de garder notre titre. De toute façon, la courte victoire de Nantes sur Sedan nous enlève tous les regrets que nous nous aurions pu avoir. Quant à la partie elle-même, disons qu'elle me laisse mi-figue mi-raisin comme on dit. Une bonne mi-temps d'abord, des efforts au début de la seconde qui auraient pu nous permettre d'enlever la décision. Dans l'ensemble, une bonne deuxième période de Nice, qui justifie le résultat".

Nous avions eu, quelques minutes auparavant, dans les couloirs du stade une brève conversation avec M. Loubet père. Ce dernier nous avait relevé que des conversations très poussées allaient avoir lieu dans la soirée entre les parties intéressées, soit l'OGC Nice et l'O.M. et son fils, dans le but d'arriver à la conclusion du transfert. M. Loubet nous avait dit :

"Evidemment, Charly est encore sous contrat pour trois ans avec Nice. Mais, à ce sujet, il existe un règlement et il y a un tarif. Donc, il n'y a aucune raison pour que l'affaire ne se fasse pas si l'OM est d'accord".

Le président Gallian ne parut extrêmement surpris de ce que nous lui disions. Il nous répondit :

"Je ne suis absolument pas au courant de tels pourparlers. Je vous donne ma parole que je ne dois rencontrer personne dans la soirée, pas plus que les dirigeants de Nice que la famille Loubet."

On en est là.

oOo

Dans les vestiaires de l'O.M., Mario Zatelli se refusait plus ou moins à répondre aux nombreuses sollicitations de nos confrères des radios nationales ou périphériques. L'entraîneur de l'O.M. allait cependant nous dire :

"Non, je ne suis pas vraiment déçu. Pour cela, il aurait fallu que je conserve l'espoir que nous pouvions encore rejoindre Nantes. Il n'en est rien. Je trouve cependant que tous nos supporters sont extrêmement difficiles. Je pense qu'ils ont vu tout de même un bon match, une bonne première mi-temps, d'autre part. Il me semble que si la réussite avait couronné nos efforts au début de la seconde mi-temps nous l'aurions emporté sans problème, ce qui ne nous aurait d'ailleurs pas servi à grand-chose. Nice est bien revenu à la surface, mais il est dur encaisser à quelques minutes du coup de sifflet final un but aussi heureux et marqué dans de pareilles conditions.

"Maintenant, je vais donner trois jours de repos à nos hommes. Le championnat reprendra seulement le 19 mai, avec notre match à Nîmes. Nous nous y rendrons décontractés, et, autant que possible, pour y faire un bon résultat et donner le meilleur spectacle".

Nous avons évidemment demandé pourquoi, à vingt-cinq minutes de la fin, il avait choisi de faire sortir Daniel Leclercq pour permettre à Bracci d'entrer en jeu.

La question n'eut pas l'air de lui faire tellement plaisir, mais il nous répondit tout de même :

"Eh bien, tout simplement parce que je m'étais aperçu que depuis un bon moment le numéro 7 niçois, Camerini, faisait un peu près ce qu'il voulait au milieu du terrain. D'autre part, je pense que Daniel Leclercq, par le poste qu'il occupe, a fait beaucoup d'efforts depuis le début de la saison et au cours de ces dernières semaines.

"Il m'a paru logique de faire entrer en jeu un homme frais. Quant au choix de celui que j'ai fait sortir, de toute façon, on n'aurait pas manqué de me le reprocher.

"Certains estimaient, en effet, que j'aurais dû remplacer Ropero. Ce dernier ne m'avait pas fait une mauvaise impression à son aile droite, en multipliant des centres, dont certains se sont avérés dangereux".

oOo

Les joueurs de l'O.M., quant à eux, étaient évidemment navrés d'avoir laissé échapper la victoire au cours des ultimes minutes.

Les défenseurs tentaient de nous expliquer ce qui s'est passé à l'exemple du capitaine Zvunka :

"Charly Loubet a tenté sa chance, sans trop de conviction à mon avis. La balle, tourmentée, est partie à ras de terre. Elle est passée entre les jambes de Marius Trésor. Je l'avoue que j'ai été complètement surpris et je l'ai moi-même laissé filer malheureusement dans le coin du but de Carnus".

