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Résumé Le Provencal

du 28 janvier 1974

 

L'O.M. aurait mérité le bonus...

... contre le fantôme de NICE

 

Les commentaires

On nous a certainement trompé. Il paraît que Huck, Molitor, Loubet, Ericksson, Adams... et autres internationaux dont les transferts firent grand bruit, étaient sur le terrain.

Vous en êtes-vous aperçus, vous qui étiez au Stade-Vélodrome hier après-midi ? Nous pas.

Même en regardant le match avec une loupe, ils furent indivisibles, inexistants, jouant, dans leurs moins mauvais moments, comme le feraient des vétérans.

Le plaisir que nous a procuré cette indiscutable victoire olympienne, obtenue à l'abordage, est tempérée par la démission collective d'une partie de notre élite nationale.

"C'est ça, le football français !" Ne pourrait s'empêcher de penser un observateur neutre.

Pauvre équipe tricolore ! Avec de pareils gaillards, Stéphane Kovacs ne serait pas sûr de la qualification, si un heureux hasard avait mis son équipe dans un groupe dont les autres participants serait l'Albanie, la Finlande et d'Islande.

Nous ne voulons pas savoir ce que Jean Snella pense de son équipe, après cette 8me défaite à l'extérieur, car à sa place nous répondrions n'importe quoi. Il est impossible qu'un homme intelligent et sincère, comme lui, ne soit pas navré par ce qu'il a pu voir comme nous.

Un désastre, c'est le seul mot qui convient, en la circonstance.

 PREMIÈRE MI-TEMPS : LE NÉANT

La première mi-temps fut un sommet de non spectacle.

Nice jouait à la ba-balle et l'O.M. n'arrivait pas à trouver ses marques. Le néant absolu.

À la 30e minute, nous avions noté :

12me minute : centre des bons, tête Skoblar.

25me minute : un spectateur crie : "Oh ! feignants !"

C'est tout.

Puis, alors que la mi-temps s'approchait, Skoblar écopa d'un nouvel avertissement, pour paroles en l'air.

Enfin, enfin, à quelques secondes de la pause, un ciseau de Couecou, l'obstiné fit mouche. 1 à 0 pour l'O.M., c'était toujours cela de gagné.

 L'O.M. ACCÉLÉRA EN DEUXIÈME MI-TEMPS

En deuxième mi-temps, l'O.M. ayant sans doute compris que le présumé ogre niçois n'avait ni dents ni appétit, appuya sur l'accélérateur.

Un but de plus - toujours Couecou - et un bonus qui était à sa portée, mais qui ne vint pas.

Ayant la maîtrise du ballon, l'O.M. joua beaucoup mieux. Entendez par là que moins de passe se perdirent et que le rythme des échanges devint plus rapide.

Mais c'est toujours dans le passage du jeu latéral - très facile dans les parties libres du terrain - au jeu en profondeur que la mécanique olympienne a des ratés.

À ce sujet, Leclercq, le meilleur passeur de l'équipe, le plus clairvoyant aussi, pèche peut-être par manque d'ambition. Sa position très en retrait lui permit de réussir la première passe, mais c'est à la dernière que l'on juge un footballeur de sa classe.

 UNE VICTOIRE FACILE

En fin de compte, ce match que l'on redoutait fut, sans doute, l'un des plus faciles pour les olympiens.

Il est assez rare qu'un derby, surtout sudiste, donne lieu à si peu d'engagement véritable, exception faite de quelques irrégularités réciproques.

En deuxième mi-temps, surpris par la volonté olympienne, les Niçois sombrèrent presque totalement. Nous ne savons pas s'ils s'étaient mis l'idée fausse, dans la tête, qu'ils pourraient gagner ce match au petit train, par le seul avantage d'une supériorité technique d'ailleurs discutable hier, mais ce fut tout comme.

Après la ba-balle de la première mi-temps, l'abandon. Dès le premier but de Couecou, Jean Snella aurait dû jeter l'éponge.

