OM1899.com

Résumé Le Provencal

du 07 novembre 1976

 

LE MATCH DES CARTONS ROUGES ET JAUNES

 

MARIOT et NOGUES expulsés, l'O.M. K.O. en début de match

s'est magnifiquement repris (2-1)

On ne s'embêtera jamais à Gerland quand Lyonnais et Marseillais sont face-à-face. Un penalty dès la 3e minute et l'expulsion de l'ailier gauche Lyonnais Mariot au début de la deuxième mi-temps : ce n'était déjà pas mal.

Jusque-là, M. Konrath avait été excellent, car ces deux sanctions étaient parfaitement justifiées. Mais, par la suite, vraisemblablement impressionné par les réactions du public, l'honorable arbitre perdit complètement la tête et multiplia les décisions à contresens.

De façon telle que le match se termina dans la confusion et une véritable distribution de cartons aux Olympiens. Alonso, Baulier enfin Noguès y eurent droit à tour de rôle, avant que le même Noguès n'écope du fameux carton rouge son tour.

Mais il y eut tout de même un match de football dans tout cela. Que faut-il en penser ?

Faussé en fin de rencontre par l'anarchie qui règne sur le terrain, il avait été aussi fortement influencé par les deux buts Lyonnais, tout en début de la rencontre.

L'O.M., que certains de nos voisins croyaient en perdition après les deux catastrophes, réagit magnifiquement. Il ne lui restait que l'offensive, et en la choisissant il choisit la seule méthode pouvant lui convenir actuellement.

À ce moment, devenu capitaliste par la force des choses, Lyon se mit à craindre de perdre son avantage, et partant il perdit le style alerte qui fait ordinairement son charme.

Tout et si bien que pendant la deuxième mi-temps Migeon du pratiquement aucun tir à arrêter, tandis que De Rocco, parfaitement protégé par sa défense, dut multiplier les exploits.

Un véritable crochet du gauche de Noguès, à un quart d'heure de la fin, redonna l'espoir aux Olympiens. On notera que c'est la deuxième fois en deux matches que Noguès trompe Dde Rocco d'un tir à distance.

La première fois, c'était au mois de juin dernier, au Parc des Princes.

DEUX BUTS EN 9'

Les entraîneurs proposent, mais le jeu dispose.

C'est ainsi que l'O.M., en début de match, avait choisi de jouer la prudence. Bereta, très replié, se trouvait derrière Bracci ; ce dernier ayant la lourde tâche de marquer Chiesa, nouveau petit prince de Gerland. Mais les Olympiens ayant encaissé deux buts en 9', ce plan s'avéra absolument inutile et l'O.M. n'avait plus alors qu'une ressource : jouer l'offensive.

C'est ce qu'il fit, et l'on s'aperçut alors, comme on pouvait d'ailleurs s'en douter, que son équipe, dans sa formation actuelle, était plus faite pour le football ordonné que pour un jeu de combat. Tant et si bien que si l'on excepte ces neuf premières minutes fatales, l'O.M. ne fit pas mauvaise figure durant tout le reste la première mi-temps.

Alonso, en net regain de forme, distribua le jeu avec un bonheur certain quelques occasions de but s'ensuivirent.

Il faut cependant ajouter objectivement que chaque fois que le ballon passait par les pieds de Chiesa la défense olympienne était obligée de parer au plus pressé, parfois en catastrophe. Mais enfin, à la mi-temps, sur ce que l'on avait vu, on pouvait encore espérer un redressement de l'O.M. Il n'y a que la foi qui sauve.

QUAND LE PUBLIC DE LYON S'ÉNERVE

On le sait, la deuxième mi-temps se joua complètement sur les nerfs.

Après la faute stupide de Mariot sur Baulier, M. Konrath laissa complètement faire.

À partir de ce moment le match ne fut plus qu'un long siège des buts de Lyon par toute l'équipe de l'O.M. passée résolument à l'offensive. Trésor, Bracci, V. Zvunka se portèrent eux aussi à l'attaque, donnant du poids et du punch à l'équipe olympienne.

