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Article de om.net

du 06 octobre 2007

ASSE 1-0 OM : Le terrible dénouement

 

Alors que l'OM s'apprêtait à regagner Marseille avec un point méritoire glané dans le Chaudron, Dernis a battu Mandanda d'un coup de canon sous la barre. On jouait la 94e minute...

D'un coup de canon à l'autre, l'OM est passé du rire aux larmes entre Anfield et le Chaudron. Alors que l'histoire d'un point gagné de haute lutte s'écrivait, tout était bouleversé à l'heure d'apposer le mot fin. D'une frappe terrible, avec l'aide de la barre (comme celle de Valbuena à Liverpool), Dernis réduisait tous les efforts phocéens à néant.

Un final plus cruel d'un point de vue moral que mathématique. Car le partage des points vers lequel se dirigeaient les deux formations n'aurait pas embelli spectaculairement le classement de l'OM, mais aurait été considéré comme un bon résultat compte tenu du lieu et de l'adversaire proposés. Et surtout il aurait contribué à installer l'Olympique de Marseille dans une spirale positive après l'exploit de mercredi.

La suspension de Cheyrou et la blessure de Zenden avaient conduit Eric Gerets à modifier son équipe victorieuse à Liverpool. M'Bami et Cissé entraient ainsi dans une danse, où il s'agissait pour les Marseillais de garder le rythme d'Anfield.

Celui d'une équipe à l'aise dans la conquête, comme dans la résistance. Equilibrée en somme. Elle témoigna de cette volonté en cherchant à maîtriser sa circulation du ballon. Un atout utile pour calmer le jeu quand les Stéphanois s'évertuaient à l'animer. Avec aussi l'idée de faire sortir le bloc vert, regroupé derrière et sautant sur toutes les possibilités de placer des contres ou de trouver rapidement Gomis en pointe.

Et ces situations-là se multiplièrent en première période. Steve Mandanda apportant une pierre de taille colossale à l'édifice marseillais. Main droite, pied droit. Il était partout et sur tous les ballons. Les tirs de Gomis et d'Ilan trouvaient toujours le grand Steve sur leur route vers le but.

Et puis il y eut, aussi, en première mi-temps les interprétations de l'arbitre sur deux actions litigieuses. Un face à face Mandanda-Payet, où le portier touchait le ballon avant que l'attaquant ne vienne s'empaler sur lui (33e). Les Verts réclamaient un penalty. Les Olympiens en faisaient de même peu après, sur un tacle par derrière de Dabo sur Niang (45e). La faute

0-0 à la pause, et 0-0 encore pendant 49 minutes supplémentaires. Les coups d'éclats, de part et d'autres, étant d'ailleurs moins nombreux qu'en première période.

Dans cette configuration, l'OM semblait en mesure, malgré la fatigue de la Ligue des Champions, de repartir de St Etienne avec un nul. Il contrôlait longtemps les débats, avant de connaître une toute fin de match délicate. " Ce que je craignais avant le match s'est produit, à savoir un affaiblissement en fin de rencontre ", commentera Pape Diouf. Gigliotti ratait ainsi une balle de match, à la 86e, en ne cadrant pas son tir. Puis Gomis s'en allait au devant de Mandanda, avant d'être repris par Taiwo, occasionnant l'expulsion du Nigérian.

Son sacrifice était vain. Au bout du temps additionnel, Dernis se retrouvait face au but, avant d'ouvrir (et clôturer) la marque d'un tir puissant à l'entrée de la surface (1-0, 94e).

" Il y a tout lieu d'être déçu ", comme le résumera le Président de l'OM.

Auteur : Laurent Oreggia

 

 

 

 

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