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Résumé Le Provencal

du 25 août 1973

 

Soirée dramatique pour l'O.M.

 qui égalise in extremis contre Nancy (2-2)

Frappée puissamment par Castronovo, la balle ricocha sur le mur marseillais, le traversa et Carnus, pris à contre pied, ne put que mesurer l'étendue des dégâts !

Une longue bordée de sifflets monta du public qui avait depuis le milieu de cette première mi-temps commencé à manifester bruyamment son désappointement légitime.

L'O.M. venait d'encaisser en trois rencontres son cinquième but sur coup de pied arrêté et nous voulons bien admettre qu'une sorte de fatalité s'acharne actuellement dans ce domaine sur cette malheureuse équipe marseillaise.

Mais enfin, disons qu'elle ne met pas la chance de son côté en se comportant avec aussi peu d'attention sur des actions aussi élémentaires et ce n'est pas la faute de l'entraîneur, ni du président et encore moins des journalistes si les joueurs sur un coup franc de face à la limite, oublient de serrer les jambes.

Évidemment, O.M., dont on connaît les soucis, n'a pas besoin de ce coup du sort, mais bien qu'ayant bénéficié de plusieurs actions fort nettes, ils n'avaient jamais réussi à prendre les choses en main face à un adversaire qui prenait confiance au fil des minutes.

LA PEUR AU VENTRE

Il est certain que la sévérité des critiques encaissés après la cruelle défaite de Nîmes, avait incité les joueurs marseillais à la prudence. Mais on peut être prudent, et même vigilant, sans laisser un trou de plusieurs dizaines de mètres entre une défense massive et trois attaquants complémentent isolés.

En maintenant dans son camp une majorité de joueurs, l'O.M. y amenait automatiquement un nombre égal de joueurs lorrains qui n'en espéraient pas tant et devaient, en revenant aux vestiaires avec leur petit but d'avance, se pincer pour se prouver qu'ils ne rêvaient pas.

Pas extraordinaire peut-être cette équipe de Nancy, qui nous parut du niveau de ses devancières, mais pleine de bonne volonté, vive, alerte, remuante, avec des joueurs toujours disponibles et toujours en mouvement, et des chefs de file de bonne valeur comme Vicq, Bauda, Herbet et Castronovo. Il est logique qu'un garçon solide, rapide et vaillant comme Ange Di Caro ait été bien accueilli à Nancy et se soit vite intégré au jeu primesautier de sa nouvelle équipe.

DE FAUSSES ESPÉRANCES

Il est probable que les Marseillais durent entendre au vestiaire quelques paroles bien senties, car on les vit à leur retour sur le terrain dans de meilleures dispositions. La ligne intermédiaire appuyait de plus près son attaque, et le résultat ne se fit pas attendre, puisque Kuszowski, le Lorrain, égalisa, servi par Skoblar sur un tir du gauche très classique.

On pouvait penser alors que l'O.M., qui avait toute une mi-temps pour faire la différence, avait pris la mesure de son adversaire et qu'il allait s'envoler vers la victoire, et pourquoi pas vers le "bonus" ?

Mais décidément, rien ne va plus, et les espoirs du public allaient être cruellement déçus. On n'est jamais trahi que par les siens. Ange Di Caro allait être à l'origine d'un deuxième but qui faisait mal, avec son tir repoussé dune manchette par Carnus, malheureusement en direction du malin Castronovo.

LE PRIX DU COURAGE

Il restait encore vingt minutes à jouer, et si Skoblar et Magnusson furent tout d'abord en mesure d'égaliser, Flores doit encore regretter le tir qu'il rata quelques minutes après être entré en jeu et qui aurait mis fin à tout problème. Il doit y avoir une prime au courage malheureux.

Alors que les joueurs de Nancy jouèrent au chat et à la souris au cours des dernières secondes, l'O.M. arracha littéralement l'égalisation à la façon d'une ligne de trois-quarts de rugby. Mais il faut bien le dire, avec la complicité de Vicq, déviant hors de portée de son gardien Fouché un ultime tir de Franceschetti. Un but inespéré qui n'eut pourtant pas le don de désarmer les mécontents qui s'attaquèrent longtemps dans la nuit tiède pour crier leur mécontentement et réclamer évidemment la démission du président.