Édouard Kula, qui avait tenu un poste inhabituel et s'y était fort bien comporté nous expliquait :

"Il est toujours difficile de s'adapter à un poste qu'on n'a pas tenu depuis longtemps. Songez que cette place au milieu du terrain je ne l'avais plus occupé depuis le match de Lyon, à la fin de la saison dernière, et celui de Paris, au début de celle qui nous occupe. De toute façon, il ne peut y avoir de miracles. J'estime avoir rempli convenablement le contrat qui j'avais été proposé".

Daniel Leclercq lui, n'était pas précisément d'excellente humeur. Il est toujours difficile pour un joueur d'accepter d'être remplacé au cours du dernier quart de la partie, après avoir donné, jusque-là, le meilleur de lui-même. Et il disait simplement :

"A vrai dire, je ne comprends pas pourquoi on m'a choisi, moi, personnellement. Je ne proteste pas. Je m'incline."

Puis, son sens de l'humour nordiste reprenant ses droits, le grand Daniel nous dit :

"Je n'ai plus maintenant qu'à venir m'entraîner demain matin tout seul, pour attraper les vingt minutes que j'ai perdues ce soir".

Salif Keita apportait la conclusion de cette soirée qui n'avait pas été très heureuse.

"Évidemment, j'ai eu deux balles de but au début de la seconde mi-temps., Mais je n'ai pu en tirer parti. Ce sont des choses qui arrivent."

Louis DUPIC 

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Jean SNELLA :

"Un résultat qui n'arrange personne"

Jean Snella le très calme et très pondéré entraîneur niçois, a accueilli le résultat avec sa philosophie habituelle.

Au moment où il traversait la pelouse pour gagner le vestiaire, il avait appris, comme ses adversaires marseillais, le résultat obtenu par Nantes contre Sedan qui coupait court à toute équivoque. Il nous disait :

"Comme je l'avais dit à mes joueurs, résultats d'aujourd'hui et le pire qui pouvait nous arriver, tout comme à nos adversaires marseillais. Pour que nous ayons pu conserver, les uns comme les autres, une chance de rejoindre Nantes à la faveur d'une défaillance de ce dernier, il aurait fallu que nous emportions ou que les Marseillais l'emportent.

"De toute façon, la victoire de Nantes sur Sedan nous enlèvera beaucoup de regrets. Mais enfin, pour nous, c'est une soirée de dupes.

"Je crois que nous avons joué une bonne seconde mi-temps qui justifie le résultat. J'estime même que nous aurions pu l'emporter en fin de match.

"En première mi-temps, nous avions joué sur un rythme un peu moins élevé, tout simplement parce que l'O.M. était parti assez fort et qu'il nous fallait, en quelque sorte prendre la mesure de notre adversaire. Lorsque ce fut fait, j'estime que nous avons eu la partie en mains".

Beaucoup plus heureux était Charly Loubet, un peu parce qu'il risque de revenir à Marseille et réalisé une bonne affaire, qui est actuellement en cours, malgré tous les bruits contradictoires, mais aussi parce qu'il avait marqué, devant son ancien public le but qui donnait le match nul à son équipe et il nous dit tout simplement :

"Pour moi, finalement, c'est une bonne soirée, marquer un but à Marseille, c'est toujours un plaisir".

Et se retournant vers Georges Carnus, il lui dit en riant aux éclats : "Je te l'avais bien dit que je t'en marquerai un."

L.G.

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René GALLIAN provoqué

A la fin du match, le président René Gallian fut pris à partie par un groupe de supporters mécontents et porteurs de pancartes.

Manifestement provoqué, le président répliqua avec son énergie habituelle et finit par mettre les rieurs de son côté.

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Charly Loubet in extremis (1-1)

Un O.M. - Nice au Stade Vélodrome, par une belle soirée de mai, ce ne pouvait être qu'une affiche assez peu ordinaire. Même si la seule deuxième place était en jeu.

Les spectateurs marseillais ne s'y sont pas trompés. Et les Niçois non plus d'ailleurs, à en juger par les multiples banderoles brandies en honneur du club azuréen.

Nous avons vu les joueurs des deux camps quelques instants avant le coup d'envoi. Chacun est apparu dans pas soucieux, mais du moins préoccupé, tous nerfs tendus par la prochaine empoignade.

Dans une ambiance électrique, une atmosphère digne des grands derbies du Sud-Est, Marseillais et Niçois étaient donc conscients de l'enjeu et de son importance.

Dommage que les uns et les autres aient perdu tant de points d'une façon aussi stupide. Enfin, laissons les regrets de toute manière inutile. Place à l'action.