 UNE BONNE CHOSE DE FAITE

L'O.M. avec ses deux points de plus, se trouve dégagé de la zone de grand danger, où il se trouvait encore avant cette rencontre.

Il pourra, ainsi, préparer dans le calme et la bonne humeur son déplacement à Sète, pour y rencontrer Béziers en Coupe de France. Car la Coupe, même si elle est une épreuve aléatoire, devient pour les Olympiens de première importance.

Elle seule peut leur permet de disputer une épreuve européenne officielle, la saison prochaine.

Donc on peut dire, après cette victoire sur Nice : "Voilà une excellente chose de faite".

Sans se dissimuler cependant que l'équipe a encore besoin de travailler et de se perfectionner.

Fernando Riera en est le premier persuadé.

Maurice FABREGUETTE

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 LE BULLETIN DE SANTÉ

Dès la fin du match, Skoblar s'est allongé sur la table de massage pour faire examiner sa cheville touchée dans un choc avec Isnard.

M. Castellonese a diagnostiqué une légère entorse. Par ailleurs Albert Emon se plaignait d'une contracture à la cuisse. Tout comme Robert Buigues qui souffrait déjà avant la rencontre. Quant à François Bracci, il a reçu un coup au genou, qui nécessitait des soins. D'après les responsables médicaux leur état à chacun ne suscite pas de bien grosses inquiétudes.

J.F

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Ils disent

RIERA : "Deux points,

ce n'est pas si mal..."

Enfin une nette victoire sur un adversaire côté ! L'ambiance dans les vestiaires marseillais, vous vous en doutez, n'était pas tout à fait la même qu'après le match contre Nîmes.

Et pourtant cette rencontre était encore à l'ordre du jour.

"Voilà, nous dit pour sa part M. Gallian, comment nous aurions dû opérer face au nîmois de Kader Firoud. Je suis persuadé qu'aujourd'hui l'O.M. compterait, au moins, deux points de plus à son actif.

"Mais enfin l'heure n'est pas aux regrets. Un succès nous était indispensable et je dois féliciter mes joueurs. Pour l'avoir enlevé. J'espère que l'O.M. n'en restera pas là. Nous avons fait le nécessaire, en tout cas, pour bien préparer moralement notre prochain match de coupe.

RIERA : "BIEN POUR LA DEUXIÈME MI-TEMPS"

Fernando Riera lui aussi n'a pu s'empêcher d'évoquer le match contre Nîmes. Mais pas tout à fait de la même façon.

"Vous comprenez, nous déclara-t-il, l'O.M. n'a peut-être pas effectué une première mi-temps irrésistible. La raison en est simple. Les joueurs avaient encore en mémoire la mésaventure vécue devant les Nîmois. Alors, bien sûr, ils ont fait preuve d'une certaine prudence. Et je le comprends très bien.

"On prétend que le championnat est perdu pour nous. Mais n'oublions pas qu'il s'agissait d'un match de prestige qu'il fallait gagner aussi pour un tas d'autres raisons. C'était suffisant pour rentrer sur le terrain avec un rien de nervosité.

"L'O.M. heureusement, a su prendre confiance en marquant un but avant le repos. Ensuite, sans prendre trop de risques, nos joueurs ont pu se rendre maître du ballon, imposer leur jeu, et remporter finalement une bonne victoire. Je crois que le contrat a été rempli..."

- À ce sujet ne regrettez-vous pas le troisième point ?

"Bien sûr, après coup on est tenté de penser au fameux bonus. Cependant, je vous le répète, nous étions encore marqués par le match de Nîmes. L'O.M. n'a pas voulu se lancer à corps perdu dans la bataille de peur d'être pris en contres. Au fond c'était une réaction normale, surtout après les efforts de la première mi-temps.

"Je sais bien qu'à domicile une équipe doit se montrer plus offensive que l'adversaire. Dans notre situation présente, je pense malgré tout que nous devons être satisfaits d'avoir battu les Niçois. Deux points ce n'est pas déjà pas si mal."

- Les Niçois précisément, comment les avez-vous trouvés ?

