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Résumé Le Provencal

du 08 septembre 1976

 PAS MAL L'O.M. SANS ALONSO !

Deux buts de Flores, un d'Emon, et Metz s'incline (3 à 1)

L'absence inopinée d'Alonso avait laissé de larges trous dans les gradins du stade-vélodrome. C'est une certitude.

La présence de la supposée grande vedette argentine eût-elle modifié le cours de la partie ? On ne le saura jamais. Quoi qu'il en soit, l'O.M. a eu l'élégance et le bon goût de démontrer qu'il pouvait gagner un match avec ses moyens du moment, des moyens qui ne seraient donc pas aussi négligeables que cela que certains le pensent ou le disent.

Mieux, même : pendant presque toute la deuxième mi-temps, Yazalde étant remplacé par Florès, l'équipe olympienne fut faite de onze footballeurs français. Exception faite des années de guerre, la chose n'a pas dû se produire très souvent depuis la création du professionnalisme en France.

Bien que fort difficile et contestée jusqu'à une minute de la fin par une équipe messine qui commit sans doute l'erreur d'accélérer trop tard, la victoire olympienne ne souffre aucune discussion. Elle fut celle de l'équipe qui sut se créer le plus grand nombre d'occasions de buts, et qui parut animée par un esprit de combat supérieur à celui de sa rivale.

De plus, les deux premiers buts de l'O.M., ceux qui firent la décision, ne durent rien au hasard. Les deux fois, tir d'Emon, centre en retrait de Bereta, ils furent placés sous le signe de la technique. Quant au 3e, celui de la dernière minute, si la défense messine porte une grande part de responsabilité, il prouva à tout le moins que le jeune Florès avait beaucoup de sang-froid, ce qui est bien l'une des qualités de base de tous les footballeurs.

Cette victoire fera le plus grand bien à l'O.M., lequel doit maintenant se déplacer trois fois, dont une pour le compte de la Coupe d'Europe. Il n'y a rien de tel, en effet, qu'une victoire pour resserrer les liens unissant les joueurs et pour contribuer à donner à l'ensemble un meilleur moral.

EMON : UN BUT MÉRITÉ

La première mi-temps s'était disputée sur un rythme assez lent ; on avait l'impression que les deux équipes, s'inspirant des mêmes principes, faisaient l'impossible pour calmer le jeu. Metz, plus puissant, prit d'abord l'avantage, mais seulement au nombre des corners, ce qui ne signifie pas grand-chose.

L'O.M. commença à se montrer menaçant grâce à deux coups francs proprement tirés par Bereta. Sur le premier, Noguès s'éleva vers le ciel, mais son coup de tête rabattit le bâton le ballon à côté de la cage messine.

Enfin, à la 30e minute, Emon, qui s'était montré à son avantage jusque-là, fut récompensée de sa peine. Servi par Trésor, il trompa facilement le gardien international Rey par un de ces tirs liftés dont il a le secret.

Bravo, et 1 à 0 pour l'O.M. à la mi-temps, ce qui était assez logique.

D'autant plus logique que Migeon n'avait eu qu'une occasion de se distinguer : une déviation en corner sur un excellent tir de Hausknecht.

FLORÈS GAGNE SA PLACE

On eût, dès le début, impression que l'entraîneur messin Huard avait sermonné ses joueurs dans le vestiaire. En effet, ces derniers attaquèrent le match bille en tête, mais sans résultat, la défanse olympienne étant très sûre.

Tant et si bien qu'à la 60e minute l'O.M. ayant semble-t-il repris un peu d'oxygène, Bereta, sur l'aile gauche, réussit un centre parfait en direction de Florès. Ce dernier surgit et logea le ballon dans la cage. 2 à 0 pour l'O.M. On croyait alors la cause entendue, d'autant plus entendu que les fameux artilleurs messins semblaient être restés dans leur garnison. Jusque-là, en effet, les Braun et Curioni avaient été particulièrement malheureux, et en tout cas relativement peu agressifs, mais à la 69e minute ils se réveillèrent complètement.