Hier soir, il s'est passé exactement ce que nous redoutions pour l'O.M. Une performance médiocre venant après une mauvaise, à Marseille, cela se pardonne difficilement... C'est pourtant seulement dans le calme qu'on pourra trouver les solutions pour redresser la situation.

Louis DUPIC

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M. GALLIAN : "Je ne méritais pas ça"

Au coup de sifflet final, alors que la foule s'écoulait et que des cris plus ou moins hostiles fusaient dans le stade, nous étions à côté de Robert Buigues, qui avait suivi la rencontre depuis les tribunes.

Le visage plâe, hochant la tête, le Marseillais était visiblement déçu du résultat.

"Sans doute n'avons-nous pas fait un match extraordinaire ce soir, mais il faut avouer d'un autre côté que le public ne nous a guère soutenu".

Un peu plus tard, alors que la porte des vestiaires étaient encore fermée, nous bavard durant avec Raymond Keruzore, l'autre absent du match.

Lui aussi avait entendu les manifestations de la foule, et toutes ces réactions l'avaient visiblement touché.

"Je ne comprends pas, nous disait-il en hochant la tête, pourquoi les spectateurs ont été, ce soir, si hostile à notre équipe. Ce n'est pas dans ces conditions que nous parviendrons enfin à nous exprimer".

Lorsque la porte des vestiaires s'est ouverte, nous avons trouvé le président Gallian qui, de son côté, essayait de reprendre ses esprits, après une soirée mouvementée.

"Je sais bien que notre équipe a fait un mauvais match. Mais enfin, est-ce de ma faute ? Vous savez, j'aimerais bien être sur le terrain, pour courir et marquer des buts de la tête. Mais, désormais, c'est une tâche qui ne m'incombe plus. Les spectateurs, en me montrant une telle hostilité, ont rendu un mauvais service à leurs joueurs favoris. Nous avons manqué de réussite. Notre milieu de terrain n'a pas rempli son rôle comme il le devait, mais, je le répète, je ne suis pour rien dans toutes ses affaires. Il faudrait que les supporters le comprennent, enfin, pour que nous puissions évoluer dans un meilleur climat. Je pense pense une chose : ce ne sont pas les manifestations de ce genre qui m'obligeront à partir. Au contraire..."

BONNEL :

"UNE GRANDE DÉCEPTION"

Joseph Bonnel, pour sa part, était entouré d'une nuée de journalistes.

L'entraîneur, le regard triste, ne s'efforçait pas moins d'analyser cette rencontre :

"C'est un mauvais match, disait-il, il ne faut pas chercher d'excuses. Le public a manifesté son mécontentement et je me mets un peu à sa place. Il vient ici pour voir du bon football et, ce soir, il n'a guère été gâté".

- Vos joueurs ont donné impression d'être fatigués.

"Oui, en effet. Pourtant, depuis Valence, nous n'avons plus disputé de rencontre officielle. À l'entraînement, je m'étais efforcé de doser les efforts. Disant que le résultat est plutôt négatif. Dans les jours prochains, nous chercherons ensemble qu'elles ont été les principales lacunes.

"eJ, vous fait remarquer que vous avons encore encaissé un but sur coup de pied arrêté. Pourtant, nous avions travaillé, pas plus tard qu'hier au soir, dans une ultime séance de préparation. Mais, enfin, ce n'est pas ce seul but qui est la cause de notre mauvaise performance. C'est dommage, parce que je viens de consulter les résultats du jour, et pas mal d'équipes de têtes ont aussi enregistré des échecs. Je suis donc très déçu, à la fois par le résultat et, bien sûr, par la manière. J'espère que cette carence collective de sera que provisoire. D'ailleurs, dès la mi-temps, j'avais mis mes joueurs en garde de façon autoritaire. Il fallait réagir et effacer la mauvaise impression de la première mi-temps.

