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 .Article de om.net

du 31 octobre 2009

OM 1-1 TFC ! Dur face à un mur

 

Face à des Toulousains réduits à dix dès le début du match, les Olympiens souvent malheureux ont peiné pour arracher le nul ce samedi au Vélodrome (1-1). Et ils perdent Lucho, sorti sur blessure.

C'est probablement avec un profond sentiment d'amertume que les Olympiens ont regagné leurs domiciles après le match nul face à Toulouse ce samedi (1-1). Car Alain Casanova et ses hommes ont, pour leur part, certainement regagné la Garonne avec celui du devoir accompli. Contrariés par l'exclusion de leur gardien dès la 8e minute de jeu, ils ont réussi leur entreprise grâce à un coup franc énorme de l'international Sissoko et en défendant très bas - et très bien - par la suite.

L'OM peut pleurer les innombrables occasions qu'il s'est crées et la perte de Lucho sorti sur blessure. "On n'a pas été récompensés" regrettait Didier Deschamps dans les couloirs du Vél'. On peut le comprendre. Ses hommes ont couru après l'handicap pendant une heure en y mêlant engagement, détermination et parfois précipitation.

Heureusement quand même que le but de Brandao à un quart d'heure de la fin remettait un peu d'équité dans les débats pour un résultat qui n'est certainement pas une satisfaction car, comme le remarquait José Anigo après la partie : "On arrache un nul qui ne nous convient pas". C'est dire la frustration dans les rangs marseillais.

Frustrant comme le fut le scénario de la première période. Quand la circulation de balle olympienne fusait et quand la supériorité numérique intervenait très tôt dans le match. Soit au moment où, d'un tacle grossier, le gardien du TFC Pelé fauchait Niang à l'entrée de la surface. Carton rouge et exclusion logique mais le coup franc, tiré par Lucho, passait au-dessus (9e). Assez symptomatique de ce qui a suivi alors que Blondel prenait place dans les buts de Toulouse. Et il fera parler de lui. Si l'OM a eu du mal à profiter de ses - multiples - occasions dans cette partie, les violets furent férocement réalistes.

Car les Marseillais contrôlaient la majeure partie de la mi-temps en usant avec brio des ailes et notamment d'un Bocaly toujours disponible. Mais le TFC maîtrise à merveille l'art du contre, le déboulé de Gignac stoppé par Mandanda aurait du être un avertissement à prendre en compte (23e). Et sur un coup franc certes bien placé, Sissoko en profitait à fond en balançant un missile longue portée dans les filets olympiens (0-1, 28e). Dur et cher payé.

Surtout, que fallait-il faire alors face à une équipe réputée pour bien protéger ses buts et dont le secteur défensif possède des gabarits digne d'un cinq majeur de NBA ?

Ils y ont en tout cas mis du coeur les Marseillais. La bonne tête de Niang suivie de la volée de Lucho se heurtaient au talent de Blondel (39e), déjà brillant face à l'OM en amical cet été. Et alors que la poussée marseillaise était forte en fin de mi-temps, la déviation de Niang voyait le cadre s'échapper d'un rien (42e) et la frappe du gauche en pivot de Valbuena était claquée par Blondel (45e). Pas vernis.

Après la pause et l'entrée de Ben Arfa à la place d'Abriel en fin de mi-temps, l'OM traçait toujours son sillon. A savoir trouver une faille dans le béton armé violet. Le retourné acrobatique de Valbuena (49e) ou la bonne tête de Hilton (68e) n'étaient pas encore suffisants devant le gardien. Brandao y parvenait toutefois alors qu'il n'était pas dans la position la plus facile. Mais sa volée en pleine course après un centre de Koné faisait mouche (1-1, 75e). Trop tard peut-être même si Gignac sauvait sur sa ligne (du ventre) devant Niang (78e) et que Blondel était encore exemplaire sur la tête de Brandao (88e). Mais une chose est sûre, les Olympiens peuvent nourrir pas mal de regrets car il y avait la place pour beaucoup mieux.

Auteur : Emmanuel Jean

 

 

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