Un remarquable mouvement collectif, dont le pivot fut Curioni, et... en dernier ressort le jeune arrière Pérignon n'eut plus qu'à pousser le ballon dans la cage. 2 à 1 on commença à trembler pour l'O.M. qui se laissa un peu bousculer.

Mais Trésor, Zvunka et Migeon faisaient bonne garde et on avait déjà enregistrer ce résultat 2 à 1 en faveur de l'O.M. quand, à une minute de la fin, profitant d'un énorme cafouillage de la défense messine, Florès, avec énormément de sang-froid, réussit à loger le ballon dans la cage, en lobant le grand Rey. 3 à 1, tout était donc bien qui finissait très bien.

LA PART D'ALBALADEJO

Que peut-on dire en conclusion de cette victoire, méritée répétons-le. L'équipe olympienne a fait, hier soir, un match très encourageant, et qui nous console un peu de celui que nous lui avions vu faire la semaine dernière à Valenciennes.

La défense avec Trésor, Migeon, et Victor Zvunka, égaux et à eux-mêmes assura tout au long du match une parfaite couverture.

Au milieu du terrain, on nota surtout l'excellente distribution d'Albaladejo.

En l'occurrence, avec Fernandez qui a tenu à prouver qu'il valait beaucoup mieux que ce que l'on pouvait supposer. Il fut, en tout cas, hier soir, un excellent meneur de jeu pour l'équipe olympienne.

En attaque, Bereta, s'il a, bien entendu, perdu de sa vitesse et de sa diversité, se rendit tout de même fort utile, grâce à la technique et la précision de ces centres, sur coups de pied arrêtés et en mouvement.

Enfin, dernière grande satisfaction, le net retour en forme d'Emon.

Quant à l'équipe messine, elle a déçu en première mi-temps en voulant sans doute jouer trop lentement.

En deuxième mi-temps, quand elle se mit à accélérer le jeu, elle montra à quel point elle pouvait être redoutable. Il s'agit indiscutablement d'une très bonne équipe qui devrait, en fin de championnat, être classée dans les six ou sept premières.

Maurice FABREGUETTES

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Quand Hervé est arrivé

Un seul être manquait hier soir à l'O.M. Vous savez lequel et vous savez pourquoi... Non, disons-le, les gradins du stade-vélodrome n'étaient pas si dépeuplés que cela. Allons ! avec ou sans Alonso, le public marseillais aime toujours autant son équipe. Ce qui nous permettra de faire sur ce point une première constatation importante.

Deuxième remarque, teintée cette fois d'un petit rien de regret, notre jeune Argentin a peut-être manqué l'occasion de faire une entrée marseillaise tout à son avantage. L'adversaire messin plutôt terne d'une part et le rythme de la partie plutôt lent de l'autre, se prêtaient à merveille aux évolutions d'une vedette, mais enfin de parlons plus des absents... À moins que nous ajoutions un mot sur l'infortuné Yazalde dont la présence il faut bien l'admettre, n'est pas toujours apparue évidente pendant la mi-temps ou le deuxième Argentin est resté sur la pelouse. Qu'arrive-t-il à l'ami Hector ? Mystère ! Mais il faut bien se poser la question au moment ou l'O.M. devrait maintenant atteindre son rythme de croisière.

Qu'à cela ne tienne, José Arribas, heureusement, n'a pas attendu la dernière minute pour prendre, comme on dit, le taureau par les corps. À la reprise, il a appelé Hervé Florès et le moins qu'on puisse dire est que son idée ne fut pas mauvaise du tout. Si un jeune joueur mérite sa chance, c'est bien l'ancien Mazarguais. Non seulement il a marqué un premier but plein d'opportunisme, le genre d'action où il faut être là, mais en plus il a su occuper la défense adverse et lui donner pas mal de travail.

Témoin son deuxième but tir victorieux encore plus empreint de brio que le premier et qui consacra la victoire olympienne.

Une performance qu'il faut donc souligner à sa juste valeur comme nous l'avions fait la saison dernière quand Hervé, face au Paris Saint-Germain, avait payé son entrée avec deux buts d'excellente facture. Les spectateurs attendaient Norberto, ils ont eu Hervé. C'est selon nous une compensation des plus heureuses.

