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.Article de om.net

du 19 janvier 2013

Ils sont allés la chercher !

 Menés jusqu'à la 80e minute, les Olympiens ont su trouver les ressources pour renverser la vapeur dans les dix dernières minutes et s'imposer sur un but de Gignac dans les arrêts de jeu. Quelle fin de match !

 

On sera passé par tous les états ce samedi au Vélodrome pour un final grandiose. Le Vélodrome a explosé, Baup est tombé dans les bras de Gignac qui venait d'offrir la victoire à son équipe après un match vraiment compliqué qu'ils auraient dû perdre en ayant été menés 1-2 jusqu'à la 80eminute de jeu et l'égalisation de Jordan Ayew... Une première cette saison pour cet OM décidément à réaction. Oui, ce fût un beau renversement de situation qui, s'il n'a pas la folie furieuse de celui vécu ici même il y a 15 ans face aux Héraultais (le fameux 5-4), a ravi le stade frigorifié jusque là et va probablement donner le plein de confiance aux Olympiens. Une victoire obtenue "avec le coeur et les tripes" comme le nota le héros Gignac pour sa 200e en L1 au coup de sifflet final.

Car l'OM aura fini sur le meilleur au cours de dix dernières minutes assez folles mais il avait d'abord montré le pire en n'ayant jamais su cultiver un bon début de match et une ouverture du score d'André Ayew pour un avantage qui ne dura que trois minutes avant un début de deuxième période raté. Tout cela sera vite oublié tant la victoire a le don d'effacer rapidement ce genre d'errements. D'autant que l'opération comptable est, elle aussi, très bonne en revenant à la deuxième place à seulement un point du leader lyonnais alors que Paris joue dimanche.

Et, malgré un vent un peu fou et gênant sur le terrain, l'OM entrait pourtant bien dans un match rythmé dans ses premières minutes. La bonne entame se concrétisait même rapidement avec l'énorme remontée de terrain de Fanni qui permettait à Barton et sa vista de centrer depuis l'entrée de la surface pour Ayew qui plaçait une tête piquée hors de portée de Jourdren (1-0, 14e). Un avantage rapidement acquis mais rapidement perdu donc. La défense olympienne laissait beaucoup trop d'espaces à Utaka qui trouvait Herrera dans la surface. L'Argentin devançait la sortie de Mandanda et marquait dans le but vide (1-1, 17e).

Si le rythme baissait d'un cran sur la pelouse du Vélodrome, les Héraultais se montraient bien organisés et remuants. C'était même Pitau qui se signalait d'une volée lointaine et tendue qui passait très près du poteau droit (25e). C'était le cas aussi de la frappe d'A. Ayew depuis l'entrée de la surface qui flirtait avec le montant (35e). De quoi symboliser l'équilibre des forces parfait de la première période même si Nkoulou donnait des frayeurs à tout le stade avec sa remise de la tête mal dosée qui manquait de tromper Mandanda avant la pause (45e).

Mais les Olympiens auront loupé leur retour des vestiaires. Empruntés, ils laissaient Utaka bien trop seul dans la surface après un service de Cabella pour tromper Mandanda (1-2, 56e).

Ca sentait vraiment mauvais pour les Marseillais qui attendaient donc les dix dernières minutes pour ménager leur suspense. Gignac décalait pour A. Ayew qui centrait à ras de terre et Jourdren repoussait dans les pieds de Jordan qui marquait de près (2-2, 80e). Les Ayew en sauveurs comme souvent avant que Gignac ne profite du gros flottement de Congré pour aller battre Jourdren d'un tir croisé dans les arrêts de jeu (3-2, 90e+1). Renversant ! Encore une preuve du coeur énorme de cette équipe !

Auteur : Emmanuel Jean

 

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Article de laprovence.com

du 19 janvier 2013

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L'OM s'impose sur le fil face à Montpellier

 

Au bout du suspens. Menés 2-1 par Montpellier en deuxième période, les Olympiens ont renversé la tendance dans les dernières minutes en inscrivant deux buts. Gignac a marqué le but de la victoire dans le temps additionnel.

Ca ne s'est pas joué grand chose. Ce soir au stade Vélodrome l'OM repart avec le sourire. Mais l'épilogue de cette rencontre et la joie marquée sur les visages des Olympiens n'auraient pu jamais exister. Il s'en est fallu d'un but de renard de Gignac à la dernière seconde de la rencontre pour faire chavirer les supporters et le staff bleu et blanc.

Oui l'OM a gagné, mais l'OM a encore tremblé, s'est fait encore fait peur et aurait pu s'incliner. Pour débuter la rencontre, Elie Baup faisait confiance à son onze habituel. Lucas Mendes reprenait sa place dans l'axe de la défense à la place de Diawara.

Le match débutait sur les chapeaux de roue. A la suite d'un mouvement parfaitement orchestré par Joey Barton, André Ayew poussait le ballon au fond des filets de Jourdren d'une tête puissante (15').

Une avance de courte durée pour les Olympiens. Un peu moins de 120 secondes. Dans la foulée Utaka lançait Herrera en profondeur qui profitait d'un marquage approximatif de Nkoulou pour tromper un Mandanda lui aussi trop hésitant (17').

En fin de première période, ces mêmes Nkoulou et Mandanda étaient proches de donner l'avantage aux Héraultais. Le Camerounais passait en retrait de la tête sans regarder mais n'avait pas vu que Mandanda était avancé. Plus de peur que de mal car le ballon filait en corner.

Le début de la seconde mi-temps prenait une bonne tournure pour les hommes de René Girard. Sur un corner, Hilton reprenait de volée mais ne parvenait pas à marquer (53'). C'est John Utaka qui faisait trembler les filets une poignée de minutes plus tard. Libre de tout marquage, le Nigérian profitait d'un bon ballon de Cabella pour donner l'avantage à Montpellier (55').

Une sanction logique tant les Marseillais manquaient de jus et d'envie face à une équipe héraultais pourtant loin d'être au sommet de son art.

Au pied du mur et à quelques minutes d'enchaîner une deuxième victoire de rang, les Olympiens finissaient par se mobiliser. Jordan Ayew profitait d'un bon centre de son frère pour devancer Deplagne et marquer le but égalisateur (79').

Dans un Vélodrome gelé par les rafales de vent mais à fond derrière ses joueurs, les coéquipiers de Steve Mandanda poussaient afin de marquer ce troisième but important. Peu en vue durant la rencontre, Gignac profitait d'une erreur de relance de Congré pour entrer dans la surface et tromper Jourdren d'une frappe croisée puissante (90').

L'OM s'impose sur le fil face à Montpellier et revient à un point du leader lyonnais. Parfois en manque d'inspiration, les Olympiens ont fait preuve de beaucoup de courage pour remporter ce match. Cette équipe a du coeur.

Auteur : Florian Delle Vergini

 

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