OM1899.com

 .Article de om.net

du 19 décembre 2010

L'OM pouvait espérer mieux (1-1)

Mené contre le cours du jeu, l'OM est revenu au score. Malheureusement ses fortes poussées ne lui ont pas permis de décrocher la victoire.

C'est un match que l'OM aurait du gagner. Mais qu'il aurait pu perdre, aussi. Vu sous cet angle, le nul, qui a sanctionné ce que certains désormais nomment " Olympico ", est un compromis acceptable.

Ce qui ne veut pas dire qu'une certaine déception n'est pas née du coup de sifflet final. Elle est comptable, car l'équipe engrange trop peu en décembre. Elle vient aussi des regrets que l'équipe qui en a " le plus montré " ne sorte pas avec les honneurs.

Il faut dire que la formation marseillaise n'aurait pas du se retrouver dans un tel inconfort au repos. Son entame, puis ses idées étayées et variées auraient du la conduire aux commandes de la partie.

Une demi-heure de bon niveau tant technique que dans l'engagement mais pour un bilan chiffré qui manquait d'épaisseur dans les colonnes tirs et occasions. On y trouvait une frappe pêchue d'Ayew et une acrobatie de Cheyrou. Seulement. Car n'oublions pas que les statistiques sont parfois un peu cachotières. Elles ne relatent pas toujours l'essentiel. En l'occurrence, nulle trace du vrai coup de chaud de la première période : le plat du pied parfait de Gignac pour tromper Lloris. Et pour cause, l'arbitre avait trouvé à redire dans la position de Rémy, placé sur la trajectoire du tir (22e).

" Je ne pense pas faire action de jeu, mais le gardien est peut être influencé. C'est dommage ", soufflera l'ancien Niçois après le match.

Le Vél' cria un temps au scandale, avant que l'OL ne lui donne une autre occasion d'hurler, en marquant contre le cours du jeu. Jusque-là, la défense marseillaise avait sorti le parapluie à bon escient face aux incursions lyonnaises. Fanni, titularisé dans l'axe pour pallier les suspensions de Diawara et Mbia, s'en tirant avec les félicitations du jury. Mais le déboulé tonique de Bastos de la 35e minute prit tout le monde à revers,... sauf Lisandro qui, malgré un contrôle approximatif, put transformer en but le centre de son compère Brésilien (0-1).

La chique coupée, l'OM en finira avec la première période en connaissant quelques dérèglements dans son jeu ; et une nouvelle alerte de Bastos (41e).

Pour remettre de l'ordre, et s'alléger les têtes, il fallait un but. Et vite. Valbuena s'y employa, surgissant de nulle part pour dévier du bout des crampons un tir de Cheyrou et prendre Lloris par surprise (1-1, 50e).

L'égalisation eut les effets escomptés. Elle rétablit l'équilibre dans le jeu. Et même si l'OL se faisait menaçant en mettant de la vitesse dans ses contres pour s'offrir du surnombre, l'OM parut dès lors plus proche du break que son adversaire.

Ses poussées comprimèrent la défense rhodanienne. Sans trop " balancer " mais en cherchant les bons décalages au démarrage de récupérations énergiques d'Abriel and co. Mais, donc, sans la réussite finale.Comme en témoignera le raid puissant et malin de Gignac dans le dos de Diakhaté, malheureusement achevé d'un lob au ras du poteau (76e). Ou ce tir, hors-cadre aussi, de Brandao (87e).

Dans des genres très différents, deux occasions manquées assez symptomatiques des difficultés actuelles à concrétiser par des victoires ce que le contenu permet d'espérer. Pour passer des bonnes fêtes, il faudra commencer à y remédier dès mercredi à Brest.

Auteur : Laurent Oreggia

 

 

Article de laprovence.com

du 10 décembre 2010

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L'OM n'y arrive toujours pas

 

Cela fait désormais 4 matches de championnat sans victoire pour l'OM. Depuis le 27 novembre et la victoire face à Montpellier (4-0), l'OM n'a plus gagné le moindre match de Ligue 1 : défaite à Nice et matches nuls face à Rennes, Auxerre et Lyon... il doit tarder à Didier Deschamps de quitter ce mois de décembre difficile pour espérer entamer au mieux 2011.

Surtout que ce soir, une fois encore, l'OM n'a pas montré son meilleur visage. Les plus optimistes rappelleront que l'équipe était handicapée avec la blessure de Cissé et les suspensions de Mbia et Diawara, que le seul renfort de Rod Fanni - tout juste arrivé à Marseille - ne pouvait pas compenser. D'autres pointeront notamment du doigt les performances médiocres de Lucho, peu en vue ce soir, et de Taiwo qui a souvent privilégié les montées au travail défensif.

En face, Lyon n'a pas non plus été à son meilleur niveau. Après avoir subi pendant l'essentiel de la première période, il aura fallu un but de Lisandro (35e), profitant d'une bonne percée de Bastos, pour donner des espoirs de victoire aux hommes de Claude Puel. Au retour des vestiaires, l'OM repart comme en première mi-temps : les Olympiens tentent de monopoliser la balle mais se montrent toujours fragiles sur les contre-attaques lyonnaises.

A force de persévérance, et surtout de beaucoup d'efforts de Cheyrou et de Valbuena, l'OM parvient à revenir au score : sur une frappe lointaine de l'ancien Auxerrois, "Petit Vélo" surgit pour dévier la balle dans les filets lyonnais (50e). Echaudé par le but de Gignac, refusé par une position de hors-jeu de Rémy (21e), le buteur observe attentivement l'arbitre de touche avant de fêter l'égalisation.

Les dernières minutes restent sur le même rythme : l'OM pousse encore sans trop de conviction, notamment avec Brandao qui a remplacé Gignac (78e), et Lyon reste attentif aux possibilités de contre-attaque. Mais le score n'évolue plus. Lyon reste à l'affût au classement, à seulement un point du trio de tête. L'OM, à deux points de son adversaire, occupe la 5e place.

 

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