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Article de om.net

du 04 octobre 2008

L'OM est allé la chercher

L'OM a retrouvé le goût de la victoire au Vélodrome et préserve son invincibilité en championnat en battant Caen (2-1) grâce à Ben Arfa et Niang.

L'OM s'est compliqué la vie pour venir à bout de Caen. La faute à un but égalisateur normand malheureux qui venait mettre à mal un début de rencontre remarquable des Marseillais, marqué par le but précoce de Ben Arfa (2e). Les 40 minutes suivantes furent épineuses jusqu'au but salvateur de Niang qui remit pas mal d'ordre dans la place à l'heure de jeu. Une réalisation venue à la suite d'un changement tactique de Gerets alors que l'OM finissait ensuite le match à dix. Il est en tout cas toujours invaincu en L1, troisième au classement et ne pourra être rattrapé à l'issue de la journée.

Les péripéties de match paraissent en tout cas bien loin à présent tant cette victoire désirée depuis des semaines semble être un doux remède aux maux olympiens. Le secteur offensif a fonctionné avec deux buts et la détermination souhaitée dans la semaine fut présente pour arracher le succès. Restent ces petites erreurs souvent combattues par Erik Gerets...

Il n'y en eut qu'une à signaler réellement. Il s'agissait plutôt d'une incompréhension - doublée d'un soupçon de malchance - qui empêcha les 20 premières minutes d'être quasi-parfaites. Ainsi, cet OM succédait les passes, élaborant un jeu appliqué, et "scorait" très vite quand l'ouverture de Cana était finalement récupérée aux 30 mètres par Ben Arfa qui décochait un tir à la trajectoire flottante battant Planté (1-0, 2e). Merveilleusement entrés dans la partie, ils paraissaient avoir (déjà) pris la mesure de Caennais courrant toujours après le ballon.

Mais voilà, sur une ouverture anodine venue de la droite Zubar et Mandanda ne se comprenaient pas. Le portier relâchait le ballon à terre en heurtant le défenseur, Savidan, n'étant pas du genre à laisser passer telle aubaine, marquait dans le but vide (1-1, 20e). De quoi relancer complètement les Normands qui devenaient tout à coup intraitables dans les duels et habiles dans les contres avec la frappe de Savidan (38e) ou encore la volée écrasée de l'ancien valenciennois (41e). Les Olympiens, eux, butaient souvent sur une défense regroupée. Et Zubar aurait tellement voulu que sa tête (le haut de son dos plutôt) ne vienne pas mourir à quelques centimètres du poteau droit de Planté en fin de mi-temps (44e).

Après la pause, Koné perdait son face-à-face avec Planté (50e) et la frappe enroulée de Ziani passa près de la lucarne (58e). Le moment choisi par Gerets pour passer d'un 4-4-2 en losange à un 4-2-3-1 où Valbuena remplaçait Koné. Conséquence ou pas, dans la foulée, un corner olympien était boxé par Planté sur Ben Arfa. Il déclenchait une volée surpuissante qui s'écrasait sur la barre, Zubar (toujours aussi revanchard) poursuivait l'action en déviant de la tête pour Niang qui marquait de près, de la tête également (2-1, 60e).

Malgré l'arbitrage hésitant de M. Gauthier qui électrisait l'ambiance, provoquait l'ire du coach olympien et l'exclusion étonnante de Ziani pour deux cartons jaunes (70e), l'OM retrouva le visage plus serein du début de match. Juste rendu crispé par le lob un brin trop long de Savidan (74e) et la demi-volée de Toudic (82e). Alors que Cheyrou voyait son tir de près s'envoler (69e), les Olympiens tenaient bon même à dix. La victoire est là, c'est le principal et elle permet une coupure de quinze jours avec le sourire pour gommer les dernières petites imperfections.

Auteur : Emmanuel Jean

 

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