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du 20 novembre 2009

OM 1-0 PSG : Un clasico bien géré

 

Plutôt tranquillement, l'OM a gagné son Clasico avec application et remonte à la 4e place avant les matches de ce week-end.

L'OM a géré son Clasico en "bon père de famille" pourrait-on dire. Disputé dans un bon esprit sur le terrain, le premier des rendez-vous biannuels avec le rival parisien a franchement penché en faveur des Marseillais. Ils s'y sont appliqués, gardant la maîtrise sur les débats, et ne s'enflammant pas plus que de raison. Une recette efficace qui n'a peut-être pas donné l'intensité et la passion des OM-PSG de la saison passée ou de la dernière sortie à Gerland mais qui a le mérite d'être efficace.

Avec des éléments bien en vue (Heinze, Abriel, Brandao ou Niang), l'OM a gagné son Clasico mais a surtout évité le piège du match en retard. Les trois points sont dans la poche et une fois le Sochaux-OM de la 14e journée (qui se joue de week-end) sera passé (le 2 décembre), les Olympiens auront remis les compteurs au niveau.

Si l'opposition parisienne n'était pas des plus féroces, l'OM s'est aussi rassuré sur ses capacités et décroche une provisoire 4e place intéressante pour la confiance avant un autre duel symbolique, à San Siro et en Champions League cette fois, face à l'AC Milan mercredi.

Un OM serein ? Ce fut le cas au cours de la totalité de la rencontre hormis dix dernières minutes un peu plus délicates. Si le PSG peinait dans la transmission, il laissait planer une menace toujours pesante. Mais stérile. Principalement en comptant dans ses rangs un diable comme Erding. A l'image du tir en pivot du Turc sur lequel Mandanda s'étirait pour une manchette salvatrice (38e). La seule fois où "il fénoméno" fut réellement mis à l'épreuve ce vendredi. Car, malgré des appels incessants et une bonne relation avec Sessegnon, Erding se heurtait souvent à la charnière Diawara/Heinze qui retrouvait vite ses automatismes.

Et si l'OM ne monopolisait pas le ballon en première période, il était bien le plus dangereux sur le pré. La perte prématurée de Mbia, sorti sur blessure et remplacé par Cissé (15e), ne déréglait pas le jeu phocéen. Niang était intenable et Brandao infernal pour la défense adverse par son jeu si particulier (quel travail !) mais la clé fut trouvée ailleurs. De cette charnière retrouvée précisément qui, sur un coup franc du passeur hyperactif Abriel (4ème passe décisive en deux matches !), se gênait mais marquait au bon moment. Heinze et Diawara se rentraient dedans mais le ballon retombait sur la tête de l'ancienne idole du Parc des Princes qui lobait Coupet (1-0, 25e). La tête lointaine de Cissé (40e) et surtout le missile de Niang sur l'arête du but parisien (41e) matérialisaient ces belles intentions marseillaises.

Par la suite, les Olympiens firent surtout valoir leur collectif et une circulation de balle fluide.

Comme quand, à l'issue d'une belle combinaison, la frappe lointaine de Cheyrou ne pouvait être maîtrisée par Coupet mais la défense renvoyait (54e).

Calmes sur le terrain, à l'image d'un Abriel au jeu épuré et vrai plaque tournante au milieu, l'OM dictait le tempo et tissait la trame d'un succès que Paris ne semblait pas pouvoir venir contester. Cela malgré une poussée francilienne finalement logique en fin de partie. De quoi perturber l'espace d'un dizaine de minutes la quiétude olympienne, pas assez toutefois pour changer l'issue du match. Et le Vélodrome de se lever comme un seul homme quand M. Duhamel donnait l'ultime coup de sifflet.

Auteur : Emmanuel Jean

 

 

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