OM1899.com

 .Article de om.net

du 05 mai 2011

Que de regrets !

Pour continuer de croire pleinement au titre, il fallait gagner à Lorient. L'OM n'a pu qu'éviter la défaite en égalisant par Gignac, avant de manquer le coche dans le temps additionnel.

"Tant qu’arithmétiquement ce n’est pas mort, il faut y croire", invitait Jean-Claude Dassier dans les couloirs du Moustoir. C’est effectivement un devoir.

Avant de se projeter sur la venue de Valenciennes samedi au Vél, on attendra donc de connaître le résultat de Lille face à Sochaux mercredi en match en retard. Mais l’OM peut déjà sérieusement s’en vouloir de n’avoir pas su remplir son contrat dont les termes prévoyaient de faire le plein.

A présent, les chances de voir l’équipe se succéder à elle-même sur le trône sont " infimes ", comme les a qualifiées Didier Deschamps après le match. " A moins d’être aveugle, sourd et de vivre sous une autre planète,… tout le monde voit bien que tous les voyants sont au vert pour Lille ", a poursuivi le coach.

Si les Dogues s’imposent contre les Doubistes, ils disposeront de six points d’avance. Et avec leur meilleure différence de buts (+7), ce sera quasi-fini.

La déception est immense surtout parce que à une minute de la fin du temps additionnel l’OM a eu une occasion énorme, mais Cheyrou n’a pas suffisamment appuyé sa tête alors que le but semblait déjà marqué.

Bien sûr, personne n’accablera le milieu de terrain, encore précieux et décisif dimanche soir. Mais cette balle de match l’aura laissée prostré et les supporters marseillais, interdits. On parle souvent de " chance du champion ". Peut-être était-ce là la malchance du dauphin.

Quelques instants auparavant Gignac avait ranimé son équipe d’une perfusion pied gauche, juste après son entrée en jeu. Il répondait ainsi là à Gameiro qui avait pensé trop tôt donner un avantage définitif à sa formation, en coupant un centre de Jouffre (79e).

Une fin de rencontre incroyablement intense pour un match qui avait aussi rapidement débuté avec la prise de contrôle par l’équipe de Deschamps, grâce à un festival de Remy (14e). Lancé par Kaboré, l’ancien Niçois avait cassé les reins d’Ecuele Manga avant de trouver le bon angle (0-1).

Une entame idéale pour cet OM reconfiguré par les absences de Lucho et Heinze, avec Valbuena à la baguette et Hilton en charnière centrale, et qui domina son sujet jusqu’au repos. Au point d’avoir une balle de break, et de déplorer un penalty évident mais refusé sur Jordan Ayew. Un de plus.

C’est au cœur de cette première période rondement menée, séduisante, que les Olympiens ont véritablement manqué le coche. Car dès la reprise, ce fut une autre limonade avec l’entrée de Jouffre, et une égalisation éclair signée Koné, sur corner (1-1, 47e).

Les complications s’accumulèrent. Les Bretons déroulant le football chatoyant qu’on leur connaît et qui avait déjà mis au supplice le leader nordiste (1-1).

Les entrées d’Abriel et Gignac auront permis de rééquilibrer la bataille du milieu, et de donner un second souffle à l’attaque. Tandis que Remy se procura une belle occasion à 1-1. Ce qui accréditera un peu plus encore l’idée que cette rencontre aura failli basculer d’un côté, comme de l’autre, avant que l’aiguillon ne s’arrête sur un partage des points. Passionnante à suivre, assurément. Elle n’en charrie pas moins un flot ininterrompu de regrets.

Auteur : Laurent Oreggia

 

Article de laprovence.com

du 05 mai 2011

.

L'OM perd tout espoir

L'OM avait ce soir une double chance : s'assurer la deuxième place au classement et espérer encore faire douter Lille. Les deux objectifs n'auront été remplis qu'à moitié. En faisant match nul face à Lorient, les Olympiens auront gâché là une belle opportunité, et retirer tout suspense à cette fin de championnat.

Tout avait pourtant bien commencé. Dès les premières minutes du match, on sentait les Olympiens supérieurs à leurs hôtes... Non pas que l'OM produisait un excellent jeu, mais plutôt que les Bretons semblaient démotivés. Les deux équipes courent beaucoup mais seul l'OM se procure quelques rares occasions. La domination finit par payer grâce à Loïc Rémy qui, à la 13e minute de jeu, trompe le gardien breton du plat du pied.

Les dernières minutes sont toutefois dominées par Lorient, et celles-ci sont annonciatrices du reste du match. En seconde période effectivement, les Bretons monopolisent la balle face à des Olympiens un peu amorphe. Sans surprise, l'égalisation ne tarde pas : sur un corner tiré par Amalfitano, Koné place sa tête au second poteau après une hésitation de Mandanda et un marquage approximatif de Hilton (47e).

Les Bretons n'en restent pas là et profitent du manque de réaction des Olympiens pour prendre l'avantage une demi-heure plus tard grâce à son meilleur buteur, Kevin Gameiro. Sur un centre parfait de Jouffre, Gameiro devance la sortie de Mandanda et pousse la balle du bout du pied dans les filets (79e).

Dans les dernières minutes, l'OM prend enfin les choses en main. Tout juste entré en jeu, André-Pierre Gignac bat Cappone d'une frappe croisée du gauche (88e). Le temps restant paraît très long aux Bretons... et il s'en faut d'un cheveu pour que Cheyrou redonne l'avantage à son équipe d'une tête à bout portant. Sans succès.

Les deux équipes se séparent finalement sur un score nul qui peut satisfaire Lorient, d'un point de vue comptable, mais certainement pas l'OM. Les Olympiens sont en effet à 3 points du leader lillois qui jouera mercredi soir son match en retard face à Sochaux. En cas de victoire, Lille pourra être considéré champion à deux journées de la fin grâce à son goal-average favorable. En revanche, l'OM compte maintenant 7 points d'avance sur le troisième, Lyon, qui jouera demain contre Brest.

Auteur : Jérémy PRIN-DERRE

Toute reproduction intégrale ou partielle des textes ou photos est strictement interdite.