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.Article de om.net

du 23 décembre 2012

Les compteurs sont au vert !

 

Personne ne se souviendra que ce fût dans la douleur. L'OM a bouclé sa première partie de saison par un succès face aux Verts et termine la phase aller troisième de L1 à égalité de points avec le PSG et Lyon. Avec 38 points au compteur, la première phase de la saison est réussie. D'autant plus que la victoire du soir devant St Etienne a été enregistrée dans ce Vélodrome bien rempli qui restait sur deux fâcheuses défaites. Les compteurs sont au vert pourrait-on dire même si les Olympiens auront eu du mal à accrocher la victoire pour leur 30e match depuis cet été. Ils pourront toutefois pleinement profiter des fêtes de fin d'année avec le sentiment du devoir accompli.

Et l'OM peut se satisfaire d'avoir apporté une nouvelle corde à son arc : le réalisme, celui qui l'a longtemps fui ces dernières semaines, était marseillais ce dimanche. Le déroulé du match était donc bien différent des précédents. Cette fois, l'OM n'a pas vraiment dominé, a longtemps subi avec une défense de fer et ne s'est pas procuré des kyrielles d'occasions. Il a en fait marqué sur son premier tir cadré. Une tête surpuissante d'André Ayew du point de penalty sur un délice de centre long de Fanni (45e). Un but qui arrivait à merveille juste avant la mi-temps alors que Saint-Etienne avait clairement dominé jusque-là dans le jeu. Faut-il jouer le contre au Vélodrome pour s'imposer ? C'était peut-être l'idée du jour. Et si le pressing adverse faisait très mal aux Olympiens, les Verts ne se procuraient pas pour autant énormément d'opportunités au cours d'une première période fermée et tendue.

Il s'agissait donc de tenir bon durant 45 minutes mais, tout comme en première période, le début de la deuxième mi-temps était stéphanois. L'OM reculait beaucoup trop et Mandanda se montrait une première fois décisif en sortant avec aplomb dans les pieds de Guilavogui (47e) avant une nouvelle parade monstrueuse d'Il Fenomeno sur une tête à bout portant d'Aubameyang mais le Gabonais était hors-jeu (56e).

Avec l'entrée de Gignac à la place de Valbuena, Baup cherchait un point de fixation devant mais les Marseillais perdaient encore bien trop vite le ballon. Ça pouvait coûter très cher quand Aubameyang filait au but mais Mandanda restait sur ses appuis et c'était un Fanni héroïque qui contrait la frappe de l'attaquant stéphanois (75e). L'un des gestes de la soirée de la part du latéral qui fût l'un des hommes du match. Le socle défensif restait solide à l'image du tacle salvateur de Mendes au point de penalty sur un centre dangereux de Cohade (83e). L'association du Brésilien avec Nkoulou en charnière a d'ailleurs encore été convaincante.La seule véritable occasion de l'OM dans cette mi-temps était le tir dans un angle fermé d'A. Ayew sorti par Ruffier (86e). C'est en subissant que les Olympiens ont retrouvé de l'allant au Vélodrome. A méditer pour 2013 ?

Auteur : Emmanuel Jean

 

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Article de laprovence.com

du 23 décembre 2012

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L'OM finit bien l'année face à Saint Etienne

 

OM 1-0 ASSE. Les Olympiens se sont imposés au Vélodrome face à Saint-Etienne grâce à un but d'André Ayew (45') et sont donc à égalité de points avec le PSG et Lyon, en tête du classement. Il s'agit du troisième succès consécutif pour l'OM.

Une victoire qui fait du bien. On le sait le dernier match de l'année réussit peu aux Olympiens, surtout à domicile. En 2008 et 2009 les coéquipiers de Mandanda prenaient le bouillon face à Nancy (0-3) puis Auxerre (0-2). Cette année il n'en est rien. Face à une équipe stéphanoise solide, les joueurs d'Elie Baup ont su se montrer concerné tout au long de la rencontre et récupérer 3 points importants dans la course à la Ligue des Champions.

Pourtant il ne s'agissait pas de la meilleure prestation de la saison du côté des " Ciel et blanc ". Loin de là même. En première période les Olympiens ne tentaient quasiment pas leur chance et proposaient un spectacle assez terne à l'image de la prestation de Charles Kaboré. De retour dans le onze, le Burkinabé n'a rien fait de bon, a perdu beaucoup de ballons et raté de nombreuses passes.

Après vingt-cinq minutes de jeu, les deux équipes n'avaient toujours pas d'occasions franches. La liaison entre les défenseurs et le quatuor offensif était coupée par le milieu à trois stéphanois mené par un excellent Guilavogui. Du côté de l'ASSE, il y avait une légère prise de risque et un bloc défensif solide.

Et pourtant c'était André Ayew qui trouvait le chemin des filets. Juste avant la mi-temps, le Ghanéen prenait le dessus sur Zouma et catapultait un centre de Fanni dans la cage de Ruffier (45', 1-0).

La seconde période était assez équilibrée même si l'ASSE avait l'occasion de revenir au score. Dès l'entame de jeu, Guilavogui se retrouvait seul face à Mandanda mais le gardien olympien plongeait bien dans les pieds (48'). Dans la foulée c'est Aubameyang qui tenait de la tête mais ça passait au-dessus (51').

Le Gabonais, pas en réussite, avait l'occasion de se rattraper quelques minutes plus tard mais sa tête à bout portant était claquée par un Steve Mandanda en état de grâce (55'). Et quand ce n'est pas le portier olympien qui sauvait les siens, Nicolas Nkoulou ou Rod Fanni répondaient présents et dégoutaient les joueurs du Forez.

Le Camerounais a multiplié les interceptions en profondeur et a dévié de nombreux centres. Puis Rod Fanni a surement réalisé le geste défensif le plus important du match en stoppant Aubameyang à quelques centimètres de l'égalisation. L'attaquant échappait à la vigilance de la défense avant de contourner Mandanda mais ne résistait pas au retour salvateur du Martégal (74').

En fin de match c'est Lucas Mendes (84') et Joey Barton (90+2') qui bloquaient les assauts stéphanois.

En battant Saint-Etienne, l'OM met à l'écart un prétendant à l'Europe et aligne un 3e succès d'affilée. Le bilan des Olympiens est plus que satisfaisant en cette première moitié de saison. Avec douze victoires, les joueurs d'Elie Baup sont ceux qui ont le plus gagné en championnat.

Douze victoires c'est également le nombre de matches remportés sur toute une saison l'an passé. En attendant, les Olympiens peuvent passer des fêtes tranquilles.

Auteur : Florian Delle Vergini

  

 

 

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