Mais rien ne voulait entrer dans la cage de Lyon, remarquablement défendu, il faut bien le dire, par Mihajlovic, un Mihajlovic qui avec Chiesa, fut hier soir, l'un des meilleurs joueurs de son équipe.

Passons puisque nous en avons déjà parlé, sur tous les cartons jaunes et rouges qui furent distribués. Il n'en reste pas moins que l'O.M. complètement retrouvé, fit la loi sur le terrain pendant toute la deuxième période.

À plusieurs reprises ont pu croire au but égalisateur, surtout après celui marqué par Noguès d'un magnifique tir du gauche.

Mais il était dit que ce soir la chance saurait lyonnaise et l'O.M. a du quitté le terrain sur une défaite qui n'est pas le moins du monde humiliante.

ON PEUT ENCORE ESPÉRER l'O.M.

L'O.M. que nous venons de voir à Gerland nous a fait complètement oublier celui que nous avons vu, il y a exactement 15 jours à Rennes.

Contre une équipe lyonnaise qui ne manque ni de qualités, ni abattage, l'équipe olympienne, après avoir encaissé deux buts en 9 minutes, a montré, pour la première fois de la saison en déplacement, toutes les facettes de son talent.

Tant que la partie ne tourna pas à la confusion la plus totale, les attaques olympiennes se développèrent dans un ordre certain.

On a pu noter surtout qu'Alonso, presque complètement retrouvé, a su mener l'équipe olympienne, parfaitement aidé par ses partenaires des milieux de terrain et surtout par Albaladejo. Ce dernier, d'un calme véritablement olympien, a su aussi se montrer très bons en défense, ce qui n'est pourtant pas son point fort.

On a pu constater aussi que contrairement à ce que se murmurait dans les coulisses du stade-vélodrome, le moral de l'équipe olympienne n'était pas atteint. Elle a su, hier soir, à Lyon, jouer à l'énergie, tout en pratiquant un très bon football, et il semble, malgré cet échec, que l'on puisse lui faire à nouveau confiance pour l'avenir.

L'équipe lyonnaise ne nous a pas paru capable de concourir pour le titre national. Deux seulement de ses joueurs, Chiesa et Mihajlovic, s'élevèrent au-dessus du niveau moyen. Le reste ne nous a pas semblé meilleur que tout ce que l'on peut voir dans la plupart des équipes françaises. Nous pouvons nous tromper mais notre impression ait que nous n'avons pas vu le futur champion de France, hier soir, à Gerland.

Maurice FABREGUETTES

----------------------------------------------

Dommage, mais un problème est à revoir

Un penalty à la 3e minute, un autre but, en mouvement celui-là, dès la 10e, même si vous n'étiez pas à Gerland, hier soir, vous devinez sans aucune peine que la rencontre Lyon - O.M. avait perdue d'entrée le jeu une bonne dose de suspense et partant d'intérêt. Les Marseillais auxquels on ne prédisait guère une partie de plaisir avant le coup d'envoi, se retrouvaient avec un handicap de deux buts au moment où, en général les choses sérieuses n'ont pas encore véritablement commencé dans d'une rencontre de football digne de ce nom.

Situation confortable donc que celle de l'O.M. Une équipe qui devait démontrer pendant le reste de la partie qu'elle allait beaucoup mieux que son départ catastrophique. Et dans l'affaire ce sera certainement le plus navrant.

Bien sûr, on nous dira, et nous partageons volontiers le point de vue, que le penalty a grandement faussé le déroulement de cette rencontre. Mais l'O.M., il faut également le souligner, a démontré une fois de plus son manque de sang-froid, qualité indispensable quand on veut jouer les tout premiers rôles dans une épreuve sportive.