"Il n'est pas dans mes habitudes de juger l'adversaire. Vous savez, si on avait dû porter une opinion après le match de Nancy, elle n'aurait sans doute pas été favorable à l'O.M. Pour Nice, c'est exactement pareil. Il ne faut jamais juger une formation sur une seule rencontre".

QUAND COUECOU

JETTE LE MASQUE

Du côté des joueurs nous l'avons signalé, c'était plutôt l'atmosphère des jours de fête. Buigues n'était pas le dernier à plaisanter.

"Il ne me reste plus qu'à retrouver ma voiture volée" nous dit-il avec un clin d'oeil, et le bonheur serait parfait".

François Bracci, tout en confiant son genou blessé aux mains de Marcel Prévost, analysait son match.

"Je pense avoir bien tenu Loubet sous les yeux de M. Kovacs. Aujourd'hui ce n'était pas le jour de l'affaire des fausses notes. Dans l'ensemble je ne suis pas mécontent."

Mais c'était encore Couecou le plus heureux, vous devinez aisément pourquoi.

"Enfin des buts ! nous annonça Didier après avoir enlevé son masque protecteur. Je commençais à désespérer. Maintenant je crois que tout va repartir. Je viens d'apprendre que Nantes a encore gagné. Qu'importe ! Les Nantais enlèveront le championnat, mais nous mettrons tout en oeuvre pour qu'ils nous laissent la coupe ! Rendez-vous dimanche prochain."

Voilà les paroles réconfortantes. Inutile d'ajouter que Couecou, comme Skoblar d'ailleurs ne pensaient plus à l'avertissement que leur avait généreusement infligé l'arbitre.

"D'ailleurs, a conclu Josip, c'est après la sortie des 2 cartons jaunes que l'O.M. à marquer ses deux buts."

À croire peut-être que M. Coquerille avait tout calculé...

JEAN FERRARA

SNELLA :

"Résultat normal !"

Dans le camp niçois personnes n'a songé un seul instant à contester la victoire de l'O.M.

"Nice, nous a dit tout d'abord Jean Snella, n'a pas joué sur sa valeur. Il existe tout un monde par exemple, entre la partie que mes hommes ont fournie, dimanche dernier contre Bastia et celle d'aujourd'hui. Je n'arrive pas à comprendre ce qui a bien pu se passer".

- Vous êtes donc déçu ?

"Oui, sans aucun doute. Je vous l'avais déclarait avant la rencontre, nous étions venus ici pour réaliser un bon résultat. Et franchement je m'attendais à mieux de la part de mes joueurs.

"Maintenant, il ne faut pas chercher d'excuses, la victoire de l'O.M. ne souffre pas de contestation".

Déçu, Charlie Loubet était également quand nous l'avons retrouvé aux vestiaires. Cette fois il n'avait pu jouer un bon tour à ses anciens coéquipiers.

"Que voulez-vous nous dit-il avec un pâle sourire ce n'est pas tou sles jours dimanche, (ce qui était d'ailleurs une façon de parler).

"Je savais très bien que nous devions nous attendre à une dure rencontre. En enlevant le match nul ici, nous aurions déjà fait une bonne affaire. Mais en toute honnêteté, nous n'avons pas été à la hauteur. Alors, rien à ajouter, l'O.M. n'a pas volé ses deux points".

J.F.

KOVACS :

"Bracci et Couecou

ont donné le ton".

Stéphan Kovacs a eu au moins une satisfaction au cours de la rencontre, les internationaux de l'O.M. se sont montrés d'après lui, sous leur meilleur jour.

"Même les aveugles" nous a dit le directeur de l'équipe de France "ont pu s'apercevoir que le grand François Bracci s'est élevé au-dessus du lot. Je suis très content de sa partie.

"Avec lui, Marius Trésor, a fait un match sans faute. Toujours placé ou il faut, le brun défenseur a également justifié tout le bien que je pensais de lui..."

- Et du côté niçois ?

