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du 01 mai 2011

OM 1-1 AJA : C'est bien dommage

L'OM a perdu bêtement deux points sur sa pelouse, en concédant le nul face à Auxerre après avoir copieusement dominé pendant une heure.

C'est une démonstration dont tout le monde se serait bien passée. Ce n'est pas assurer le spectacle ou avoir le monopole du ballon qui fait gagner les matches, ont souvent répété les Olympiens. En se procurant bien plus d'occasions que mercredi, l'OM n'a cette fois marqué qu'un but, ne sait pas mis à l'abri, et a été " payé " en retour d'une égalisation auxerroise à un quart d'heure de la fin sur une de ses rares incursions dans la moitié de terrain phocéenne. Le paradoxe est cruel et renforce un bilan à domicile pénalisant dans la course au titre.

Didier Deschamps avait comparé l'AJ Auxerre à une muraille. Sans la démolir, l'OM l'a sérieusement ébranlée tout au long de la première période. Une équipe marseillaise à l'expression séduisante, et où Jordan Ayew, titulaire en pointe, s'est rapidement fait une place. Un poteau (14e), un tir précis sorti du bout des doigts par un Sorin pas franchement serein, et une volée dans le petit filet extérieur ont dynamisé les quarante-cinq premières minutes et justifié la confiance accordée par Deschamps après son entrée tonitruante de mercredi.

Dans le jeu ce n'était pas mal non plus. Doux euphémisme. Le jeune Ayew se révélant d'abord un point d'appui très intéressant pour ses coéquipiers, avant d'enflammer le stade sur une action géniale en début de seconde période, percée-talonnade, conclue par Cheyrou mais repoussée par le portier (60e). Ce ne fut pas là le seul exploit du dernier rempart icaunais. Son réflexe face à l'enchaînement amorti-volée de Lucho (28e) avait déjà stupéfié l'assistance. Mais, il ne pourra rien à la 55e minute face à un Mathieu Valbuena au sang bien froid pour convertir un centre d'André Ayew prolongé jusqu'au deuxième poteau (1-0).

Le Vélodrome se régalait et pouvait même esquisser un sourire en apprenant les déboires lyonnais à Toulouse (défaite 2-0 et expulsions de Cissokho et Bastos qui manqueront donc la venue de l'OM dimanche). Mais il lui faudra déchanter. Après la sortie de Cheyrou (adducteurs), puis celle de Lucho (cheville) tout s'est délité pendant 20-25 minutes.

Une fenêtre suffisante pour qu'Auxerre en profite, et notamment Jo-Gook, parti dans le dos de la défense sur une longue ouverture (1-1, 76e).

Ce n'était là que la deuxième situation dangereuse pour l'AJA, après qu'il a manqué quelques centimètres au petit Sammaritano pour couper la trajectoire d'un centre impeccable de Birsa en première mi-temps. Il y en aura une troisième avec l'enquiquinant Jelen sur un contre. Mais, même en comptant large, pas plus.

Pris de court alors qu'il s'était imaginé disposer d'une maitrise suffisante, l'OM a bien sûr jeté toutes les forces qu'il lui restait pour éviter le gaspillage de points. Et cette fin de partie aurait pu se décrisper dans le temps additionnel. Mais l'arbitre a fermé les yeux sur une faute évidente de Coulibaly sur Ayew dans la surface, avant que le Ghanéen n'effleure le poteau sur un tir en pivot de la dernière chance.

Lille peut se frotter les mains. Les Dogues reprennent la première place, avec un point d'avance. Mais les chassés-croisés en tête se succèdent à une telle vitesse depuis deux semaines que personne ne jurera de rien. Pas même que ce point-là, pris en tirant la tronche, ne fera pas la différence, au bout du compte.

Auteur : Laurent Oreggia

 

Article de laprovence.com

du 01 mai 2011

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L'OM perd la tête

 

L'OM a été accroché par Auxerre, ce dimanche au stade Vélodrome, pour le compte de la 33e journée de Ligue 1. Les hommes de Didier Deschamps restent deuxièmes du championnat, à un point de Lille.

OM-Auxerre : 1-1. Encore une fois, l'OM n'en profite pas. Mercredi dernier, pourtant, les protégés de Didier Deschamps avaient pris les commandes de la Ligue 1 en battant l'OGC Nice. Mais ils les ont lâchées quatre jours plus tard à cause d'un match nul contre l'AJ Auxerre, toujours fidèle à elle-même. Décidément, l'OM joueur ne rime pas avec l'OM vainqueur...

Car les Marseillais auraient dû se mettre à l'abri dès la première période. Jordan Ayew s'était d'ailleurs signalé très tôt en touchant le montant droit de Sorin (13e) et en prenant sa chance de loin (20e). Son grand frère, André Ayew aurait pu se voir accorder un penalty pour une faute de main flagrante de Hengbart dans la surface (15e). Il n'en fut rien. Lucho a même tenté une reprise en pivot, à la réception d'une ouverture lumineuse de Cheyrou, mais le portier de l'AJA s'est interposé avec brio (32e).

Finalement, Mathieu Valbuena a mis tout le monde d'accord. Après un bon travail sur son côté gauche, André Ayew, qui a donné le tournis à Hengbart, a délivré un centre dévié par Boly. Le "Petit", placé au second poteau, n'a pas tremblé pour ajuster Sorin d'un tir plein de sang-froid (55e). Et, dans la foulée, le duo de frangins a continué d'affoler l'arrière-garde icaunaise.

Mais c'était sans compter sur la 75e minute de jeu. En un instant, l'équilibre olympien a basculé. La faute à une vilaine faute de Le Tallec sur Lucho, contraint de sortir et se plaignant de la cheville. Pas de carton ni de remontrances de M. Piccirillo alors que, dans le même temps, "DD" était ulcéré dans sa zone.

La suite ? Jo-Gook, illustre inconnu du football français, ne s'est pas fait prier pour réaliser son seul et unique fait d'arme en Ligue 1. Après avoir pris de vitesse Heinze, le Sud-Coréen a trouvé la faille et battu Mandanda d'un tir du plat du pied droit (77e). 1-1 : la stupeur s'est alors emparée du Vélodrome et l'entrée de Gignac, quelques minutes auparavant, n'y a rien changé.

La déception se lisait aussi sur le visage des Olympiens dès le coup de sifflet final de ce troisième match en 8 jours. Avec ces deux points de perdus, l'OM reste scotché en deuxième position, à un point de Lille, et doit se contenter de rester en embuscade. Battu par Toulouse, Lyon est troisième à six unités des Olympiens. Dimanche, l'opposition entre Lyonnais et Marseillais vaudra son pesant d'or...

Auteur : Jean-Claude LEBLOIS

 

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