Il est certain, par exemple, que si François Bracci avait eu un peu plus le contrôle de ses nerfs, à cette fameuse troisième minute, il s'y fut pris d'une toute autre façon, sans doute, pour arrêter Chiesa. Et si nous nous permettons de lui en faire le reproche, c'est que nous savons le grand François capable d'employer d'autres arguments.

Après l'individuel, passons au collectif, et là encore, comme il en est hélas devenu coutumier, l'O.M. a eu une fâcheuse tendance à se désunir après le tir victorieux de Lacombe. Le deuxième but de Bernad fut, ne nous méprenons pas, la conséquence directe de ce relâchement coupable, il faut à notre sens insister sur ce sujet, car les Olympiens ne pourront jamais espérer de grandes performances tant qu'ils n'auront pas acquis la maîtrise indispensable dans les périodes difficiles. Et Dieu sait si une équipe est appelée à en connaître dans le cours d'une compétition de longue haleine comme le championnat.

Nous sommes d'autant plus à l'aise pour formuler ce genre de critiques que les Marseillais, nous l'avons dit, ont étalé par la suite bien meilleures dispositions. Le match nul, et même la victoire, étaient à leur portée. Hélas, ce match dans lequel ils avaient un rôle intéressant à jouer, le but de Noguès en fait fois, ils l'ont perdu en dix minutes. Pas une de plus, pas une de moins.

Dommage !

L'O.M. n'était pas mauvais du tout hier soir. De plus l'arbitre M. Konrath, lui a infligé un penalty, trois avertissements et une expulsion, n'a rien fait pour lui faciliter la tache. C'est un fait indiscutable.

Mais il faut, par ailleurs, se rendre à l'évidence, il y a quelque part un problème à revoir.

Jean FERRARA

----------------------------------------------

Les réponses aux questions que vous vous posez

QUE PEUT-ON REPROCHER EXACTEMENT À M. KONRATH ?

Commençons par le commencement. Le penalty (croc-en-jambe de Bracci sur Chiesa dans la surface de réparation ) ne souffre d'aucune discussion. La faute était flagrante, visible à l'oeil nu et le fait que le match venait à peine de commencer ne compte pas.

Quel que soit le moment où est commise une faute, c'est exactement la même chose. Au début de la deuxième mi-temps, l'expulsion de Mariot s'impose également.

En dehors du jeu, ce qui aggrave la faute, l'ailier gauche olympien avait mit Baulier k.o.

Renseigné par son arbitre de touche, M. Konrath, qui suivant le jeu, n'avait rien vu, prit la sanction qui s'imposait, en expulsant Mariot. Il faut bien dire que quand un joueur donne un coup à son adversaire, alors que le ballon se trouva à l'autre extrémité du terrain, il ne peut prétendre avoir commis cette action délictueuse par maladresse.

Jusque-là tout s'était bien passé.

Mais par la suite, M. Konrath, ne fut plus maître ni du jeudi des joueurs : alors que le jeune Paillot venait, sous nos yeux faire un takle rude sur un olympien, il sortit le carton jaune pour Alonso. Sans doute, ce dernier avait-il prononcé quelques paroles désagréables à l'intention de l'arbitre.

Or, il est bien évident que quelques mots déplacés ne sont rien à côté d'une action pouvant conduire un joueur de football à l'hôpital. Noguès fut deux fois franchement déséquilibré et même la deuxième fois jeté au sol, en pleine surface de réparation alors qu'il avait le but au bout du pied.

Ces deux fautes laissèrent à M. Konrath de glace. Il ne daigna même pas accorder un coup franc indirect ce qui eut été la moindre des choses parce que, nous à notre avis, au moins, deuxième fois, un penalty s'imposait.

Nous ne venons de souligner que les quelques fautes de M. Konrath plus évidentes.

Passons sur des corners qu'il ne vit pas, des hors-jeu imaginaires et un tas de choses irrégulières et parfois méchantes des deux côtés qu'il oublia de sanctionner.

