L'OM a réussi ses retrouvailles avec son public face à Sochaux (2-0). Le séduisant dans le jeu et lui offrant une deuxième victoire de rang en cette ouverture de saison.

C'est ce que l'on appelle de belles retrouvailles. Trois points, deux buts marqués, aucun encaissé, du jeu, et une franche ovation pour conclure. Les compteurs, remis à zéro cet été, sont passés dans le vert dimanche après-midi au terme de cette deuxième journée pour autant de victoires. Les Olympiens ont transpiré pour la décrocher. Et pas seulement à cause du soleil de plomb qui aura parfait le bronzage d'une bonne partie du public, et nécessité plusieurs interruptions de match pour réhydrater les uns et les autres.

Dans ces conditions thermiques pas vraiment optimales (on n'ose pas imaginer ce qu'il en aurait été si le match avait débuté à 14h), les hommes d'Elie Baup ont du s'employer sans relâche pour concrétiser leur domination. Leur succès a mis un peu plus d'une mi-temps à se dessiner, avec pour traits de crayons deux coups de pied arrêtés. Il aurait pu prendre d'autres contours, mais les attaques placées phocéennes n'ont pas bénéficié du même réalisme dans le dernier geste.

Pas forcément un hasard, c'est dans le tiers de pelouse à l'ombre qu'il s'est passé le plus de choses durant la première mi-temps. La bande droite, collée à Jean-Bouin, où les combinaisons à trois entre Azpi, Amalfitano et Valbuena ont considérablement gêné les Sochaliens. Tout comme les décrochages d'un Gignac de plus en plus affûté. En deux frappes dans le premier quart d'heure sauvée par Cros puis un lob un chouia trop enlevé, l'avant-centre phocéen aura contribué à cet impressionnant rapport de forces à la mi-temps entre l'OM et Sochaux : 10 tirs à 0.

Une statistique qui en dit long sur les quarante-cinq premières minutes, où la moitié de terrain défendue par Steve Mandanda et consorts n'aura quasiment pas été fréquentée. Bien inoffensifs ces Lionceaux, et donc à la peine, aussi, en phase défensive. Par on ne sait quel miracle, leurs égarements attendront la deuxième période pour être sanctionnés. Enfin, oui, on sait. Le jeu fluide et par moments séduisant des hommes d'Elie Baup aurait gagné à être plus précis dans le dernier geste. A l'image de ce coup de casque de Rod Fanni, totalement oublié par les Doubistes, sur un corner de Valbuena (36e).

En bon attaquant, Gignac sera plus " tueur " quand l'occasion se représentera, en début de deuxième mi-temps. Tant dans la détente que dans la finition d'une tête puissante, pour bonifier l'offrande de Cheyrou et délivrer le Vélodrome (1-0, 54e).

Petit paradoxe, l'ouverture du score intervint juste après un coup de chaud dans la surface olympienne, et une parade de Mandanda devant Privat. La seule de cette fin d'après-midi, quand Cros dut se sentir dans la peau d'un condamné au peloton d'exécution dans les minutes qui suivirent. L'OM attaquant en rafales, pendant cinq minutes, sans pour autant parvenir à se mettre à l'abri.

Fort heureusement, ni ces occasions non-concrétisées, ni le but annulé à Gignac (hors-jeu) ou les deux penalties refusés à Amalfitano n'auront d'incidence sur l'issue de la rencontre. Pas plus que le petit coup de mou du dernier quart d'heure. Fanni se chargeant de mettre un point final à l'histoire, à bout portant, sur un coup-franc d'Amalfitano cafouillé dans les airs (2-0, 90e). Le bulletin météo n'en était que plus clair : Grand beau temps sur Marseille avant le départ pour Tiraspol.

Auteur : Laurent OREGGIA

L'Olympique de Marseille s'est imposé 2-0 face au FC Sochaux. Gignac a ouvert le score d'une belle tête (54') avant que Fanni n'aggrave la marque en fin de match (90').

Deux matches, deux victoires. Cela faisait bien longtemps que l'Olympique de Marseille n'avait pas entamé sa saison de si belle manière. Il faut remonter à la saison du titre, en 2009/2010 avec des succès face à Grenoble (2-0) et Lille (1-0). Sous une chaleur accablante, les Olympiens ont su se défaire du FC Sochaux et l'emporter. Dominateurs, les hommes d'Elie Baup ne parvenaient pourtant pas à trouver le chemin des filets jusqu'à l'heure de jeu. Cheyrou se chargeait de tirer un corner et trouvait la tête de Gignac qui trompait Cros. Une ouverture du score méritée tant l'OM s'est procuré des occasions. Très en vue, André-Pierre Gignac aurait pu s'illustrer plus tôt dans la rencontre mais le Martégal voyait ses tentatives repoussées par le gardien doubiste (7' et 11').

Apathiques tout au long de la rencontre, les hommes d'Eric Hély ont rendu une copie très pâle, inquiétant Mandanda à une seule reprise. Bakambu reprenait un centre de Roudet du plat du pied mais ne parvenait pas à tromper la vigilance du capitaine olympien (53'). Dans la foulée, Gignac mettait tout le monde d'accord (54'). En grande forme depuis la reprise, l'attaquant avait l'occasion de s'offrir un doublé quelques secondes plus tard mais ne cadrait pas sa reprise (56'). Trop gourmand dans le dernier geste, l'OM laissait à Sochaux l'occasion de revenir par le biais de Boudebouz. L'international algérien animait l'attaque franc-comtoise sans faire frémir la défense olympienne pour autant.

En fin de match Rod Fanni se chargeait de sceller l'issue de la rencontre en poussant le ballon au fond du but, profitant d'un cafouillage à la suite d'un énième corner olympien (90+1', 2-0). Le championnat débute bien pour l'OM qui compte deux victoires en deux rencontres. L'image restera anecdotique au printemps prochain mais ce soir les Olympiens sont deuxièmes au classement.

Auteur : Florian Delle Vergini