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du 17 septembre 2006

OM 2-1 Bordeaux : L'OM, forte tête

Les Olympiens ont dominé le choc contre Bordeaux et se sont adjugés leur 5e victoire d'affilée en championnat. Un succès qui leur permet de rester en tête du classement avec Lyon.

Le duo américain des White Stripes sait-il que ce dimanche soir 60 000 supporters déchaînés ont retourné le stade Vélodrome sur l'air de leur morceau " Seven nation army " ? Un hymne de victoire entonné par les Olympiens à la fin de leurs matches cette année, et qui a maintenant gagné les tribunes. Le tube d'un été marseillais euphorique. Six matches de championnat pour cinq victoires, qui plus est consécutives. Un début de saison vertigineux pour une équipe à qui rien ne résiste actuellement. Pas même le béton bordelais du maçon Ricardo.

Bien sûr, les Phocéens ont mis du temps à y faire leurs fissures. L'édifice girondin est solide. Malgré une entame de partie tonique, les coéquipiers d'Habib Beye durent prendre leur mal en patience. Les mouvements entre Ribéry, Niang et Nasri secouaient les bases bordelaises, sans que Ramé ne soit réellement mis à contribution. Au contraire, il revenait à son homologue Carrasso de réaliser la parade de la première période. Une sortie décisive face à Wendel qui rendait justice à la domination marseillaise des 45 minutes initiales.

En deuxième mi-temps, Mickaël Pagis réglait rapidement la question du perce-muraille. Le match venait de reprendre depuis moins de 4 minutes, et alors que Franck Ribéry était à terre à la sortie d'un contrôle orienté, le ballon roulait tranquillement vers l'ancien strasbourgeois. Dans un geste instinctif et terriblement efficace, Pagis enroulait son tir de l'intérieur du droit pour expédier le cuir vingt mètres plus loin sous la barre de Ramé. Une merveille qui enflammait le stade, et qu'on ne se lassera pas de voir et revoir dans les prochaines heures.

Taye Taiwo était à l'unisson, dans son style caractéristique, six minutes plus tard. Décalé sur coup-franc, il embarquait la défense avant de placer sa mine dans le petit filet. 2-0. Deux beaux buts. Et un adversaire qui vacillait alors comme rarement depuis deux ans en Ligue 1.

La malchance (pour l'OM) voulut qu'un penalty (pour une faute inexistante) remette en selle Bordeaux. La transformation de Chamakh (2-1) contraignait en effet les joueurs d'Emon à davantage assurer leurs arrières, alors que jusque là ils semblaient naturellement aimantés vers le but de Ramé.

La rencontre se " tendait ". Les contacts se durcissaient. Et dans le jeu, les Bordelais existaient de plus en plus, même s'ils étaient en permanence sous la menace d'une contre-attaque fatale. Toifilou Maoulida, entré en jeu, manquait de peu de la mettre à exécution, dans le temps additionnel, quand son tir frôlait le montant. Bordeaux l'avait échappé belle. Mais il n'échappait pas à la défaite.

Et l'OM continue ainsi de tutoyer les sommets...

Auteur : Laurent Oreggia

 

 

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