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.Article de om.net

du 20 mars 2012

Amère élimination

 

Mené dès la 6e minute, l'OM a sauvé sa peau à deux reprises avant de céder au bout des prolongations face à Quevilly. La Coupe de France s'arrête pour les Olympiens.

L'OM n'est plus engagé sur tous les fronts. Son nom ne sera pas au générique des demi-finales de la Coupe de France. Il y a encore tant à faire en championnat, en Coupe de la Ligue et en Ligue des Champions que la déception en est un peu atténuée. Mais le coup porté par Quevilly n'en est pas moins d'une grande violence. Etre éliminé par une formation de National ne s'encaisse pas facilement, d'autant que cette défaite prolonge d'une unité la spirale dans laquelle l'équipe est prise en Ligue 1 depuis un mois et demi. Il faudra la briser net, à Nice, samedi, avant de penser au Bayern. Mais c'est déjà une autre histoire.

L'OM ne s'attendait sans doute pas à souffrir autant face à Quevilly (National). Les Olympiens ont du s'échiner pendant 120 minutes. Dans une période aussi chargée, Didier Deschamps regrettera probablement qu'ils n'aient su s'épargner ce surplus. D'autant que ces efforts n'ont pas été payés en retour d'une qualification.

Pour extirper du positif d'une soirée forcément noircie par son issue, on pourra rappeler que les Olympiens ont au moins eu le mérite d'y croire jusqu'au bout. Et même au bout du bout. En égalisant par deux fois, toujours sur le fil. Mais le troisième but, encaissé à la 118e minute, aura été le coup de grâce.

Un KO asséné par Ayina déjà à la réalisation sept minutes plus tôt. Elle mérite que l'on si arrête. Si sa première oeuvre ne souffre d'aucune contestation (une reprise acrobatique d'un centre venu de la droite), la seconde en soulève une sérieuse. Comment ne pas dire que Bracigliano est gêné dans son intervention aérienne sur le coup-franc quevillais ? Même le buteur parut du même avis, lui qui a mis un temps fou avant de se rendre compte que l'arbitre ne trouvait rien à redire sur la charge de son partenaire sur le portier.

Il était de toute façon alors trop tard. Pour protester comme pour refaire une dernière fois un retard pris dès la 6e minute de jeu, avec déjà un but à vous glacer le sang. Un coup-franc au lance-pierre en direction de l'axe défensif marseillais, une déviation de Colinet, un no man's land phocéen à la retombée, et donc du pain béni pour Valéro qui pouvait tranquillement créer la surprise du plat du pied (1-0).

Pour relancer son équipe mais aussi distribuer du temps de jeu à la totalité de ses troupes, Deschamps avait opéré sept changements par rapport à la défaite face à Dijon. La première titularisation d'André-Pierre Gignac depuis novembre est à sortir du lot. L'ancien Toulousain aurait pu ouvrir son compteur buts estampillé 2012, à la faveur d'une reprise (contrée) puis de son action typique (perforation, frappe enroulée du gauche) et enfin d'un coup-franc bien botté. En se démenant sur le flanc gauche, il a aussi participé aux tentatives de relance de la machine.

Celle-ci finira par se remettre à carburer offensivement avec l'entrée pleine de peps d'André Ayew puis celle de Loïc Remy. Les deux hommes se retrouveront impliqués sur les deux buts marseillais. Le premier à la passe (à chaque fois une remise de la tête sur un centre de Fanni) et le deuxième à la conclusion, du droit. D'abord en extension (86e) pour ouvrir le tunnel des prolongations, puis d'une volée claquée pour sauver la peau de l'OM (112e). Momentanément seulement, puisque six minutes plus tard Quevilly repassait une ultime fois devant, après avoir eu plusieurs occasions en contre de prendre le large dans le temps règlementaire.

" La magie de la Coupe ", entendra-t-on sans doute dans les prochaines heures. On aimerait éviter de penser qu'il s'agisse de magie noire dans le cas de l'OM. Comme si un sort avait été jeté à cette équipe à la réussite insolente au coeur de l'hiver. Il appartient aux Olympiens de chasser à toute hâte cette idée, dès ce week-end au Stade du Ray. En s'inspirant de l'attitude diffusée par leur entraîneur devant la presse après l'élimination, lui qui évoquait tout à la fois " un sentiment de honte " mais aussi déclarait : " Il faut se replonger dedans. Celui qui veut me décourager n'est pas né ".

 

Auteur : Laurent Oreggia

 

 

Article de laprovence.com

20 mars 2012

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L'OM ridiculisé par Quevilly

 

Le ridicule ne tue pas, sinon l'Olympique de Marseille serait déjà mort.

Une septième défaite consécutive et une équipe qui tombe complètement à l'eau. L'OM est décidément devenu trop facile à battre.

Une nouvelle désillusion pour les Olympiens. Une de plus, voire de trop. Que dire de cette contre-performance face à une équipe de division inférieure? On attendait beaucoup des joueurs de Didier Deschamps ce soir. Ce match face à Quevilly aurait pu être un déclic pour les dix journées restantes en championnat.

Il n'y a rien à enlever à la prestation des Normands, courageux et ultra-motivés durant 120 minutes. A la lutte pour le maintien en National, les joueurs de Régis Brouard ont réalisé le match parfait. Il faut dire que leurs adversaires du soir ont été une nouvelle fois en dessous de tout.

Et encore, la partie aurait pu être pliée en 90 minutes si André Ayew et Loïc Rémy n'avaient pas rehaussé le niveau de jeu. Les deux attaquants sont les seuls rescapés du naufrage.

Bracigliano est loin d'être rassurant. Sorties hasardeuses ou tardives, placements qui laissent à désirer. L'ancien Nancéen, titulaire ce soir, a montré de grosses lacunes. Il est à l'origine du dernier but encaissé par l'OM.

Steve Mandanda suspendu, c'est donc Gennaro Bracigliano qui aura la lourde tâche de le remplacer face au Bayern Munich en quart de finale aller de la Ligue des Champions. Ce n'est pas gagné, pas du tout même. Le gardien de but est le pilier d'une équipe. Et s'il n'est pas fiable...

Enfin, espérons que la magie de la Ligue des Champions aide une nouvelle fois Alou Diarra et ses partenaires face aux Bavarois. Car le Bayern, ce n'est pas Quevilly... En attendant, il va falloir faire un résultat ce week-end contre Nice. Une victoire s'il vous plaît messieurs: les défaites, on en a marre..


Auteur : Florian Delle Vergini

 

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