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 .Article de om.net

du 25 novembre 2009

Milan 1-1 OM : Un OM "bravissimo" mais frustré

 

Excellent à San Siro, l'OM aura aussi été malheureux. Une barre et un poteau en 2e période auront privé les Olympiens d'un exploit mérité.

Tenir tête à Milan chez lui n'est pas rien. Avoir malmené les Rossoneri au terme d'un match " fortissimo " valaient bien les fiers applaudissements des 4 200 supporters ciel et blanc à la fin du match. Longtemps après que San Siro se soit vidé, ceux-là chantaient encore à la gloire de leur équipe. Il y a fort à parier que dans les bus qui les ont depuis ramené à Marseille, on rouspéta aussi, plus tard, après les occasions ratées et les points envolés.

Car, c'est une certitude, les Marseillais peuvent aussi se mordre les doigts de ne pas s'être imposés mercredi soir. Il y avait " la place ", comme on dit. Avec un succès, les chances de qualification (avec la victoire du Real 1-0 contre Zurich) auraient été conséquentes. Elles n'ont pas complètement disparu. Car, dans quinze jours, ce Milan n'a pas encore gagné à Zurich. Et cet OM peut battre Madrid.

Il n'y a là aucune sorte de forfanterie. L'équipe de Didier Deschamps a une nouvelle fois montré qu'elle avait la peau plus épaisse que sa position de 3e du groupe C ne le laisse penser.

Quand bien même a-t-elle manqué son entame de match. On a craint le pire, avouons-le. Dans le vacarme assourdissant de San Siro, Zambrotta a bien failli rapidement balayer tout ce que le coach marseillais avait préparé. Mais Mandanda retarda l'échéance... de quatre minutes. De l'autre côté du terrain et après un ballon perdu, Borriello éliminait tout en finesse Heinze avant de placer le ballon entre les jambes du portier. Et la curva sud de rugir. Et le camp olympien de sérieusement s'inquiéter.

La formation marseillaise aura eu le grand mérite de reprendre vite ses esprits, ses fondamentaux... et d'égaliser. A la 16e minute, Niang déboulait dans le couloir et contraignait Dida à repousser son centre comme il le pouvait. Mal en l'occurrence, puisque dans les pieds de Lucho qui ne manquait pas la cible (1-1).

S'en suivait une glissade de bonheur de l'Argentin, sur fond d'allégresse sonore marseillaise, et des regards circonspects dans les gradins de Giuseppe Meazza.

Car peu à peu, la poigne fut plus française qu'italienne. Même si le danger, sur des ballons en cloche mal appréciés par la charnière olympienne, n'était pas complètement écarté.

Quand Milan variait son jeu, et passait du ras de terre aux airs, le 4-1-3-2 de l'OM paraissait tout à coup plus friable. Mandanda dut ainsi encore s'interposer.

Mais grâce à une bonne utilisation du ballon de Lucho et Abriel, ainsi qu'un bon pressing (notamment par Cissé) exercé sur les deux rampes de lancement, Seedorf et Pirlo, les Phocéens étaient au moins aussi intéressants dans le jeu que leurs hôtes. Tant et si bien que l'exploit n'était pas hors de portée à la pause.

Mais parce qu'ils évoluaient sur leurs terres, et qu'une victoire aurait acté leur qualification, les Milanais montèrent davantage le volume à l'attaque de la deuxième période. Une vraie poussée de fièvre due à Ronaldinho.

L'OM faisait vite retomber sa température, et donnait même à son tour des suées à son adversaire, avec une action rondement menée. Apportant le surnombre, Cissé lançait Niang sur le côté. Le centre de celui-ci était un cadeau, avec paquet et ruban. Mais Brandao, face au but, tapait la barre.

Avec les entrées de Koné (à la place de Lucho) puis en fin de partie de Morientes (pour Niang), Didier Deschamps affichait clairement sa volonté. Et si Borriello manquait une balle de match, de la tête, la meilleure occasion était encore olympienne. Avec une déviation de Diawara sur le poteau de Dida. On comprit alors que la balance resterait bien calée au centre. Sans pointer de vainqueur.

Dans deux semaines, à moins de battre Madrid 3-0, il faudra non seulement s'imposer (sur n'importe quel score) contre les " Merengue " mais aussi que Zurich accroche (nul ou victoire) Milan en Suisse pour atteindre les 8es de finale de la Champions League. Pour la Ligue Europa c'est déjà mathématiquement fait. Mais tant qu'il reste une chance de forcer les portes de la C1...

Auteur : Laurent Oreggia

 4' : Corner pour Milan sur la gauche. BRANDAO écarte le danger.