"Molitor, en premier lieu a été blessé dès le début et je ne peux guère le juger en la circonstance. Les autres, Jouve, Huck n'étaient visiblement pas dans un bon jour. Quant à Baratelli, il ne pouvait pas grand-chose sur les deux buts encaissés".

"Adams pour sa part a fait preuve de bonne volonté mais à l'image toute son équipe, il n'a pu réussir un match "plein" comme on le dit en termes de football".

- Votre impression sur la rencontre ?

Eh bien, en toute première mi-temps ce fut assez terne. Les deux adversaires qui se redoutaient sans doute, ont surtout songé à s'observer.

Quand les Marseillais ont marqué leur premier but, la physionomie a ensuite changé. Après la mi-temps ils sont revenus sur le terrain avec la nette détermination de jouer sur un autre rythme. À ce moment-là, nous aurons vu du meilleur spectacle.

Sous l'impulsion de Bracci, que j'ai déjà cité, et aussi de Couecou, dont j'ai pu admirer le bel allant, l'O.M. a su construire un beau succès.

Je voudrais également dire un mot sur le jeune Albert Emon. Ce qu'il a fait sur son aile gauche m'a plu. Voilà un joueur capable de déborder son adversaire. On peut lui prédire un bel avenir."

J.F.

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"Nez de cuir" frappe deux fois...

La majeure partie de la première mi-temps s'était jouée disons, au petit trot. Pendant que l'O.M. essayait de se trouver, Nice donnait l'impression de vouloir économiser ses forces. Tant et si bien que les gardiens respectifs n'eurent pas trop à s'employer pour protéger leur filet.

La première action dangereuse vint cependant de l'O.M. Un bon centre d'Albert Emon de la gauche trouve la tête de Skoblar à la réception. Josip se trompa, hélas de quelques centimètres et la balle passa de peu au-dessus la transversale niçoise (12e).

Nous retombions ensuite dans un jeu prudent de part et d'autre. Il fallut attendre la 40e minute pour suivre des débats un peu plus animés. Skoblar, qui réclamait un coup franc à l'arbitre eut en effet la mauvaise surprise de voir le directeur de jeu sortir un petit carton jaune.

C'était sévère, mais cet incident eut le don peut-être d'émoustiller les Olympiens. Un centre, toujours adressé de la gauche, par Daniel Leclercq fut une première fois repoussé par Baratelli. Mais Couecou, placé en embuscade, effectua son fameux retourné acrobatique à la barbe de la défense niçoise.

Et cette fois le gardien international n'eut d'autre ressource que de constater les dégâts (44e).

Après avoir couru longtemps à la recherche de la bonne formule, l'O.M. regagnait donc les vestiaires avec un but d'avance.

Cet avantage n'allait d'ailleurs pas en rester là. Car en revenant sur le terrain les Niçois se montraient toujours aussi peu entreprenants. Ce qui n'empêcha pas l'arbitre, décidément en verve, de donner un nouvel avertissement.

Encore une fois l'O.M. fut piquée au vif et un centre de Skoblar de la droite fut dévié, encore, par Couecou, hors de portée de Baratelli (57e).

Les Marseillais du même coup se plaçaient pour le bonus, Molitor, blessé, laissait sa place à Van Dijk (63e). Mais c'était l'O.M. désormais qui construisait les meilleurs mouvements. Malheureusement ce 3e but que les spectateurs attendaient ne voulut pas venir. Après la rentrée de Bosquier à la place d'Emon (85e), on en resta à ce score de 2 à 0. Les Niçois dans l'ensemble ont plutôt déçu. Mais c'est tout de même une précieuse victoire à mettre à l'actif de l'O.M.

J.F.

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Le fait du match

Un milliard au soleil...

Nous savons bien qu'il n'y a pas toujours de relation de cause à effet entre la valeur marchande d'une équipe et son rendement sur le terrain. Dans la mesure du possible, nous nous efforçons même oublier combien un joueur a coûté au moment de le juger.

