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du 16 août 2009

OM 1-0 Lille : Exil victorieux

En exil à Montpellier pour cause de Vélodrome impraticable, les Olympiens reviennent victorieux de l'Hérault, grâce à une tête de Brandao.

Dans une Mosson garnie de 30 000 âmes totalement acquises à sa cause, l'OM a rempli son contrat. Avec une belle assurance pendant plus d'une mi-temps. Puis en serrant parfois les dents.

Alors en supériorité numérique, les Olympiens ont failli payer au prix fort leur manque de réalisme. Pour n'avoir pas su se placer hors de portée du LOSC, ils ont frissonné dans le temps additionnel. Heureusement pour eux, et pour une certaine logique si l'on considère le match dans sa globalité, les Dogues ont cafouillé leur ultime balle d'égalisation.

Au regard de sa deuxième période, Lille aurait mérité de marquer un but. Mais au vu de la rencontre, la victoire marseillaise ne manque d'aucun mérite.

D'abord parce que les joueurs de Didier Deschamps ont, comme à Grenoble, pris les événements dans le bon ordre. Ils ont mis en route le rouleau compresseur dès le coup d'envoi. Réputée solide, la formation nordiste n'a pu y résister. Après une première alerte dès la 5e minute, il ne fallut guère plus attendre pour voir les Olympiens allumer le tableau d'affichage. D'une impulsion volontaire, Brandao surgissait de la tête sur un corner travaillé par Ben Arfa pour inscrire le seul but de la soirée (11e).

L'unique, et pourtant on aurait volontiers parié à cet instant de la partie qu'il ferait quelques petits. Tout simplement parce que l'OM avait tissé une toile impressionnante sur le terrain, monopolisant le cuir ET se montrant dangereux.

A chacune de ses accélérations, il y avait ainsi le feu sur le passage de Niang. Tandis que de l'autre côté du terrain, Ben Arfa craquait aussi quelques allumettes. De jolies phases de jeu, des beaux gestes, et une sérénité d'ensemble qui assuraient des applaudissements aux Marseillais à l'heure de regagner les vestiaires.

Lille n'avait pas eu voix au chapitre. Comme en Isère, une page se tourna en début de seconde période. Cela faillit se faire avec fracas. Mais Cabaye, en situation idéale sur un service de Balmont, manqua la cible face à Mandanda (49e). Réponse olympienne : un centre en première intention d'Abriel que Brandao ne put exploiter victorieusement (55e).

Puis un tir terrible de Taiwo sur lequel Butelle dut se demander s'il n'aurait pas du enfiler deux épaisseurs de gants (69e), alors que Cheyrou avait visé le ras du poteau une minute plus tôt.

Les voyants étaient tous au vert, d'autant que Debuchy avait été exclu pour un 2e avertissement (65e). Mais à 11 contre 10, l'OM voyait sa finition lui interdire une fin de match en pantoufles. Au contraire, les Dogues lui réservaient cinq dernières minutes pénibles. Mandanda repoussait une frappe d'Hazard (85e), avant que Chedjou ne manque d'égaliser après une mésentente dans la surface phocéenne (90e+4). Une frayeur rapidement étouffée par le coup de sifflet final. Les Olympiens ont toute la semaine pour méditer sur la nécessité de se mettre à l'abri. Mais aussi pour apprécier leur impeccable entame de saison et leurs 6 points pris.

Auteur : Emmanuel Jean

 

 

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