OM1899.com

.Article de om.net

du 21 mai 2011

La page est tournée

L'OM n'a pas réussi à conclure sa saison par une victoire devant son public. Une belle équipe valenciennoise l'en a empêché. Mais ce 67e point lui assure mathématiquement la qualification directe pour la Ligue des Champions.

Même en battant Valenciennes 1000 à zéro, l'OM n'aurait pas pu empêcher Lille d'être sacré au Parc des Princes. Car les Nordistes ont fait preuve de réalisme contre Paris et ont décroché le dernier point qui leur manquait.

Les regrets auraient peut-être été plus vifs en cas de défaite du LOSC. Peut-être... Mais cela n'a plus aucune importance désormais. Et seul un peu de recul permettra d'apprécier à sa juste valeur la saison qui s'achève, riche d'une Coupe, d'un 8e de finale de Champions League, et d'un nouveau billet en première classe pour la C1 composté avec ce point du nul.

Bien sûr, il aurait été préférable de la terminer par une victoire à domicile, mais on a compris en deuxième mi-temps que l'équipe, soumise à une fatigue physique et mentale intense dans ce sprint final, n'avait plus ni les jambes ni la tête pour aller au-delà. Ses dernières forces, elle les a jetées en première période. En réagissant avec orgueil à l'ouverture du score valenciennoise. Deux buts en trois minutes. On était encore sous le choc de l'action " barcelonaise " de VA qu'André Ayew surgissait pour battre Penneteau sur un coup-franc de Valbuena (1-1). Et on avait à peine affiché notre satisfaction devant la résistance de l'OM, que Remy l'embellissait en s'allongeant à l'horizontale pour reprendre un corner de l'ancien Libournais (2-1).

Des Phocéens décidemment fidèles jusqu'au bout du bout de la saison à leur vilaine manie d'être plus en réaction qu'en action. Même si les deux buteurs s'étaient illustrés précédemment en deux occasions sur le front de l'attaque.

Les bases de la victoire étaient-elles posées ? Samedi soir, tout le monde s'était pressé au Vél' pour un bouquet final. Comme celui qui éclata dans le ciel marseillais après que les deux équipes eurent fini d'en découdre.

Mais sur le terrain, le feu d'artifice n'explosa pas. L'OM apparaissant à cours d'énergie et d'idées en deuxième période pour asseoir son succès, ni éviter l'égalisation valenciennoise.

Un but suite à une action placée, assez semblable à celui concédé en première mi-temps, et qui fut une des animations d'une deuxième moitié de match assez " plan-plan ".

Côté OM, Deschamps chercha à rompre avec la platitude en lançant Lucho et Gignac. L'un s'illustra par une passe qui aurait pu être décisive pour André Ayew, tandis que l'autre perfora deux fois le couloir gauche, sans la réussite au bout.

Heureusement, outre le spectacle pyrotechnique, la soirée s'acheva sur deux chouettes images avec l'entrée en jeu d'Azpi après des mois et des mois de douleurs et d'efforts, et le tour d'adieu de Taye Taiwo, t-shirt " à jamais Marseillais " sur le dos. Un au revoir, déjà. Même s'il reste encore un dernier match à Caen, et qu'il conviendra d'y faire le métier pour respecter la lutte pour le maintien, la page 2010-11 est en quelque sorte tournée pour le public olympien.

Auteur : Laurent Oreggia

 

 

Article de laprovence.com

du 21 mai 2011

.

 Clap de fin mitigé pour l'OM

 

L'OM et Valenciennes se séparent sur un résultat nul (2-2) pour la dernier match de la saison au Vélodrome.

OM-VA : 2-2. Les supporters de l'OM peuvent en avoir pour leur argent, ce samedi, au terme de l'ultime rendez-vous de la saison au Vélodrome. Car, à quelques détails près, le show de l'imposant DJ-rappeur Big Ali et les chants des virages étaient bien plus entraînants que cet OM-VA.

Après une demi-heure d'un faux rythme lénifiant, l'ouverture du score du Martégal Foued Kadir a semblé servir de déclic (32e). Dans la foulée, André Ayew a d'ailleurs enfilé son costume de sauveur pour égaliser et ramener l'OM dans le coup. L'international ghanéen, à la réception d'un coup-franc de Valbuena, n'avait plus qu'à fusiller Penneteau (33e).

Trois petites minutes plus tard, c'était au tour de Loïc Rémy de se mettre en évidence. Sur un corner de Valbuena, encore lui, l'ancien Niçois a plongé de tout son corps pour expédier une tête imparable et donner l'avantage à l'OM (36e).

Au retour des vestiaires, le coup de gueule de Deschamps n'aura pas été salutaire. Ses ouailles sont revenues sur la pelouse avec la même envie qu'au coup d'envoi. C'est dire... Et, à ce petit jeu, la défense marseillaise a une nouvelle fois fait preuve de fragilité. Trimballée par Cohade et Danic, la charnière centrale a grincé comme à Lorient. Fort logiquement, Gomis, esseulé face à Mandanda, ne s'est pas fait prier pour revenir à égalité (65e).

Seuls l'entrée de Cesar Azpilicueta, un peu moins de six mois après sa grave blessure au genou, et les adieux de Taye Taiwo, en partance pour le Milan AC, ont mis du baume au coeur des supporters.

Avec ce résultat, l'OM conforte tout de même sa deuxième place et assure sa qualification directe en Ligue des champions. Le Losc, de son coté, est sacré champion de France. Finalement, ce clap de fin laisse un goût amer mais reflète bel et bien la saison de l'OM : 20 points perdus au Vel' et un jeu collectif d'une pauvreté extrême. Rien d'un profil de champion...

Auteur : Jean-Claude LEBLOIS

Toute reproduction intégrale ou partielle des textes ou photos est strictement interdite.