Maintenant, il faudra nous rattraper à Nice, où les conditions, évidemment, ne seront plus du tout les mêmes.

Le point de vue des joueurs, à commencer par oRger Magnusson

"Nous avons mal joué, c'est tout, nous a dit le Suédois. Je connais bien le public marseillais. Si son équipe n'est pas en mesure d'offrir du bon spectacle, il siffle, et le le comprends un peu. Ce soir, nous avons tous mal joué. Vous dire pourquoi ? Je ne le saurai exactement. Tout a mal marché au début. Nous n'avons pas réussi à nous décontracter. Vous connaissez la suite".

Le Boedec, pour sa part, était devant la glace ou il avait commencé à se raser :

"L'équipe était amorphe, c'est exact, nous n'avions pas de jus, mais je vous le demande, est-ce la faute du président, de l'entraîneur ?

"Moi aussi je reconnais que nous avons fait un mauvais match. Nous sommes les premiers fautifs. Mais ce n'est pas chic non plus de la part de notre public qui n'a pas choisi la meilleure façon de nous encourager. eJ vient de discuter avec Ange Di Caro. Il me disait qu'à Nancy, sa nouvelle équipe, était menée trois à zéro par la Roumanie et que les spectateurs continuaient malgré tout à la supporter. C'est peut-être ce qui manque vraiment chez nous".

Jules Zvunka, qui était dans les vestiaires, n'était pas content, lui, d'avoir entendu tous ces bruits hostiles.

"Il faut faire quelque chose, a affirmé l'ancien capitaine, sinon notre club va retomber dans l'anonymat. Nos supporters devraient comprendre qu'une équipe a des hauts et des bas, et c'est justement dans les mauvaises périodes qu'on a le plus besoin d'encouragement".

Franceschetti, comme devant Sochaux l'an passé, avait réussi à obtenir une égalisation inespérée :

"Hélas, ce n'est pas suffisant, disait le sympathique Georges. Nous avons mal joué et je n'arrive pas à comprendre ce qui a bien pu se passer ce soir".

- Est-ce normal ELAINNU

- Est-ce que le moral de l'équipe était plus ou moins atteint ?

- Non, je ne pense pas que nous ayons pensé à autre chose en rentrant sur le terrain. Nous n'étions pas en bonne condition, voilà tout. Si on avait pu accélérer, je pense fermement que ce match était à notre portée.

Ce point de vue était partagé par Josip Skoblar :

"Incroyable, nous disait le buteur yougoslave. Nous avions tous les jambes lourdes et en fin de compte nous n'avons pu réussir pas grand-chose de bon".

Nous avons consulté le masseur, M. Castellonese, pour avoir des nouvelles des éventuels blessés.

"Le plus touché est Bosquier, nous a dit le masseur. Il a reçu un coup sur le pied. Trésor, lui aussi, à un genou douloureux, mais c'est beaucoup moins grave".

Jean FERRARA

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Le fait du match

Le mal olympien

Les Marseillais savaient bien que les Lorrains ne venaient pas au Stade Vélodrome en victimes expiatoires, car eux aussi avaient fait un démarrage trop lent dans ce championnat 1973-74.

Ils avaient donc abordé cette rencontre avec une certaine méfiance, disons-le toute normale, et il n'était pas question pour eux de sortir couverts de panache, mais ils comptaient sans doute étudier les réactions de leur adversaire et les battre à l'usure.

Mais ce programme prudent et, à première vue plein de bon sens, a été royalement battu en brèche par les Lorrains qui ne l'entendaient pas de cette oreille, et qui ont compris bien vite que les Olympiens avaient, eux aussi, d'importantes failles dans leur système de jeu.

À la 42ème minute, se produit l'éclair qui fit comprendre aux hommes de Rodin qu'ils pouvaient ramener un ou deux points de leur voyage en Provence. Castronovo, en réussissant l'exploit, malgré un mur de joueurs, réveillait ses hommes et plongea les Marseillais dans le doute le plus absolu.