Nous avons rarement vu un arbitre bénéficiant portant d'une excellente réputation et répétons-le excellent jusqu'à la 50e minute perdre aussi complètement la tête. C'était même inexplicable.

QUE FAUT-IL PENSER DU MILIEU DE TERRAIN DE L'O.M. ?

Étant donné la façon dont s'est déroulée la partie, l'expérience tentée par José Arribas ne peut encore être jugée. Il est certain que l'équipe, forte de ses deux buts se replia trop en défense ce qui laissa aux Olympiens l'occupation du milieu de terrain.

Toutefois, il faut ajouter qu'Alonso et Albaladejo, et les conditions étaient favorables furent infiniment meilleurs qu'ils ne l'avaient été il y a une quinzaine de jours à Rennes.

Quant à l'expérience Noguès avant-centre qui d'ailleurs n'en est pas une puisque Raul a déjà et pendant longtemps opérer à ce poste, elle ne pourra être reconduite dans les médias du fait de la suspension de ce joueur.

M.F.

 ----------------------------------------------

Le choeur olympien :

"Le penalty a tout faussé"

C'est une délégation marseillaise pour le moins dépitée que nous avons retrouvée au vestiaire.

Cette fois ce n'était pas de la déception mais surtout de la colère. Les Marseillais, joueurs et dirigeants, estimaient, en effet, que l'arbitre, M.Konrath, leur avait joué un mauvais tour à sa façon, non seulement avec le penalty, considéré par tous comme capitale, mais aussi par cette véritable pluie de sanctions qui s'est abattue sur l'équipe tout entière.

Le président Meric avait donc son visage des mauvais jours quand il nous fit l'analyse de ce match.

"M. Konrath, nous dit-il, nous avait déjà créé pas mal de souci lors d'une certaine rencontre Paris-St-Germain - O.M. en Coupe de France. Ce match trop célèbre au cours duquel nous avions perdu nos deux Argentins. Cette fois, il nous inflige non seulement le penalty, mais en plus trois avertissements et une expulsion. À mon avis, tout cela commence à faire beaucoup pour un seul homme et voyez-vous, sans être mauvais perdant, on est en droit de se demander, nous autres Marseillais, si M. Konrath n'a pas précipité leur défaite".

José Arribas n'était pas moins furieux que son président.

"C'est sur, nous a dit l'entraîneur, les Lyonnais estimeront que le penalty infligé, dès la troisième minute, était tout à fait valable. Moi je veux bien, mais alors pourquoi le directeur de jeu a-t-il oublié de siffler la même sanction en faveur de Noguès qui, à mon sens, a bel et bien été bousculé dans la surface de réparation.

"Alors, si Lyon avait droit à un penalty, l'O.M. lui aurait du bénéficié de ce même avantage. Ce n'est pas mon habitude de critiquer les arbitres. Mais là, je n'ai pas peur de le dire, M. Konrath, a failli à sa tâche".

- Comment, à part cela, avez-vous jugé votre équipe ?

- L'O.M., c'est certain, a eu un début laborieux et tout à la fois malchanceux ce qui lui a valu d'encaisser deux buts. Mais, ensuite, les joueurs se sont très bien comportés et, à mon avis, je n'ai pas peur de le dire, l'O.M., ce soir, méritait au moins le match nul. Les spectateurs auront, sans doute, regretté que le match ait dégénéré en deuxième mi-temps. Mais, là encore, ce ne sont pas les Marseillais qui sont responsables. Alors, tout compte fait, nous nous retirons de cette rencontre avec un arrière goût d'amertume car nous avons tous l'impression d'être passés à côté d'une bonne performance.

LE MATCH EST JOUÉ EN DIX MINUTES

Voyons maintenant l'opinion des joueurs, dont la plupart n'essayaient pas de cacher leur déception. Comme V. Zvunka, par exemple, qui disait au passage : "Que voulez-vous faire ? En dix minutes de jeu nous avions déjà un retard de deux buts. Autant dire que le match était pratiquement terminé avant même d'avoir commencé. C'est d'autant plus navrant que nous avons su prouver par la suite que les Lyonnais étaient à notre portée".

