Au milieu des célébrations du 20ème anniversaire de la victoire en Champions League, l'OM a joué un match contre Reims. Malgré les occasions marseillaises, le score est resté nul et vierge.

En ce jour plutôt spécial, puisque l'OM fêtait les 20 ans du sacre en Champions League à Munich face au Milan AC, le match contre Reims est, jusqu'au coup d'envoi, passé au second plan. La présence des héros de 1993, de Bernard Tapie, de la " coupe aux grandes oreilles ", le tifo conçu pour l'occasion déployé en Ganay... Bref, on a beaucoup plus parlé du 26 mai 1993 que du 26 mai 2013. Elie Baup, lui, n'a pas oublié qu'il restait un match à disputer pour clôturer sa première saison à la tête de l'OM. Le technicien haut garonnais n'a fait que deux changements par rapport au dernier match, à Saint-Étienne : Diawara a remplacé Mendes et Sougou a pris la place d'Amalfitano.

L'OM, assuré d'être deuxième, face à un Stade de Reims, déjà sauvé... L'entame de match était à l'image de ce constat. Le round d'observation a duré un quart d'heure avant que l'OM ne sonne la charge. Notamment par André-Pierre Gignac qui, après avoir allumé Agassa de loin (16e), tentait de la tromper en finesse avec une pichenette mais le gardien champenois est bien resté sur ses appuis. L'attaquant a eu une troisième opportunité en première période juste après une occasion signée André Ayew. A chaque fois Kossi Agasse sortait vainqueur des duels proposés par les Olympiens. Dominateurs au nombre d'occasions, les hommes d'Elie Baup ne l'étaient pas totalement dans le jeu. Reims montrait quelques velléités mais Mandanda n'était que très rarement inquiété.

La seconde période a beaucoup plus été à sens unique. L'OM a dominé son adversaire et les occasions se sont multipliées. Elles ont peut-être été moins franches qu'en première période mais elles ont été plus nombreuses et surtout Steve Mandanda a passé une mi-temps tranquille, bercé par les encouragements du virage sud. Barton, Gignac, André et Jordan Ayew ou encore Kadir, dès son entrée en jeu, ont tout tenté pour arracher la victoire, bien aidés notamment par un Valbuena désireux de finir en tête du classement des passeurs de Ligue 1. Les Marseillais ont mis du rythme dans la partie mais les joueurs d'Hubert Fournier, à défaut de se montrer dangereux, ont mis suffisamment de rigueur pour garder leurs buts inviolés.

Ce 0-0 ne restera pas dans le grand livre de l'Histoire de l'OM hormis comme celui ayant clôturé une bien belle saison et, bien évidemment, comme celui ayant célébré la victoire en Champions League, il y a 20 ans... 

Auteur : Frédéric Rostan

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Une fête sans but. Malgré la célébration des 20 ans du titre face au Milan AC, les Olympiens n'ont pas su trouver les ressources pour faire plier le promu remois (0-0).

Pour ce dernier match de la saison, Elie Baup a relancé Souleymane Diawara qui n'avait plus été titulaire depuis février. Joey Barton et Sougou étaient aussi présents d'entrée de jeu.

Mais ce que l'on retiendra de cette rencontre c'est la cérémonie en honneur anciens olympiens, vianqueurs de la Ligue des Champions en 1993 face au Milan AC (1-0) à Munich.

Basile Boli le buteur était présent, tout comme Abédi Pelé, Jean-Marc Ferreri, Jocelyn Angloma, Franck Sauzée ou le président Bernard Tapie.

Côté terrain, rien ou presque. Malgré quelques occasions, l'OM n'a pas su être assez tranchant. Ou peut-être s'agissait-il d'un manque de volonté du à une qualification en Ligue des Champions déjà acquise. Peu importe il est impossible d'en vouloir aux joueurs après une saison aboutie et largement au-dessus des espérances estivales.

Il y avait quand mêmes quelques occasions, pour l'honneur. Valbuena décalait Gignac à l'entrée de la surface, l'attaquant frappait fort et obligeait Agassa à sortir une belle parade (16).

Peu en réussite le Martégal a tout tenté sans jamais réussir à tromper un Kossi Agassa au top de sa forme.

Pas de but au Vélodrome mais pas de quoi gâcher la fête. Les joueurs obtiennent un repos mérité, à l'image de Mathieu Valbuena, meilleur passeur de la Ligue 1 cette année avec 12 offrandes.

Rendez-vous en août pour une saison palpitante et le retour de la Ligue des Champions au Vélodrome. 

Auteur : Florian Delle Vergini