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.Article de om.net

du 18 septembre 2011

La sale soirée (2-0)

Mené 2-0 avec un but de Gomis entaché d'un hors-jeu au terme d'une première période très délicate, l'OM a tenté de renverser la vapeur après la pause. Sans parvenir toutefois à changer le cours de soirée.

La venue des Olympiens à Gerland ce dimanche sera à classer rapidement au rayon des mauvais souvenirs. Avec une première période terrible à digérer - et deux buts de retard - qui l'aura handicapé pour tout le reste de la soirée, l'OM a connu ce type de matches au cours desquels rien ne lui réussit malgré une deuxième période bien plus accomplie sans arriver toutefois à faire basculer ce maudit sort.

Cette fatalité qui fait que le premier but lyonnais marqué par un Gomis manifestement hors-jey était validé par M. Duhamel et sanctionnait une bonne entame olympienne ; qui fait aussi que la possession de balle énorme des Marseillais en deuxième période n'a abouti à rien si ce n'est alimenter un peu plus les regrets de 45 premières minutes manquées. Désormais leader, Lyon est efficace et a fait le match qu'il fallait avec un Bastos démoniaque et une gestion assez rationnelle de sa domination au tableau d'affichage. La copie des Marseillais n'avait rien d'honteuse de son côté. Seulement, quand ça ne veut pas...

Au final, le constat est dur et sans appel à l'issue de cette 6e journée avec une dernière place au classement pour les Olympiens.

Ça ne commençait pourtant pas si mal à Gerland. Equilibrées, les premières minutes donnaient à voir un OM d'abord soucieux de garder l'équilibre. Une sensation qui allait vite s'estomper malgré la vigilance de Diawara sur Gomis dans la surface (14e). De plus en plus en difficulté au fil des minutes, les Marseillais pouvaient vraiment arguer d'un hors-jeu de Gomis quand il reprenait de volée à bout portant le centre de Bastos (1-0, 17e). Pourtant le constat était là, Mandanda ne pouvait qu'effleurer la balle et l'OL de mener. Plus saignants, les Gones prenaient alors vraiment les commandes du jeu. Et comme sur le premier but, c'est suite à une perte de balle marseillaise que Bastos filait sur la gauche à toute vitesse et croisait son tir dans le petit filet opposé (2-0, 29e). Dur mais assez logique tant l'OM connaissait des difficultés au coeur de cette première mi-temps.

Relever la tête ? Dur d'autant que Gomis plaçait encore un gros tir du gauche sorti du poing par Mandanda (34e). Groggys, les Olympiens ressortaient pourtant doucement la tête de l'eau avec notamment le tir enroulé de Morel au-dessus (37e). Pas suffisant car chaque velléité lyonnaise semait la panique : un Bastos sonique déboulait encore sur son aile une nouvelle tentative dévissée (43e).

A. Ayew et Amalfitano à la place de Diarra et Morel, Didier Deschamps tentait de relancer la machine à la mi-temps en injectant du sang frais. De fait, le début de deuxième période était bien meilleur dans les intentions. Ainsi, après un centre fuyant d'Azpi, le ballon trainait devant le but de Lloris mais Remy ne parvenait pas à l'envoyer au fond (50e) tandis que la frappe croisée d'Amalfitano manquait de puissance (53e). Bienheureux de son avantage, l'OL laissait donc son adversaire venir en plaçant quelques percées assassines. Comme quand Gonalons ouvrait sur Gomis, seul face au but, qui tentait de crocheter avant d'être taclé par un Traoré héroïque sur le coup (55e).
La suite sera une longue série de possession de balle d'olympiens s'échinant à trouver la faille dans un bloc lyonnais en rangs serrés. Parfois, ça n'est pas passé loin. Quand sur un gros travail d'Ayew et Valbuena, la frappe de l'entrée de la surface de Lucho passait de très peu à côté (68e) ou lorsque la tête de Remy était sortie sur sa ligne par Réveillère (79e).

Pas suffisant pour faire frémir des Lyonnais déjà sûrs de leur victoire depuis un moment. Les Marseillais, eux, cherchent toujours à décrocher leur premier succès. La venue du promu Evian TG mercredi serait à coup sûr le bon moment. "La priorité pour prendre des points" lançait ainsi le coach dès le coup de sifflet final.

Auteur : Emmanuel Jean

 

 

Article de laprovence.com

du 18 septembre 2011

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L'OM lanterne rouge !

En s'inclinant sur la pelouse de l'OL (2-0), ce dimanche, les hommes de Didier Deschamps chutent à la 20e place de la Ligue 1. Lyon prend la tête quand Marseille perd la sienne...

Lyon-OM : 2-0. D-E-R-N-I-E-R ! Le symbole est fort pour l'OM. Après six journée de championnat, la bande à Didier Deschamps occupe contre toute attente la dernière place du classement de Ligue 1 (3 points, 3 défaites et autant de matches nuls). Battus par Lyon sur sa pelouse de Gerland, les Olympiens ont pris une gifle majuscule dans la capitale des Gaules.

Rarement l'OM aura livré une première période aussi indigente face à un adversaire du calibre de l'OL. Passifs à l'extrême, sans folie ni idée créatrice, Cheyrou et ses comparses n'ont pas fait les efforts nécessaires (aucune course, pas de mouvement ni de solutions, des joueurs qui s'engueulent entre eux...) pour bousculer les Lyonnais. Ces derniers, à l'inverse, ont évolué en bloc, emmenés par le tandem Gonalons-Källström et drivés par le talentueux Grenier. Bilan sans appel et sanction logique : 2-0 à la pause.

Certes, le score n'efface pas la position de hors-jeu de Gomis, non sifflée par l'arbitre, sur le premier but lyonnais (16e), car l'OM a de nouveau été pénalisé à cause d'une erreur d'arbitrage. Et c'est un signe de plus pour illustrer le manque de réussite (la poisse?) qui touche la troupe de Vincent Labrune.

En revanche, la deuxième réalisation des protégés de Rémi Garde agit comme un révélateur du match. Lancé à pleine vitesse sur le côté gauche, le Brésilien a grillé la politesse à Azpi, très en dessous de ses capacités ce soir -doux euphémisme-, avant d'ajuster Mandanda (28e), toujours aussi peu décisif dans les buts olympiens cette saison.

Didier Deschamps a donc chamboulé ses choix initiaux -titularisation de Traoré en défense- pour apporter plus de solutions offensives. André Ayew, qui fêtait son retour, et Morgan Amalfitano ont donc remplacé Morel, bizarrement sorti, et Diarra. Deux joueurs dont les performances sont symptomatiques du début de saison marseillais. Et rien n'y a fait. Ou si peu. Comme ce cafouillage dans la surface du N.1 en équipe de France, que Rémy n'a pas pu exploiter (52e); et cette tête de Diawara sauvée sur la ligne par les défenseurs de l'OL.

Lyon a bu du petit lait en défendant bien plus bas en seconde mi-temps, pendant que les assauts olympiens venaient se briser sur le mur rhodanien. Alors, certes, les Olympiens ont bien plus dominé en terme de possession de balle. Mais c'est uniquement dû au bon vouloir des Lyonnais.

"Je hais toujours autant la défaite", assénait DD, 48h avant ce revers magistral. Ce soir, l'OM est au plus bas et se retrouve à la lutte avec Nancy; Lyon, de son côté, a pris les commandes de la Ligue 1. Onze points séparent désormais les deux formations. Il ne s'agit pas d'un cauchemar ou d'une mauvaise blague. C'est juste le choc des extrêmes...



Auteur : Jean-Claude LEBLOIS

 

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