Mais, dans le cas de Nice, il est impossible d'observer la même attitude. Car, pour 25.000 spectateurs, le fait du derby était moins la performance de Didier Couecou, dont on vous entretient par ailleurs, que l'indigence du jeu pratiqué par le "gym", qui n'avait pourtant pas dit son dernier mot en championnat.

Qu'une équipe ne réussisse rien, passe encore, cela fait parti des règles, non écrites du jeu de football. Mais qu'elle ne tente rien et proprement inadmissible !

Jean Snella, très gêné, nous disait dans le vestiaire niçois, où l'on aurait entendu voler une mouche, "Qu'il ne pouvait expliquer l'inexplicable"...

Portant, il présentait neuf internationaux, et un dixième vainqueur de la Coupe d'Europe sur le banc des remplaçants, dans un ensemble qui, en boxe, eut été disqualifié pour manque de combativité !

Quant à Stefan Kovacs, qui, les jours précédents, n'avait cessé de mettre en exergue des qualités morales telles que l'agressivité, rigueur, sérieux, disponibilité, s'il a été comblé par la seconde mi-temps de l'O.M., il a dû sans doute, rayer pour un bon moment certains sélectionnés niçois de ses tablettes.

Quant à Jean Snella, il lui faudra bien un jour ou l'autre se mettre en colère, même si c'est contre ses principes, s'il ne veut pas faire lui-même les frais de la passivité et du manque de conscience professionnelle d'une l'équipe dont la valeur théorique doit approcher le milliard.

Louis DUPIC

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Les réponses aux questions

que vous vous posez

Quelle mouche avait donc piqué l'équipe niçoise pour la rendre aussi apathique ?

Sans aucun doute la mouche Tsé-Tsé, de fâcheuse réputation. Pour parler plus heureusement, disons qu'il est probable que les Niçois avaient sousestimé leurs adversaires marseillais, tablant sur la classe individuelle de leurs attaquants pour marquer ce petit but qui fait parfois la différence à l'extérieur.

Calcul erroné. Seule Loubet essayant sans grand succès quelque chose, alors que Molitor était inexistant, et Eriksson à peu près méconnaissable.

On aurait pu croire que Nice jouerait son va-tout après le repos, mais là encore on fut extrêmement déçu par la timidité de sa réaction.

C'était donc bien "le jour sans", dans toute son horreur, pour une équipe qui vaut évidemment mieux que ce qu'elle a montré hier.

Depuis quelques rencontres, Daniel Leclercq se tient beaucoup plus loin qu'auparavant, de son attaque, que doit-on en déduire ?

Évidemment, qu'il a reçu de son entraîneur des directives dans le sens. Nous parlant de Fernando Riera, Kovacs nous faisait remarquer qu'il avait certainement apporté quelque chose à l'O.M. sur le plan de la rigueur défensive et de l'organisation. Cette façon d'utiliser Leclercq entre dans ses plans.

Comme toute médaille a son revers, "le patron" a beaucoup moins d'occasions de placer son fameux gauche ce que les supporters ne manquent pas de regretter.

Pour quel motif de Skoblar, puis Couecou, reçurent-il est un avertissement ?

Le premier pour conduite inconvenante et contestation d'une décision de l'arbitre, Le Yougoslave ayant protesté après un "sandwich" caractérisé commis par deux défenseurs niçois. Le second pour antijeu répété.

En marquant son premier but d'un ciseau de volée, Couecou n'a-t-il pas été dangereux ?

C'est une question d'appréciation pour arbitre. M. Coquerille a certainement jugé qu'il n'y avait pas d'adversaire à proximité et que l'action de Didier n'était pas dangereuse.

On le vit ensuite sanctionner Eriksson, puis Franceschetti pour des actions similaires, et qui évidemment ne paraissait pas plus dangereuse.

Pourquoi remplacer Emon à quelques minutes de la fin ?

Emon souffrait depuis le début de la seconde mi-temps d'une contracture qui le gênait sans le handicaper réellement. Prudent, Riera a attendu presque le dernier moment pour opérer le changement alors que le résultat était acquis. La plupart des entraîneurs n'agissent pas autrement.

L.D.

 

 

 

 

 

 

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