OM1899.com

 .Article de om.net

du 07 août 2010

OM 1-2 Caen : Piégés par le promu (2-1)

L'OM est tombé sur un os samedi soir au Vélodrome. Encore en rodage, l'équipe a subi une logique défaite face au promu caennais.

On ne s'attendait tout de même pas à une division d'écart entre le champion de France de Ligue 1 et celui de Ligue 2. Mais on pouvait légitimement penser que cet OM, encore en rodage, s'en sortirait malgré tout face à un promu.

Il n'en a rien été. Les Phocéens étaient trop éloignés de ce que l'on est en droit d'attendre d'eux. Et les Caennais, trop malins pour ne pas s'en apercevoir et en profiter.

A l'exception d'une entame volontaire, les joueurs de Didier Deschamps ont éprouvé mille difficultés pour créer le danger. Faibles dans leur percussion offensive, ainsi que dans l'agressivité de toutes leurs lignes.

Tout le contraire des Caennais. Après ce bon premier quart d'heure marseillais et la pichenette trop appuyée de Lucho qui aurait peut-être changé bien des choses, les Normands ont repris le fil en posant un cadenas sur le milieu. Les Olympiens n'ont jamais trouvé sa combinaison.

Avec Seube en chef de meute, les Caennais vinrent mordre dans chaque ballon. Agressifs, comme leur maillot " flashy ". Juste ce qu'il fallait pour empêcher l'OM de s'assurer la maîtrise du jeu.

Portés par ce culot qui escorte souvent ceux qui n'ont rien à perdre, les joueurs de Dumas ont ensuite causé d'autres tourments, en exploitant les espaces laissés. La fin de la première période vit ainsi Caen enchaîner trois occasions, dont un poteau. Puis la seconde s'ouvrit par un but de Seube que nul n'avait empêché de s'avancer jusqu'à ce qu'il dispose d'un angle de tir, et profite d'un rebond devant les gants de Mandanda (0-1, 52e).

L'affaire était bien mal embarquée. Le stade grondait, quand il ne scandait pas le nom de Drogba, livré par la rumeur. Quand bien même fusse-t-elle démentie fermement par Deschamps.

Le contexte, précédé d'une semaine polluée par la chronique du mercato, n'était donc pas idéal. Et sans un retour énergique d'Azpi dans les pieds de Mollo puis une sortie autoritaire de Mandanda devant Yatabaré, le dernier quart d'heure aurait même compté pour du flan.

Ce fut tout le contraire. Il s'en passa beaucoup dans ces ultimes instants. Appelés en renforts, Ben Arfa et Samassa montrèrent la voie de la réaction. Nul ne sait s'ils seront encore, l'un et l'autre, sous le maillot blanc le 1er septembre. En revanche, ils s'inscriront dans les statistiques de la saison pour leur action de la 77e minute. Le premier à la passe. Et le deuxième, à la conclusion, de près, après avoir pris le dessus sur Sorbon (1-1, 77e).

De cette égalisation naquit de solides espoirs. Ils furent déçus. Au lieu de " breaker ", malgré une occasion pour Niang, les hommes de Deschamps se firent de nouveau piéger. On jouait la 86e minute quand El Arabi, tout seul à la réception d'un centre en cloche de Yatabaré, n'eut aucun mal à battre Mandanda, de la tête (1-2). Les vannes des sifflets étaient ouvertes. Probablement aussi celles des questions qui ne manqueront pas d'alimenter les prochains jours. Mais pour les réponses du terrain, il faudra attendre samedi prochain à Valenciennes.

Auteur : Laurent Oreggia

 

Article de laprovence.com

du 07 août 2010

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Le champion tombe d'entrée

OM-Caen : 1-2. Coup de tonnerre au stade Vélodrome. Le "petit" champion de Ligue 2 est venu renverser sur ses terres l'ogre olympien, champion de France en titre, dès la première journée de Ligue 1. Les quelque 56 000 supporters sont médusés. L'OM, si irrésistible en fin de saison dernière, n'a été que l'ombre de lui-même ce soir, face à un promu rafraîchissant et sans complexes.

Les hommes de Didier Deschamps débutent pourtant bien la partie en privant ceux de Franck Dumas de ballon et s'offrant une insolente possession de ballon jusqu'à la 20e minute. Mais dominer n'est pas gagner, et les trop rares occasions olympiennes avant la pause ne permettent pas de déborder d'optimisme. L'occasion la plus dangereuse est d'ailleurs à mettre à l'actif de Caen. Lancé en profondeur côté gauche, Mollo se présente face à Mandanda et frappe à ras de terre : le portier olympien se détend et détourne sur son montant droit (23e).

Au retour des vestiaires, les partenaires de Mamadou Niang - qui portait le brassard de capitaine malgré ses velléités de départ - ne parviennent toujours pas à imprimer leur rythme et se font surprendre par des Normands virevoltants : sur une perte de balle olympienne au milieu de terrain, Seube récupère et progresse seul dans l'axe. Sans marquage, le capitaine caennais tente sa chance. Le rebond de sa frappe trompe Mandanda, pas assez vigilent sur ce coup (51e, 0-1).

Un sauvetage miraculeux de la recrue Azpilicueta, pour son premier match de L1, devant Mollo, permet à l'OM de garder la tête hors de l'eau. DD effectue deux changements qui se révèlent payants : vingt minutes après être entré en jeu, Ben Arfa sert Samassa d'une belle louche. L'attaquant franco-malien se joue de Sorbon dans la surface, dribble Thebaux et marque de l'extérieur du pied droit dans le but vide (1-1, 76e). Le Vélodrome respire !

Mais Caen repart de l'avant, aucunement impressionné par le soudain pressing olympien. A cinq minutes de la fin, sur un centre de Yatabaré côté droit, le milieu de terrain El Arabi, seul au second poteau, saute plus haut que Mandanda et marque d'une tête piquée (1-2, 85e). Douche froide sur le Vel', qui ne retrouvera plus sa voix.

Péché d'orgueil et manque de repères ? Surprise ou mal plus profond ? L'OM, qui ne s'est toujours pas renforcé offensivement malgré les départs plus que probables de Niang et Ben Arfa, s'est en tout cas offert le droit de douter dès la première journée...

Auteur : Anthony Jammot

 

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