Ces derniers se demandaient s'ils avaient vraiment perdu le contact avec les ténors du championnat, et s'ils allaient retomber dans la médiocrité des formations moyennes.

Mais un mal flagrant paraît affliger les Marseillais : un manque total de condition physique.

A.D.

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Ange DI CARO :

"Un point, ce n'est pas mal..."

Evidemment, la joie la plus totale régnait dans le camp nancéien après l'excellent match nul de cette formation venait d'obtenir au stade vélodrome.

Albert Batteux, le directeur sportif, nous déclara avec un large sourire :

"En venant à Marseille, les Lorrains n'étaient pas tellement rassurés, ils se demandaient même s'ils n'allaient pas prendre un carton, car ils étaient persuadés que les Marseillais voulaient se venger du lourd échec subi à Nîmes. Ils ne croyaient donc pas beaucoup à la victoire. Au fil des minutes, ils ont changé d'opinion, mais c'est encore pour eux un beau rêve ! Et je pense qu'ils auraient pu marquer un troisième but et remporter la victoire !"

L'entraîneur Rodin était également satisfait.

"Avec un peu de chance nous aurions enlevé la victoire, car nous avons mieux joué que les Marseillais, et nous avons eu quatre ou cinq situations de but extrêmement favorable ! Ce qui m'a beaucoup plus, c'est que l'équipe a fourni son meilleur match de la saison au point de vue collectif, et a été beaucoup plus décontracté que d'habitude."

Précheur nous a dit de son côté : "Nous avons bien répliqué aux Marseillais et nous avons joué mieux que nos adversaires, dommage que nous n'ayons pu remporter la victoire".

L'ex-Marseillais Ange Di Caro était enchanté de la soirée : "Je crois que nous avons donné mieux qu'une bonne réplique à Marseille. Un point, ce n'est pas mal, mais je crois que nous aurions mérité d'en ramener deux en Lorraine !"

Vicq s'écriait de son côté : "Moi, aussi surprenant que cela paraisse, je ne suis pas content du résultat car sur le regard de la partie le match nul est chanceux pour Marseille".

Alain DELCROIX

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CASTRONOVO (43e et 70e) KUZO (50e) et FRANCECHETTI (88e)

L'O.M. a frôlé le pire

Le cinquième match de la saison 1973-74, comme on pouvait le prévoir, n'a pas attiré au Stade Vélodrome, la foule des grands jours. Des médiocres résultats enregistrés par l'O.M. au cours des dernières semaines sont les principaux responsables de cette désaffection, que l'on espère passagère, mais également le mauvais temps n'a pas incité les amateurs du ballon rond de la région, à parcourir de nombreux kilomètres, sous la pluie.

Aussi l'arbitre a-t-il donné le coup d'envoi devant 8.000 spectateurs à peine.

Les joueurs olympiens sont confiants ; non seulement ils croient à la fin de la série noire, mais encore à une victoire avec "bonus".

Les Nancéiens vont sans doute se montrer prudents. Ils sont un peu traumatisés par un départ dans l'épreuve qui ne correspond pas du tout à leur espérance.

Kuszowski expédient le premier shoot contre les Nancéiens et c'est normal, car il est lui-même un ancien Nancéien.

Formica est obligé de concéder le premier corner de la partie à Magnusson qui donne sur la tête de Leclercq, mais celui-ci envoie le ballon en dehors de la cage.

Dans les minutes qui suivent, le gardien marseillais Carnus est en difficulté. En effet, sur une passe en arrière de Franceschetti, un nancéien s'infiltre et oblige le gardien olympien à mettre la balle en corner (5e minute).

À la 9e minute, l'O.M. réagit violemment : Magnusson donne un joli centre à Kuszowski ; ce dernier expédie un bolide d'une cinquantaine de mètres et le gardien Fouché se dégage magnifiquement et détourna la balle en corner.