Nogues, qui avait dû quitter le terrain en cours de jeu, avait la tête basse mais il essayait néanmoins de garder son calme : "Tout cela fait partie des péripéties du football, disait-il en faisant, bien sûr, allusion à son expulsion. Il ne faut pas en faire un drame. Ce qui me désole, en revanche, c'est d'avoir laissé échapper au moins un point, ce soir, sur le stade de Gerland. Mais, sans être mauvais joueur, je me demande ce qu'il faut faire pour arriver à gagner à l'extérieur. Je veux bien que l'arbitre, M. Konrath, siffle un penalty en faveur de Chiesa. Mais alors, il devait en sifflet deux pour mon compte, car, moi aussi, j'ai bel et bien été bousculé dans la surface de réparation".

Georges Bereta essayait, alors, de consoler son camarade en lui rappelant que toutes les sanctions infligées au cours de cette journée seraient couvertes par la prochaine amnistie à la suite de la récente élection au Groupement. Puis, Georges nous fit son propre commentaire sur la partie.

"Le penalty a complètement désorganisé notre système de jeu, nous dit-il. Nous avions l'intention, comme en finale de la Coupe de France, d'attendre les Lyonnais pour mieux les prendre en contres. Hélas, ce coup du sort nous a obligés à changer notre fusil d'épaule. Nous avons donc perdu, mais je crois, néanmoins que l'O.M. a étalé, ce soir, de belles promesses, car nous avons su nous créer un tas d'occasions et je suis placé pour savoir que, sur le terrain de Gerland, les équipes visiteuses n'ont jamais la partie belle.

Oui, il est vraiment navrant de perdre un match dans ces conditions, déclaré pour sa part Marius Trésor. L'arbitre, il faut le dire, a perdu les pédales en deuxième mi-temps. Mais, comme par hasard, ses décisions ont fait bien plus l'affaire des Lyonnais que la nôtre."

Enfin, nous avons demandé son sentiment à Gérard Migeon, le nouveau capitaine.

"Pour moi, il n'y a pas de doute, l'O.M. a fait un très bon match, ce soir. Malheureusement, notre équipe a été défavorisée par un tas de décisions à contre sens. M. Konrath n'a rien fait pour nous faciliter la tâche. Je veux bien croire qui n'a pas été secondé comme il le fallait par les juges de touches. Mais, enfin, on a beau tourner le problème dans le sens que l'on veut, l'O.M. n'en devra pas moins retourner à Marseille avec une défaite".

J.F.

----------------------------------------------

----------------------------------------------

Jacquet : "Lyon a fait le

nécessaire pour gagner"

Paradoxalement, Aimé Jacquet, l'entraîneur lyonnais, n'affichait pas une mine réjouie à la fin de la rencontre. Il faut dire que l'O.M. en deuxième mi-temps, lui avait fait craindre le pire, notamment après le but de Noguès.

"C'est clair, le match a été tronqué par les décisions de l'arbitre. Nous avions joué une première mi-temps excellente, mais la sortie de Mariot a quelque peu désorganisé notre équipe. Alors, nous avons eu une deuxième mi-temps un peu moins brillante, mais je dois le dire, notre équipe avait fait le nécessaire, pendant la première période, pour enlever le gain de ce match. L'O.M. qui est une très bonne équipe, aux individualités de talent, je n'ai pas peur de reconnaître, de poser des problèmes. Mais à mon avis, notre victoire ne doit pas être contestée. Si le match a quelque peu dégénéré vers la fin, ce n'est pas de notre faute. Les Marseillais pourront certainement s'en plaindre, mais ce n'est pas notre problème.

J.F.

 

Toute reproduction intégrale ou partielle des textes ou photos est strictement interdite.