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du 13 janvier 2010

ASSE 2-3 OM : Ils sont allés la chercher

 

L'OM s'est qualifié en quart de finale de la Coupe de la Ligue en allant s'imposer dans le temps additionnel à St Etienne. Il recevra Lille au Vélodrome.

L'OM a répondu deux fois à St Etienne grâce à Brandao. Avant de porter l'estocade aux Verts dans le temps additionnel, par Mamadou Niang.

La conclusion parfaite qui envoie non seulement les Olympiens en 1/4 de finale de la Coupe de la Ligue (contre Lille au Vél') mais qui, aussi, les place dans des dispositions morales idéales avant d'aller défier Bordeaux dimanche. Gagner ainsi, en allant chercher la qualification avec ses tripes, donne du sens au combat. Et on se réjouira aussi de ne pas avoir eu à se " coltiner " une prolongation qui aurait alourdi un peu plus les jambes avant le voyage en Gironde.

90 minutes durant, les Olympiens n'ont pas ménagé leurs efforts pour ne pas sortir de la compétition une heure et demi après s'y être engagé. Il n'en fallait pas moins. Car les Stéphanois ont reverdi depuis plusieurs semaines, et la dernière visite marseillaise dans le Forez. Si ce dernier match avait été à sens unique (aussi du fait de l'expulsion de Tavlaridis), celui de mercredi soir est parti dans toutes les directions. Une vraie rencontre de Coupe, intense et indécise. Où l'on s'est rendu coup pour coup.

Sako a d'abord ouvert le score en résistant à Bonnart avant de glisser le cuir entre les jambes d'Andrade (18e). Les Marseillais accusèrent réception. Mais Brandao, dont ce fut la soirée, expédia vite une missive en retour. Sur un mouvement intelligemment orienté par Lucho, Abriel centrait au cordeau pour le Brésilien qui marquait en deux temps face à Coulibaly (1-1, 29e).

Le plus dur était fait ? Erreur. L'idée n'avait pas eu le temps de vraiment faire le tour des têtes olympiennes que Bergessio l'en chassait pour de bon. L'attaquant stéphanois trompait Andrade en déviant du crâne un coup-franc de Payet (2-1, 30e).

Tout était à refaire, et même un peu plus encore. La tournure des événements galvanisant les joueurs de Galtier, lesquels montraient alors un visage fort bien dissimulé ces derniers mois. Payet, notamment, semait le trouble comme des petits cailloux sur son passage.

Mais après avoir été bousculés, les Marseillais se stabilisaient. Ils redéployaient à nouveau leur jeu. Utilisant les relais techniques (Cheyrou, Lucho, Abriel) pour remplir la jauge. Et misant sur la hargne d'un Heinze, au four et au moulin toute la soirée, pour venir briser net les flèches stéphanoises.

En pointe, Brandao n'était pas en reste non plus, question abnégation. Son 2e but résumant à lui tout seul ce qu'on attend et apprécie chez l'Auriverde. Sur un ballon en profondeur de Cheyrou, il alla au bout de sa course, et de ses efforts, pour être là au bon moment (celui du télescopage Benalouane-Coulibaly) pour tirer les marrons du feu et marquer dans le but vide (2-2, 59e).

Les maigres rangées de spectateurs (18 000 seulement !) flairaient le KO dans la dernière demi-heure. Sans véritablement pouvoir miser le coeur léger, en toute confiance, sur l'une ou l'autre équipe.

Le balancier hésitait. Et parfois les deux formations se retrouvaient quelque peu coupées en deux. A ce jeu-là, la niaque peut faire la différence. Le talent, également. Cela allait être les deux à la fois. Une ouverture impeccable de Brandao permettait à Niang de réécrire son nom en haut de l'affiche, après 5 semaines d'absence, en portant le coup fatal aux Verts dans le temps additionnel d'un croisé imparable (2-3, 94e). Le but de la qualification, mais aussi, par delà, de la première grande explosion de joie de l'année.

Auteur : Laurent Oreggia

 

 

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