OM1899.com

 .Article de om.net

du 11 décembre 2010

AJA 1-1 OM : Le goût de l'injustice

 

Nul au goût amer pour les Olympiens, injustement réduits à 10 en première période et sanctionnés d'un penalty alors qu'ils menaient au score. 3es, ils comptent désormais 4pts de retard sur le leader lillois.

S'il y avait une justice, l'OM aurait gagné et vous seriez actuellement en train d'admirer une belle photo de joie olympienne. Malheureusement, la seule image qui restera sera celle d'Heinze, Mandanda et de quelques autres tentant vainement de ramener l'arbitre à la raison, tout en déployant des trésors de professionnalisme pour garder leur sang froid. Il y avait pourtant de quoi avoir les veines en ébullition. On jouait la 38e minute d'un match sereinement maitrisé et orienté plein sud, vers la victoire, quand une double décision s'apprêtait à fausser l'issue de la soirée.

Sur un centre venu de la gauche, Mbia et Heinze venaient de prendre Quercia en tenaille. Dans le contact, un mètre avant l'entrée de la surface, l'Auxerrois avait trébuché. Et à la surprise générale, monsieur Fautrel avait indiqué le point de penalty. Le problème est qu'il ne s'arrêta pas en si mauvais chemin, amplifiant son erreur d'un carton rouge brandi au nez du Camerounais. Tant qu'à se tromper, autant y aller franchement...

Double peine, et surtout double injustice. L'infériorité numérique ajoutée à la transformation de Birsa modifia naturellement la face du match.

Tout comme les yeux étonnamment fermés sur le coup de coude de Dudka sur Gignac (54e) et la faute de Chafni sur Lucho dans la surface (79e). Un inventaire trop riche pour empêcher Jean-Claude Dassier, José Anigo et bien d'autres de penser, et de dire, que l'OM se sera battu à 10 contre 12.

 

S'imposer dans ces conditions aurait relevé de l'exploit. Et pourtant, les Olympiens (qui ont en plus perdu Cissé et Brandao au bout de 25 minutes) n'en sont pas passés loin. Avec un Gignac hargneux, et un Ayew, requalifié arrière-gauche par les circonstances mais toujours aussi tranchant. " Je n'ai vu qu'une équipe sur le terrain ", pourra se satisfaire Didier Deschamps. Et, effectivement, il aurait fallu faire et refaire inlassablement le compte des joueurs en position sur le terrain pour se rappeler qu'en deuxième période une des formations était amputée d'un élément. Et que c'était l'OM.

Dans la lignée de sa première mi-temps (qui l'avait vu rapidement mener au score via Rémy, de la tête, à la réception d'un centre de Brandao), l'équipe marseillaise, la rage au ventre en plus, a continué de pousser Auxerre, déjà acculé, dans ses derniers retranchements.

Il s'en est fallu de peu, et plus exactement de deux parades de Sorin sur des têtes renversées de Rémy, pour que les Olympiens ne s'arrogent pas de nouveau une avance au score.

La maigrichonne production icaunaise ne pesa de fait pas bien lourd. Quand bien même Le Tallec et Sammaritano s'essayèrent à porter un coup de poignard dans les derniers instants.

Sans rencontrer la même réussite que Nice, une semaine plus tôt. Un moindre mal, insuffisant toutefois pour alléger l'amertume. D'autant qu'elle sera encore la compagne des Olympiens quand ils se présenteront face à Lyon, sans Diawara ni donc Mbia, automatiquement suspendu après son expulsion du soir. A moins qu'une intervention de la Commission de discipline ne blanchisse le Camerounais dans la semaine ? On peut toujours espérer que la justice se réinvite, in-extremis.

Mais en attendant, comme devait le déclarer Jean-Claude Dassier au micro d'OMtv : " Ca fait beaucoup pour une seule soirée... "

Auteur : Laurent Oreggia

 

Article de laprovence.com

du 11 décembre 2010

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La frustration de l'OM

 

Le club olympien a concédé un match nul contre l'AJ Auxerre, ce samedi au stade de l'Abbé-Deschamps, pour le compte de la 17e journée de Ligue 1.

Auxerre-OM : 1-1. Une sale soirée. Deux blessés, un joueur expulsé et deux points perdus. Tel est le bilan de la rencontre entre l'AJ Auxerre et l'OM, ce samedi au stade de l'Abbé-Deschamps, pour le compte de la 17e journée de Ligue 1. Les Olympiens se retrouvent donc provisoirement en troisième position au classement, juste derrière Lille et le PSG.

Une mauvaise passe symbolisée par la première mi-temps marseillaise. Car l'OM aura vécu un véritable calvaire en première période, malgré l'ouverture du score rapide de Loic Rémy. L'ancien Niçois a donné l'avantage aux siens très tôt (7e), grâce à une tête imparable à la suite d'une remise de Brandao.

Attention, scénario catastrophe : à la 19e minute de jeu, Edouard Cissé a dû quitter ses partenaires prématurément à cause d'une douleur au mollet droit. Appelé à le suppléer, Benoît Cheyrou a donc retrouvé son ancien club dans des circonstances délicates. Cinq petites minutes plus tard (24e), c'est Brandao qui a déclaré forfait. Touché à la cheville, le Brésilien a été remplacé par André-Pierre Gignac, de retour dans le groupe depuis le 20 novembre dernier.

Depuis son banc, Didier Deschamps trouvait déjà que l'addition était salée. Quelle ne fut pas sa surprise de voir M. Fautrel expulser Mbia, en sifflant un penalty pour une faute commise hors de la surface de réparation (38e) ! Steve Mandanda a alors tenté de sauver la patrie olympienne, comme contre Rennes, mais Birsa l'a pris à contre-pied pour égaliser (39e). 1-1, les compteurs sont remis à zéro... sauf pour l'OM.

En infériorité numérique, les Marseillais n'ont jamais réussi à trouver la faille par la suite. La faute, aussi, à un Olivier Sorin de gala dans les barres icaunaises, écoeurant Gignac et compagnie. Un pied, une main, un rebond... tout a réussi au portier bourguignon. Côté Olympien, le sort en a voulu autrement. Forcément, la frustration prédomine. Quand ça ne veut pas...

Auteur : Jean-Claude Leblois

 

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