Notons aussi le match prometteur de Emon, l'autre buteur olympien de la soirée. Albert, c'est évident, court avec bonheur vers sa meilleure forme. Il constitue une autre satisfaction de la soirée.

Quant à l'ensemble de l'équipe, comme nous le signalait René Vernier, l'ancien entraîneur de Metz désormais installé à Aix, à la fin de la rencontre, il est apparu en progrès. On arrive à stabiliser un peu mieux le ballon, à le faire circuler avec la même veine. C'est ma foi toujours agréable d'enregistrer le fait.

Oh ! bien sur, tout ne fut pas encore parfait. Mais cet O.M. là, privé hier soir de celui qu'on peut appeler maintenant son élément de base, est parvenu à rassurer les supporters. Alors, soyons réalistes, il s'agit sans conteste d'une opération fructueuse.

Jean FERRARA

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Les réponses aux questions que vous vous posez

- À quelques jours de la Coupe d'Europe, comment jugeait l'équipe olympienne ?

- Nous l'écrivons longuement par ailleurs, l'O.M. hier soir, a contribué à son jeu à rassurer ses supporters, après la défaite de Valenciennes. Ce n'était déjà pas si mal. Qu'en serait-il maintenant contre Laval, d'abord, et les Anglais de Southampton ensuite ? seul l'avenir prochain, il est vrai, pourra nous répondre, il n'en reste pas moins que les Olympiens sur lesquels vous ne l'ignorez pas s'était abattu la veille un petit malheur, avec le forfait de leur Argentin vedette, ont offert hier soir à leur public un visage plutôt réconfortant.

Nous avons vu notamment Albert Emon effectuer de très bonnes choses, mais il est certain aussi que Hervé Florès, en quarante-cinq minutes, a réussi pour sa part le tour de force de faire l'unanimité de l'assistance.

Deux buts d'excellente facture à son actif. C'est avec ce genre de performances, surtout quand on est coutumier du fait, que l'on gagne une place de titulaire. Nous pensons, pour notre part, que l'O.M. a les moyens de bien figurer dans le premier tour de la Coupe des Vainqueurs de Coupe. Souhaitons simplement que l'équipe saura confirmer cette bonne impression.

- Que dire l'arbitrage M. Bancourt ?

- Le directeur de jeu c'est beaucoup servi de son sifflet tout au long de la rencontre. À son actif, un nombre incalculable de coups francs, ce qui, parfois, a contrarié le rythme de la rencontre mais enfin, M. Bancourt a dans l'ensemble officié à la satisfaction sinon générale, du moins des deux équipes. D'une façon ou d'une autre, il n'a influé en rien sur le résultat de la partie. Ce qui est déjà une bonne note.

- L'O.M. est-il en progrès par rapport à son match de Valenciennes ?

- Nous n'étions pas sur le stade Nungesser, lors du dernier déplacement olympien, mais d'après nos camarades envoyés spéciaux, l'équipe marseillaise a montré hier soir une autre facette de ses possibilités. Il est certain que les Messins, qui n'ont jamais accéléré le rythme outre mesure, ont facilité la tâche des Olympiens. Il n'empêche que l'équipe a su maîtriser le jeu comme il convenait la plupart du temps, ne laissant que très rarement l'initiative au redoutable tandem Curioni-Braun. Alors même si les progrès ne sont pas énormes il faut quand même les noter.

- Que dire sur le remplacement de Yazalde par Florès.

Là encore, nous l'avons précisé par ailleurs, la première mi-temps effectuée par Yazalde laissait entrevoir une forme pour le moins précaire. José Arribas a eu donc tout à fait raison de faire appel à Flores. D'autant plus raison, d'ailleurs que le jeune Hervé a fait une deuxième mi-temps remarquable, en inscrivant deux buts qui, ont est bien obligé de le reconnaître, ont pesé un grand poids dans la balance. Nous ne savons pas de quoi demain sera fait et quelles initiatives prendra José Arribas pour le prochain déplacement à Laval. Quoiqu'il en soit, tous les spectateurs unanimes, ont conclu que Hervé Florès avait gagné hier soir une tête de titulaire. Ce sera ainsi notre avis.