UN PREMIER

QUART D'HEURE ÉGAL

A l'O.M., c'est Le Boedec qui occupe la place de l'arrière gauche. L'entraîneur niçois, lui, n'a pas changé un élément dans la formation annoncée, Van Dijk étant, comme prévu, sur le banc des remplaçants.

Les premières banderilles sont pour les Niçois. Mais c'est l'O.M. qui obtient le premier corner par Keita. On ne tarde pas à s'apercevoir cependant que la bataille du milieu de terrain sera déterminante. Il y a en effet beaucoup de monde dans le compartiment intermédiaire.

Pour le moment, en tout cas, la rencontre tient toutes ses promesses, bien qu'on n'ait pas assisté, au début de dix minutes, à une réelle association de but. Chorda tire bien de trente mètres, Trésor d'un peu plus près, mais tout cela ne permet pas de dire qu'on est vraiment entré dans le vif du sujet.

En fait, le premier quart d'heure a été plutôt une période d'observation, et jusque-là, c'est une égalité absolue.

L'O.M. ACCÉLÈRE

Une bonne occasion à noter pour l'O.M. Une remise de Skoblar pour Keita met Salif en position, mais Camerini arrive le premier sur la balle. La plus belle action et à mettre toute fois à l'actif de Zvunka qui tire dans sa foulée obligeant Baratelli à dégager sur la gauche de ses buts (25e).

Autrement dit, les débats ont monté de quelque ton grâce à une subite accélération de l'O.M. Un centre de Skoblar de l'aile gauche arrive même sur la tête de Ropero et la défense niçoise connaît un moment de panique. Un rush de Loubet sur la droite crée la même situation dans le camp d'en face, mais toujours rien de tranchant à signaler.

PENALTY ET BUT

DE SKOBLAR

Un avertissement de l'arbitre à Camerini pour avoir retenu Keita par le maillot, un tir de Vandini dans les mains de Carnus sont ensuite le prélude à ce que l'on peut appeler le tournant du match : la balle passe dans plusieurs pieds Soblar crée une ouverture sur Keita qui, à son tour, talonne sur Leclercq. Daniel file au but, mais Vandini, dans un dernier réflexe de défense, le fauche dans la surface de réparation. M. Hélies n'hésite pas une seconde et désigne le point de penalty. Skoblar, chargé de réparer la faute, tire une première fois avec succès, mais l'arbitre a jugé le coup litigieux et demande à Josip de recommencer. Et pour la deuxième fois, le buteur olympien ne laissait aucune chance à Baratelli (44e).

L'O.M. entre donc aux vestiaires avec un petit but d'avance.

NICE DOMINE.

L'équipe marseillaise repart d'ailleurs en trombe.

Ropero centre de la droite vers la gauche pour Skoblar. Josip met au centre dans les pieds de Keita qui reprend de volée, presque à bout portant. Il faut alors un extraordinaire réflexe de Baratelli pour repousser du pied cette balle brûlante (47e minute).

Le gardien niçois, de toute évidence, bien de sauver son équipe.

Trésor, lui aussi, évite le pire en dégageant en deux occasions successives à la barbe des attaquants niçois. De sorte que le petit but olympien ne constitue toujours qu'une maigre avance. Il faut même signaler que Nice a repris du poil de la bête depuis quelques minutes. Un tir de Chorda, heureusement à côté, est même tout indiqué pour le confirmer.

LOUBET EGALISE.

C'est le moment que choisit Snella pour faire entrer son attaquant de réserve : Van Dyjk remplace en effet Vandini (63e minute) ce qui n'empêche pas Kula d'effectuer un bon centre pour la tête de Keita, mais la reprise passe de peu à côté (65e minute).

Zatelli, à son tour, veut utiliser son 12e homme. Il appelle Bracci à la place de Leclercq (74e minute).

Et l'O.M. essaie de gagner le plus de temps possible, ce qui ne plaît pas toujours au public.

La tactique, malheureusement, ne sera pas payante.

Alors qu'il reste à peine trois minutes à jouer, un tir violent de Loubet surprend toute la défense marseillaise. La balle frappée avec force, comme nous l'avons dit, heurte au passage la jambe de Zvunka et roule dans les filets, hors de portée de Carnus.

Voilà comment l'O.M. a perdu bêtement un nouveau point sur son terrain.

Mais tout le monde sait, hélas ! que c'est désormais d'une importance toute relative.

Jean FERRARA

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