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du 04 février 2007

OM 1-1 PSG : Dos à dos

Les Olympiens ont concédé le nul au Vélodrome face au PSG. Djibril Cissé avait ouvert le score à la 69e minute. Pauleta a répliqué à la 75e.

L'OM n'a pas réalisé son doublé face au PSG. Victorieux au Parc, les Phocéens n'ont pas récidivé dimanche soir dans un Vélodrome qui n'attendait que ça. On connaît la rivalité. On connaissait aussi les enjeux mathématiques au classement. Avec ce résultat nul, ils ne réalisent pas la bonne opération escomptée, dans la course de longue haleine pour la Ligue des Champions.

Quatrièmes au terme de la 23e journée, les joueurs d'Albert Emon auraient pu espérer mieux. Ils ont entraperçu le succès, quand à 20 minutes de la fin ils ouvrirent la marque après une reprise de deuxième mi-temps ambitieuse. Mais Paris revint dans une partie plus équilibrée que l'écart au classement entre les deux équipes ne le laissait augurer.

D'ailleurs, les Parisiens se procurèrent la première occasion tangible du match. Gallardo vrilla sa reprise, et l'OM souffla un grand coup (24e).

Au vrai, à l'exception de deux têtes (bien captée par Landreau) de Beye et Rodriguez, et d'un coup-franc sur l'extérieur de la barre de Nasri, la chronique ne fut guère alimentée en première période.

Heureusement, deux frappes fracassantes d'un Samir Nasri virevoltant lancèrent la deuxième mi-temps. Le poteau en repoussa une. Landreau, l'autre. Les deux tirs placèrent en tout cas ces 45 dernières minutes sous de bien meilleurs auspices.

Plus rapide, plus tranchant, l'OM manqua cependant d'efficacité. Pour y remédier, Albert Emon changea Olembe par Pagis. Et les Phocéens de se ruer avec plus de vigueur encore à l'attaque, tel Franck Ribéry qui mettait le turbo avant de servir Mamadou Niang dans la surface. Du bout des crampons, le Sénégalais prit à contre-pied trois défenseurs avant de reprendre du gauche. Son centre-tir, légèrement dévié, finit sa course au deuxième poteau, là où Djibril Cissé surgit pour ouvrir le score dans le but vide (1-0, 69e).

 

Difficilement acquis, cet avantage ne résista pourtant pas. Alors que l'on imaginait l'OM enfoncer le clou, c'était au contraire le PSG qui arrachait l'égalisation, six minutes plus tard. Un but énervant, car quelque peu malchanceux pour les Olympiens. Il fallut en effet que la reprise de la tête de Gallardo, sur un coup-franc excentré, soit déviée de l'épaule par Pagis pour que Pauleta hérite du ballon et cloue Carrasso. Le fait que le Portugais soit hors-jeu au départ de l'action n'arrangeant rien (1-1, 75e).

Une minute plus tard, les Marseillais frôlèrent la correctionnelle quand Pauleta, parti dans le dos de la défense, tenta d'effacer le portier. Carrasso embarqua au mieux le buteur parisien, qui ensuite ne redressa pas son tir. Sacré avertissement.

Dans ces conditions, les coéquipiers d'Habib Beye allaient-ils s'imposer au finish, comme face à Lyon ? Le stade les y encouragea, les poussa à de derniers efforts, à de dernières poussées. Mais Paris, si heureux de ne pas subir la défaite à laquelle la performance phocéenne de mercredi le promettait, ne lâcha pas d'un pouce.

Auteur : Laurent Oreggia

 

 

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