J.F.

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Trésor : "Et maintenant continuer à Laval"

Beaucoup de monde comme toujours les soirs de victoire dans le vestiaire olympien. Et à défaut d'Alonso, beaucoup de monde aussi autour du jeune Hervé Florès qui avait été le héros de la soirée.

Répondant à de multiples questions, celui-ci déclarait : "Je n'avais jusqu'à présent fait que sept matches avec les pros l'an dernier contre Sochaux, Strasbourg, Paris, Bordeaux, vingt minutes en coupe d'Europe à Iéna et puis les deux matches de Coupe contre Auxerre.

"Je suis évidemment très content pour moi et pour l'équipe, car tout a bien marché ce soir. En ce qui me concerne, ce n'est pas le hasard, c'est grâce aux copains qui m'ont encouragé que j'ai pu tirer mon épingle du jeu. Et puis, la balle a bien circulé et il était vraiment agréable de jouer. Je ne sais pas si j'aurai rapidement une autre chance, mais, en tout cas, je ferais tout pour me maintenir parmi les quatorze ou quinze éléments de l'équipe fanion".

Dans un coin, José Arribas analysait calmement la rencontre "la première constatation, c'est que les deux points que nous empochons sont particulièrement précieux puisque une contre-performance nous aurait fait basculer dans les profondeurs du classement alors que la 8e place que nous occupons ce soir est plus en rapport avec notre valeur réelle et avec nos aspirations.

"Je crois que cela a été un bon match pour le public qui a eu sa part d'émotion et de beau jeu. Sur un plan personnel, j'ai trouvé la première mi-temps très satisfaisante. Par la suite, nous sommes un peu démunis, bien que notre deuxième but soit vraiment arrivé au bon moment.

"Je pense que cette baisse de régime est imputable à une fatigue de notre milieu de terrain qui s'était beaucoup dépensé jusque là. En outre, il nous arrive encore trop souvent d'occuper assez mal le terrain, les joueurs ayant trop tendance à s'éloigner du porteur du ballon, nous devons nous efforcer de jouer plus court surtout lorsque nous sommes maîtres de la situation.

"Il faut ajouter que Metz nous a posé pas mal de problèmes en pratiquant un jeu résolument offensif. Cette prise de risque de notre adversaire ayant peut-être cependant précipité sa défaite sur la fin.

"En ce qui concerne la sortie de Yazalde, à la mi-temps il s'est plaint d'une douleur aux reins et puis il n'était pas vraiment dans le coup ce soir. Mais bien entendu, il n'est pas écarté pour autant".

Le président Meric était lui aussi tou sourire.

"J'ai passé un bien mauvais début de semaine avec ce forfait inattendu d'Alonso, mais ce soir tout va beaucoup mieux. J'ai assisté à une bonne partie malgré quelques petites imperfections. Nous avons tout de même largement dominé notre sujet, et je crois que sans Rey, le gardien messin, nous l'aurions emporté sur un score plus large encore.

"Parmi les plus grandes satisfactions, l'excellente partie d'Emon, les deux buts de Florès, et l'esprit de corps manifesté par tous. Lorsque le public de vibre comme il l'a fait ce soir, c'est qu'il en a pour son argent.

"En tout cas, nous avons pris cinq points en cinq matches, notre départ n'est pas si raté que cela bien que nous ayons eu des adversaires très difficiles à affronter, Saint-Étienne et Nantes entre autres".

"Il fallait gagner et nous l'avons fait nous disait de son côté Victor Zvunka. Je me méfiais tout particulièrement de Curioni dont la spécialité est de se faire oublier pour surgir au bon moment. Mais je crois que ce soir on ne l'a pas trop vu. Je n'ai qu'un regret, celui de ne pas avoir pu marquer en première mi-temps. Yazalde à détourner le ballon au passage mais je crois que si j'étais arrivé de plus loin, bon tir aurait fait mouche".

