OM1899.com

 .Article de om.net

du 09 janvier 2011

ETG 3-1 OM (CDF): L'OM s'est embourbé

 

Trop naïf défensivement et insuffisamment efficace offensivement, l'OM a été éliminé sur le terrain boueux d'Annecy par le leader de Ligue 2.

S'il s'était ouvert la route des 16es de finale, l'OM serait allé à Strasbourg dans deux semaines. Il n'ira nulle part, éliminé par le vaillant leader de Ligue 2. Victime de manques de rigueur en défense, et d'efficacité en attaque : une combinaison qui ne pardonne pas en général.

Et dire que cette rencontre avait débuté par deux occasions de taille pour l'OM... Un duel Brandao-Wetsberg (2e), puis une tête de N'diaye sur la barre (8e).

Malheureux sur le coup, le Sénégalais, titularisé à droite comme face à Carthagène en l'absence de Fanni (forfait) et Kaboré (suspendu), vit quatre minutes plus tard Barbosa s'engouffrer sur son côté puis placer une frappe croisée pour battre Andrade (1-0, 12e).

Comme cette ouverture du score ne tenait pas à grand-chose, on aurait pu penser que l'OM s'était seulement fait bêtement surprendre. Et qu'il allait rapidement réagir. Mais cette hypothèse était à biffer quatre minutes plus tard. Avertie, la défense marseillaise rompit en effet une deuxième fois. Pas sur un exploit, mais au sortir d'un coup-franc en sa faveur. Sur un long dégagement du portier prolongé d'une touche de balle par Berigaud dans la profondeur pour Sagbo. Le natif de Marseille faisant joliment le reste, d'un tir enroulé dans la lunette opposée (2-0, 16e).

Punie pour son manque de rigueur défensive, l'équipe phocéenne aurait en revanche mérité un plus juste retour des choses aux avant-postes. Elle y multiplia les situations chaudes, mais les refroidit par manque d'adresse ou de mordant dans le dernier geste.

A leur décharge, le terrain n'en fut pas un bien longtemps. La pluie battante l'ayant transformé en bourbier.

Le jeu de l'OM ne s'y enlisa pas. Mais il n'y gagna pas en vitesse, c'est sûr. En dépit du soin apporté par le personnel du stade à la mi-temps, la cause était perdue d'avance.

En revenant au score à l'heure de jeu, sur un centre-tir d'Ayew détourné dans ses propres buts par le capitaine Cambon (2-1, 58e), l'OM parut pourtant en mesure d'arracher les prolongations.

Quelques instants plus tôt Lucho avait touché le montant. Et surtout l'Argentin et ses coéquipiers avaient emménagé dans la moitié de terrain des Haut-Savoyards.

Les entrées de Valbuena puis de Gignac achevèrent de confirmer ensuite qu'aucune impasse n'avait été faite sur la Coupe. Malgré les ambitions en championnat, le rendez-vous avec Manchester et la demi-finale de la Coupe de la Ligue dans dix jours, il n'aurait pas déplu à Didier Deschamps et ses hommes de faire un bout de chemin en Coupe de France.

Surtout, ils auraient d'évidence préféré rembrayer en 2011 par une victoire, malgré la cascade d'absences (Cissé et Diawara manquaient aussi à l'appel). Mais après qu'Andrade a déployé ses tentacules pour opérer un triple exploit (80e), Bérigaud fut le plus vif sur un rebond pour enterrer, de la tête, toute possibilité de fin heureuse (3-1, 86e). 

Auteur : Laurent Oreggia

 

 

Article de laprovence.com

du 09 janvier 2011

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L'OM prend l'eau

 

Le club olympien s'est incliné contre Evian-Thonon-Gaillard sur le score de 3-1. Les hommes de Didier Deschamps disent au revoir à la coupe de France au stade des 32es.

L'OM quitte la coupe de France par la petite porte alors que sa qualification devait couler de source. Battus par le leader de Ligue 2, Evian-Thonon-Gaillard, les hommes de Didier Deschamps ont été submergés de toutes parts. Certes, ce dimanche, la pelouse du Parc des sports d'Annecy s'est rapidement muée en champ de patates à cause des averses continues qui ont touché la région. Mais l'état du terrain ne peut pas tout excuser.

Symbole de tous les maux de l'OM, Leyti N'Diaye gardera un souvenir amer de cette rencontre. Positionné à droite de la défense pour pallier les absences conjuguées d'Azpilicueta, Kaboré et Fanni, le Sénégalais a erré comme une âme en peine sur le pré haut-savoyard, où même ses coups de boule en attaque n'ont jamais trouvé la cible. A sa décharge, Bernard Casoni avait vu le coup venir. Il a donc demandé à ses joueurs d'insister sur ce côté-là. Et l'option s'est révélée payante.

En quatre petites minutes, l'OM a pris l'eau au propre comme au figuré. D'abord à cause de Barbosa (11e), bien servi par Sorlin sur le flanc gauche, qui ne s'est pas fait prier pour ouvrir le score dans un stade en délire. Ensuite par l'intermédiaire de Sagbo (15e). Le natif de Marseille, propulsé malicieusement par Bérigaud, s'est joué de Taiwo pour décocher une frappe enroulée impeccable. 2-0 au quart d'heure de jeu.

Les changements apportés par "DD" ont seulement donné l'illusion que l'OM pouvait revenir. Car, après le but contre son camp inscrit par Cambon (58e), "Lucho and co" ont beaucoup tenté. Sans succès. Bérigaud a d'ailleurs mis un terme aux espoirs marseillais en parachevant la victoire haut-savoyarde (86e).

Cette défaite fait de l'OM le 10e club de Ligue 1 à quitter la coupe de France face à un adversaire de niveau inférieur. Accessoirement, les Marseillais n'arrivent plus à gagner dans les compétitions nationales depuis le 27 novembre dernier et leur victoire contre Montpellier. Il ne faudrait que cela devienne une habitude...

 

Auteur : Jean-Claude Leblois

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