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Article de om.net

du 29 octobre 2008

Nantes 1-1 OM : Un moindre mal

Ultra-dominateurs tout au long du match, les Olympiens ramènent le point du nul de la Beaujoire, après avoir été menés au score.

C'est un moindre mal. L'OM aurait du repartir avec les trois points de Nantes. Mais l'équipe marseillaise a aussi, jusqu'à 13 minutes du terme, flirté avec une 3e défaite de rang. C'eut été un terrible hold-up. Mais ce genre de choses arrivent en football, et les Olympiens ne sont pas particulièrement vernis ces derniers temps...

Heureusement Baky Koné égalisa. Un moindre mal donc car la domination phocéenne a été poussée à l'extrême à certains moments de la rencontre. L'équipe d'Erik Gerets s'adjugea 65% de la possession de balle.

Une ultra-domination dans toutes les zones du terrain assortie de multiples occasions. Certaines amorcées par des coups de rein de Ben Arfa. D'autres lancées par Ziani, sur des balles en cloche malicieuses. L'une d'elles inséra Bakari Koné sur une voie royale. Mais l'Ivoirien buta sur Heurtebis.

C'est dans ce contexte d'une circulation du ballon fluide et où les situations d'ouvrir la marque s'accumulaient, que les Canaris surprirent leur monde. Ce fut sur un exploit personnel. Il ne pouvait en être autrement. Un corner renvoyé par la défense échoua devant Maréval, à 35 mètres des buts de Steve Mandanda. Son tir violent et précis se ficha dans la lucarne. Un plaisir pour les esthètes. Une sacrée injustice aussi.

A laquelle s'additionnait la sortie de Mandanda, blessé (béquille à la cuisse) dans un choc avec Bekamenga. Rudy Riou le remplaça au pied levé. Effectuant ainsi son retour à la compétition, lui qui n'avait plus joué en championnat depuis décembre 2007, avec Toulouse.

Il n'eut guère plus de travail que le portier des Bleus. Deux arrêts, et 8 ballons touchés composèrent sa mi-temps. Les Nantais n'étaient en effet pas plus tentés d'attaquer. Le score plaidait en leur faveur. Tout comme le chrono. Il défilait. Et la main mise de l'OM ne suffisait pas pour annuler le but des jaunes. Et puis Baky signa une merveilleuse volée, après une déviation de Samassa. Le cuir alla frapper le dessous de la transversale avant de s'immiscer dans le but (77e).

Et comme l'égalisation fut rapidement suivie de l'expulsion de Bekamenga (pour une 2e main dans la surface !), l'idée de décrocher la timbale traversa les pensées olympiennes, et donna du souffle et du muscle pour les dix dernières minutes. Heurtebis vit un siège s'organiser sous ses yeux. Mais il y fit face. Seul ou presque. Sortant deux tirs de Koné et Valbuena. Promis à un autre sort, ils seront autant de regrets.

Auteur : Laurent Oreggia

 

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