7' : Accélération de ZAMBROTTA sur l'aile gauche qui bouscule ABRIEL avant de pénétrer dans la surface et de prendre sa chance. MANDANDA est à la parade. Le corner qui suit ne donne rien

10' : Profitant d'un ballon perdu par NIANG, BORRIELLO, pénètre dans la surface, élimine HEINZE d'un crochet avant de tromper MANDANDA d'une frappe croisée du gauche

17' : NIANG déborde côté gauche, élimine ODDO et centre en retrait. DIDA se détend, écarte le ballon, qui revient sur GONZALEZ. Au point de penalty, l'Argentin marque d'une volée imparable.

19' : ABRIEL récupère un ballon au milieu de terrain, s'avance aux 25 mètres et prend sa chance du droit. Juste au-dessus.

25' : Dans la surface, côté gauche, BORRIELLO à la balle du 2-1. Mais DIAWARA intervient au dernier moment devant l'attaquant italien qui percute MANDANDA.

37' : GONZALEZ récupère le ballon aux 35 mètres, lance NIANG sur la gauche qui centre à ras de terre vers BRANDAO, mai PIRLO intercepte le ballon.

39' : Sur une action similaire à celle du premier but encaissé par l'OM face au Real cette saison, DIAWARA laisse rebondir dans son dos une longue ouverture de ABATE. PATO récupère et lobe MANDANDA. Le cuir passe juste au-dessus de la cage olympienne

44' : NIANG fait la différence côté gauche et centre devant le but à ras de terre. BRANDAO est pour une fois trop rapide, le ballon lui passe dans le dos.

45' : RONALDINHO oblige BONNART à concéder un corner sur la gauche. PIRLO le frappe, MANDANDA ne peut qu'effleurer le ballon. TIAGO reprend de volée au deuxième poteau mais ne cadre pas.

46' : CHEYROU, seul aux 25 mètres, prend sa chance du gauche. La balle passe largement à l'extérieur du poteau gauche de DIDA.

50' : Coup franc pour Milan dans l'axe aux 29 mètres. PIRLO enroule le ballon du droit, le mur olympien détourne en corner. Ce dernier est joué à la Rémoise. SEEDORF centre devant la cage de MANDANDA, statique sur le coup. BORRIELLO, à la lutte avec DIAWARA, rate le ballon d'un cheveu.

53' : Coup franc pour l'OM côté gauche à l'entrée de la surface. ABRIEL centre à ras de terre pour CHEYROU, complètement seul au point de penalty. Malheureusement pour les Olympiens, l'ancien Auxerrois manque le ballon au moment d'armer sa frappe du gauche

56' : BRANDAO prend sa chance de loin : au-dessus. Dans la foulée, TAIWO déborde côté gauche mais aucun de ses coéquipiers n'est à la réception de son centre

61' : Subtile talonnade de RONALDINHO, pour BORRIELLO dans la surface côté gauche. La frappe croisée de l'attaquant italien passe à côté.

65' : NIANG fait la différence sur l'aile gauche et adresse un caviar pour BRANDAO lancé à quelques mètres de la cage de DIDA. Le Brésilien reprend et première intention mais expédie le ballon sur la barre transversale.

70' : Dans la surface côté droit, PATO, malgré le marquage de TAIWO, parvient à centrer devant le but. HEINZE écarte en corner qui ne donne rien.

74' : Accélération de BEN ARFA côté gauche à la lutte avec ABATE qui le retient par le maillot au moment ou le Marseillais pénètre dans la surface... et centre beaucoup trop fort.

76' : ABRIEL, très en jambes, chipe quasiment le ballon à CHEYROU à l'entrée de la surface. La frappe de l'ancien Merlu file au-dessus.

80' : BONNART enchaîne les passements de jambes devant ZAMBROTTA à l'entrée de la surface sur la droite. Son centre est détourné puis claqué par DIDA juste au-dessus de la barre transversale

82' : RONALDINHO, depuis le flanc gauche, centre pour BORIELLO tout seul au point de penalty. L'attaquant frappe maladroitement le ballon de l'épaule et ne trouve pas le cadre.

85' : CHEYROU lance KONE en profondeur. L'Ivoirien, pourtant en situation idéale, rate son contrôle orienté.

86' : Sur un corner frappé par BEN ARFA, DIAWARA reprend le ballon de la tête. Le cuir vient heurter la base du montant droit de DIDA, largement battu.

90' : Centre de BEN ARFA depuis la gauche. BRANDAO reprend de la tête : au-dessus.

 

 

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