Carnus est encore en danger et Leclercq se fait applaudir par une magnifique transversale, Skoblar déborde la défense nancéienne et tire dans sa foulée sur le gardien (11e mn).

Castronovo se fait apprécier par joli tir sur Carnus (14e). Si l'O.M. manifeste une certaine domination territoriale, Nancy, néanmoins, fait jeu égal.

La 23e mn, Lopez donne la balle à Magnusson qui se débarrasse de son garde du corps et fait un centre au cordeau splendide de précision. Celui-ci est repris par Skoblar et logé dans la cage lorraine. C'est un but, mais celui-ci est refusé par l'arbitre pour hors jeu.

Quelques instants après, Franceschetti, en position d'avant-centre est gêné par Fouché qui lui plonge dans les pieds et le Marseillais est obligé d'envoyer la balle en dehors de la cage (24e mn).

Leclercq entame un raid solitaire qui n'aboutit par. L'O.M. ne parvient pas à s'imposer. L'équipe de Bonnel peine.

La première demi-heure de jeu va être atteinte sur le score nul et négative de 0 à 0.

Puis sur un essai de Magnusson, le défenseur nancéien Prêcheur mais la balle en dehors.

Une plus tard, c'est son camarade Palka qui exécute une longue montée terminée par un shoot vicieux que Carnus met en corner (32e).

Nancy commence à s'enhardir devant la mollesse marseillaise.

Chevenoto veut lober Carnus mais celui-ci, heureusement, est à la parade (35e).

Di Caro, en position d'avant-centre tente de fusiller Carnus qui repoussa balle des deux mains à faible distance. Les Lorrains font le forcing mais les Marseillais ne réagissent plus avec assez de force.

Skoblar essaie de faire quelque chose, mais il est vite bloqué par trois défenseurs lorrains.

Chevenoto botte sur la transversale (39e) et à la 42e ce que l'on redoutait se produit : sur un coup franc, la défense marseillaise fait le mur, Castronovo botte au-dessus et trouve l'ouverture dans le coin droit de la cage de Carnus. C'est le premier but de la partie : Nancy, 1 O.M., 0.

Les Marseillais retournent au vestiaire copieusement sifflés par le public.

Les spectateurs se posent des questions, Nancy va-t-il accroître son avantage, Marseille va-t-il réagir ?

À la réponse, Leclercq expédie un joli tir qui est dégagé par Fouché (46e).

Un cafouillage se produit devant la cage de ce gardien, et la 50e, clameur dans les travées : Skoblar s'infiltre dans les 18 m. adverses, donne la balle à Kuszowski qui envoie un bolide. Fouché est battu. Nancy : 1 Marseille : 1.

Les supporters marseillais respirent mieux, les olympiens sont toutefois nerveux, mais plus dangereux qu'en première mi-temps. Magnusson à son tour tente sa chance sur Fouché, les Marseillais semblent se réveiller, il était temps !

Mais ensuite le jeu devient haché et inconsistant pendant une bonne dizaine de minutes.

65e Castronovo donne un coup franc dangereux sa balle évite le mur des joueurs mais manque la cage.

Le jeu est dépourvu de qualité, et décousu. Les Marseillais sont encore en difficulté sur une phase confuse, 67e, Bauda s'empare de la balle. Carnus parait battu, mais Lopez sauve sur la ligne.

Ce n'est que partie remise, à la 78e, Di Caro shoote dans sa foulée, Carnus renvoie la balle d'une manchette, mais Castronovo surgit, récupère la balle est réussi le deuxième but lorrain. Nancy : 2 O.M. : 1.

Le sursaut de l'O.M. n'a été qu'un feu de paille. À la 75e, Florès qui remplacé Di Caro descend tout seul vers la cage marseillaise, et il manque d'ajouter un troisième but pour Nancy. Carnus, heureusement sauvé in extremis.

Skoblar échoue de peu devant Fouché (82e). On croit la victoire de Nancy lorsqu'à la 89e minute Franceschetti, dans un sursaut égalise pour Marseille.

Alain DELCROIX

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