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.Article de om.net

du 18 novembre 2012

L'OM n'était pas d'attaque (1-0)

 

En manque de solutions offensives, l'OM s'est incliné à Bordeaux dans un match fermé et lancinant. Les Olympiens sont quatrièmes de L1.

Les absences cumulées de Gignac, Remy et Jordan Ayew auront donc réellement pesé lourd ce dimanche dans ce damné stade Chaban-Delmas. Il n'y a rien à reprocher à André Ayew pour sa pige en avant-centre ainsi qu'aux autres joueurs offensifs olympiens de la soirée mais ça manquait de poids et de métier à la pointe d'un système marseillais pourtant solide sur ses bases. La malédiction à Bordeaux dépassera donc les 35 années et le faux-pas du PSG ce week-end n'aura pas été mis à profit pour prendre la tête du championnat. Pire, c'est Lyon qui devient leader et Bordeaux qui passe devant au classement.

Car face à des Girondins loin d'être géniaux, l'OM a souvent fait bloc mais a payé cher l'une de ses rares erreurs en début de deuxième mi-temps et n'a jamais trouver les solutions offensives pour revenir dans ce match. C'était donc une soirée plutôt triste, d'autant que Mendes était exclu dans les dernières minutes pour avoir fauché Obraniak qui partait seul au but.

Le but des Girondins et l'exclusion du Brésilien, il s'agissait peut-être des deux seuls véritables temps forts de ce match au rythme lancinant. Et alors qu'Elie Baup avait donc opté pour un trio Amalfitano-Valbuena-Morel au soutien d'André Ayew, c'était l'OM qui proposait le plus de jeu en première période. Une équipe joueuse qui cherchait des solutions et amenait du danger sur le tir flottant d'Amalfitano sur lequel Carrasso s'en sortait bien (13e).

Avec un Diawara qui retrouvait rapidement ses marques, la partie était rugueuse et les Olympiens de garder leurs mauvaises habitudes sur coup de pied arrêté. C'est ainsi que Morel sauvait ses troupes en dégageant sur sa ligne la tête de Saivet (35e). Et si l'OM avait plutôt le dessus à ce moment du match, c'était juste avant la pause qu'il se procurait sa seule et véritable occasion. Quand sur un ballon intercepté, Morel filait côté gauche et centrait pour A. Ayew qui coupait au point de penalty mais butait sur un Carrasso sorti à toute vitesse (40e).

Les Olympiens n'auront plus de réelle opportunité par la suite et furent cueillis à froid peu après le retour des vestiaires alors que Plasil reculait d'un cran chez les marine et blanc pour étoffer l'entrejeu. "On a eu peu d'occasions, on en a eu deux. Bordeaux en a eu guère plus mais ça s'est joué sur un but" comme le regrettait Baup dans les couloirs de Chaban-Delmas. Quand Trémoulinas plaçait un centre malin côté gauche que Gouffran parvenait à dévier du bout du pied au premier poteau pour battre Mandanda (1-0, 52e). Il ne se passera à peu près plus rien par la suite malgré les entrées d'Omrani et d'Apruzesse qui découvrait la Ligue 1 à 27 ans avec beaucoup d'envie mais peu de bons ballons à se mettre sous la dent. Ça aurait même pu être pire sur le coup-franc de Ben Khalfallah suite à l'exclusion de Mendes mais Mandanda était vigilant (90e). Bordeaux terre maudite

Auteur : Emmanuel Jean

 

Article de laprovence.com

du 18 novembre 2012

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Bordeaux écoeure encore l'OM

 

 Au terme d'une rencontre relativement serrée et très peu rythmée, l'OM s'est incliné en seconde mi-temps sur le terrain de Bordeaux ce dimanche soir (1-0), en match de clôture de la 13e journée de Ligue 1.

Bien que dominateurs en première période, les hommes d'Elie Baup ont cruellement manqué de poids en attaque pour pouvoir tirer leur épingle du jeu. Un revers cruel pour des Olympiens qui sont ainsi rétrogradés à la 4e place du championnat. La malédiction à Chaban-Delmas continue...

Les matches se suivent et se ressemblent pour l'OM. Souvent souverains et dominateurs en première période, les hommes d'Elie Baup ont une fâcheuse habitude à baisser le pied lors du second acte, handicapant sérieusement leurs chances de signer un résultat convaincant sur les scènes française et européenne.

Auteurs d'un très bon pressing et d'une belle solidité au milieu de terrain durant 45 minutes, les Marseillais ont longtemps contrecarré toutes les tentatives des Girondins en prenant l'ascendant sur leurs adversaires. Une domination dans l'impact physique qui ne leur a pourtant pas permis de prendre leurs distances ce dimanche soir à Chaban-Delmas.

Si Morgan Amalfitano s'est procuré la seule occasion franche de la rencontre côté marseillais à la suite d'une erreur d'inattention de Cédric Carrasso (13'), l'attaque olympienne, privée de Loïc Rémy et d'André-Pierre Gignac, blessés, et de Jordan Ayew, suspendu, a rencontré toutes les peines du monde pour bousculer l'arrière-garde aquitaine.

La formation au scapulaire, sur l'une de ses toute premières fulgurances de la partie, a ouvert le score grâce à Yoan Gouffran, à la suite d'un joli travail orchestré par Benoît Trémoulinas sur son côté gauche (1-0, 52'). Sans pour autant poser leur empreinte sur la rencontre, les hommes de Francis Gillot ont progressivement pris le jeu à leur compte, sanctionnant les carences défensives marseillaises grâce à leur vivacité. Lucas Mendes, justement exclu pour une faute commise en tant que dernier défenseur (90+3'), pourra en témoigner.

L'OM, à nouveau défait sur les terres des Bordelais, devra encore patienter au moins une saison supplémentaire pour tenter de s'imposer à Chaban-Delmas. Car sans attaquant de métier au coup d'envoi sur la pelouse, la tâche semblait jouée d'avance. Le club de Vincent Labrune recule ainsi au classement à la 4e place et devra se montrer bien plus dangereux offensivement pour mériter meilleur sort.

Cap à présent sur la réception de Fenerbahçe cette semaine en Ligue Europe pour relever la tête. Si les Marseillais en ont les moyens.

 

Auteur : Laurent Desbuissons

 

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