Albert Emon, sous la douche, arborait un sourire hilare. "Ce soir ça allait tout seul ; tout le monde bougeait à gauche et à droite et lorsque c'est comme ça, on finit toujours par trouver la faille".

Bracci et Migeon, pourtant estimaient que cette victoire avait été plus plutôt longue à se dessiner.

"Cela a finalement été plus dur qu'il n'y a paru. À 2 à 1 nous n'étions vraiment pas sortis de l'auberge !"

Tandis que le second reconnaissait : "On a souffert un gros quart d'heure. Comme quoi, même à 2 à 0 un match n'est jamais gagné".

Enfin le capitaine Marius Trésor adressait à ses hommes un satisfait générale. "Si en ce qui me concerne j'étais un peu fatigué ce soir, l'équipe, elle, a très bien tourné. Nous nous sommes un peu relâchés en deuxième mi-temps, peut-être parce que en défense surtout nous faisons encore parfois preuve de naïveté dans le marquage. Mais le but de Metz en définitive a été bénéfique dans la mesure où il a constitué un véritable stimulant pour nous".

"Je suis content aussi pour Albert Emon qui a fait un retour en fanfare et a démontré qu'il était un titulaire absolument indispensable à l'équipe. Et puis, bien sûr, de la bonne tenue de Michel Albaladejo (qui se plaignait portant de ganglions à l'aine) et de Flores qui a su concrétiser les occasions qui s'offraient à lui.

"Il reste à faire un truc vendredi à Laval. Dans cette optique le fait que les Lavallois aient obtenu un bon résultat ce soir, n'est pas pour me déplaire. Car il n'est jamais bon de rencontrer une équipe qui a le couteau sous la gorge !"

Et précisons pour terminer que Alonso souffre bel et bien d'un abcès. Il faudra attendre que celui-ci mûrisse pour qu'on puisse l'inciser. Si bien que sa participation au match de Laval semble bien compromise. Cela ne fera qu'un e fois de plus nous direz-vous.

Alain PECHERAL

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Les Messins : "Rien à se reprocher"

Dans le camp messin, l'entraîneur Georges Huard n'était pas découragé, malgré la défaite qui était en définitive moins importante qu'il ne pouvait le redouter à quelques minutes du coup de sifflet final.

L'entraîneur nous a déclaré très philosophiquement : "En deuxième mi-temps, nous avons eu de nombreuses occasions et lorsque nous n'étions qu'à deux buts à un, j'ai bien cru que nous allions réussir l'égalisation. Malheureusement, Curioni n'a pas eu de chance, il l'a ratée. Je n'ai rien à reprocher à mes joueurs, qui se sont livrés à fond, jusqu'à la limite de leurs possibilités. Dans ces conditions, qu'ils aient perdu par 2 à 1 ou par 3 à 1, cela n'a pas d'importance".

Zenier, qui souffre d'une élongation, se lamenter : "J'avais subi un choc il y a quelques jours, mais à l'entraînement j'étais en bonne condition et je pensais bien avoir totalement récupéré, et puis j'ai senti que ça craquait, j'ai compris qu'il valait mieux que je m'arrête. Si j'avais su, je n'aurais pas disputé ce match !"

Le gardien Rey constatait : "J'ai eu pas mal de travail, les Marseillais m'ont sollicité à plusieurs reprises mais Migeon aurait pu concéder un deuxième but, ccela n'aurait pas été scandaleux !"

Quant au jeune Battiston, il s'exclamait : "Avec un peu de réussite, nous ramenions peut-être le nul à Metz, enfin, c'est la loi du sport, mais l'arbitre n'a pas été chic, il a sifflé la fin de la partie avant la fin du temps réglementaire, car il n'a jamais tenu compte des arrêts de jeu !"

Curioni, qui réussit l'unique but messin, nous a dit de son côté : "J'ai bien cru que j'allais réussir un second but, mais Migeon a eu un réflexe extraordinaire !"

Alain DELCROIX

 

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