OM1899.com

.Article de om.net

du 06 décembre 2013

 

L'OM perd du temps

 

Trois jours après sa défaite rageante à Lille, l'OM s'incline au Vélodrome face à Nantes. Il a pourtant tout tenté pour l'emporter. Bedoya a donné la victoire à son équipe en première mi-temps sur une frappe contrée par Mendy.

Il fait un froid de canard au stade Vélodrome ce soir. Les couvertures sont de sortie sur les bancs de touche, les spectateurs attendent le dernier moment pour rejoindre leur siège et la plupart des joueurs sortent gantés sur la pelouse.

L'OM n'a pas l'air de s'en soucier. Il monopolise tout de suite le ballon. Mais il peine à construire dans les trente derniers mètres. Nantes procède en contre. Les Canaris maîtrisent bien cet exercice et lancent un premier avertissement à l'OM après dix minutes de jeu. Heureusement, bien lancé dans le dos de la défense olympienne, Djordjevic est signalé hors-jeu. Deuxième avertissement cinq minutes plus tard. Cette fois-ci, Bessat part derrière les défenseurs de l'OM. Pas de position de hors-jeu, Mandanda se prépare à disputer son premier duel de la soirée, mais Nkoulou jailli au dernier moment dans les pieds de l'attaquant jaune et vert pour repousser le danger. L'OM est averti, mais ça ne l'empêche pas de se faire piéger sur l'action suivante. Bessat donne à Djordjevic dans la surface. L'attaquant nantais remise pour Bedoya. Il frappe, Mendy contre en taclant et le ballon roule le long du poteau de Mandanda, pris à contre-pied.

L'OM est mené, mais il poursuit sa domination territoriale, sans parvenir à se montrer dangereux. Cheyrou, Payet, Gignac, Mendy, Thauvin, Romao, tout le monde tente sa chance pour tromper Riou, sans réussite. Nantes est même tout proche de doubler la mise sur un corner repris de la tête par Djilobodji. Steve Mandanda repousse des pieds. Les Olympiens ne parviennent pas à déstabiliser la défense nantaise. Ils rejoignent les vestiaires sous une bronca.

Elie Baup change de tactique à la mi-temps. Lemina laisse sa place à Khalifa. Le Tunisien prend l'aile gauche de l'attaque. Payet s'installe juste derrière Gignac et Cheyrou redescend d'un cran à côté de Romao. Nantes ouvre pourtant les hostilités en seconde période, mais l'OM reprend vite le contrôle de la partie. Les Olympiens se ruent à l'attaque. Thauvin place une première tête au-dessus des buts de Riou. Gignac demande un penalty pour un tirage de maillot dans la surface. Khalifa, seul au second poteau, manque son deuxième but en bleu et blanc après un bon travail de Gignac côté droit. L'OM n'y arrive pas. Le public s'impatiente. Il gronde, siffle. Les Canaris restent calmes. Ils font le dos rond et explosent en contre à chaque opportunité. Djordjevic est même tout prêt de mettre son équipe à l'abri à un quart-d' heure de la fin du match. Seul au second poteau, l'attaquant serbe hérite du ballon et frappe au but, mais Mandanda permet à l'OM de garder l'espoir de revenir dans le match. Les joueurs d'Elie Baup ne lâchent rien. Ils multiplient les offensives devant Riou. Gignac réclame à nouveau un penalty, l'arbitre lui refuse encore.

Rien ne va dans le sens de l'OM ce soir. Il butte jusqu'au bout sur de valeureux canaris et perd son deuxième match en trois jours. Il perd surtout du temps par rapport à ses adversaires directs dans la course au podium. Ils jouent tous ce weekend et pourraient prendre onze points d'avance sur les Olympiens.

Auteur : Allan Chaussard

----------------------------------------

Article de laprovence.com

du 06 décembre 2013

.

L'OM au point mort face à Nantes

L'OM est bien malade. Quatre jours seulement après sa défaite à Lille, la formation olympienne a concédé un second revers consécutif, ce vendredi, contre le FC Nantes (0-1). Une contre-performance logique au regard de la prestation des hommes d'Elie Baup mais qui en dit long sur leurs lacunes. Au classement général, les Canaris repassent devant l'OM et s'installent sur la 4e place. Dure soirée.

Rien à signaler ou presque. Dépassés dans l'envie par des Nantais décomplexés et bien plus entreprenants, les coéquipiers de Dimitri Payet sont passés à côté de leur match, ce vendredi, au stade Vélodrome. Auteur d'une prestation très insuffisante, cet OM-là a affiché un visage déconcertant, bien loin du collectif bien huilé proposé en terres nordistes récemment.

Rapidement pris à la gorge et gênés par des Canaris très concernés, Nicolas Nkoulou et consorts n'ont pas tardé à poser un genou à terre. Suite à un débordement côté gauche signé Djordjevic, Bedoya, trouvé seul aux six mètres, a ouvert le score pour le FCN. Steve Mandanda, piégé à contre pied, n'a pu que constater les dégâts (0-1, 15e).

Saber Khalifa rate le coche

La tête sous l'eau et incapable de répondre présent lors des 45 premières minutes, les ouailles d'Elie Baup sont revenus après le repos avec de bien meilleures intentions. Dos au mur, ils ont tenté de refaire surface, se montrant par moment dangereux aux abords des buts défendus par Riou. Mais ni Saber Khalifa, ni Dimitri Payet, pourtant bien placés, ne sont parvenus à trouver la faille.

Et sans un arrêt décisif de Steve Mandanda sur une frappe de Djordevic, l'addition aurait pu être plus salée et pliée à vingt minutes du terme de la partie. Malgré une décision arbitrale délicate qui aurait pu valoir un penalty pour l'OM, les Marseillais n'ont obtenu que ce qu'ils méritent.

Au classement général, Nantes profite de cette belle victoire pour dépasser son adversaire du soir. Cet OM, pâle et peu réaliste, a montré trop d'insuffisance pour ésperer davantage. Peut-être pas si anodin si une partie du public a scandé des "Baup, démission..."

Auteur : Laurent Desbuissons

. ----------------------------------------

Article fcnantes.com/accueil.php

du 06 décembre 2013

.

OM / FCN (0-1) : Insaisissables Canaris !

En ouverture de la 17ème journée de Ligue 1, le FC Nantes a créé la surprise en allant s'imposer sur la pelouse de l'Olympique de Marseille. Un succès matérialisé par un but d'Alejandro Bedoya, bien servi par Filip Djordjevic (16'). Un résultat complètement mérité, tant les Canaris ont maîtrisé leur sujet. En conséquence, ils se hissent à la quatrième place du classement.

"Nous avons fait un grand match, avec beaucoup de qualité." Michel Der Zakarian ne tarissait pas d'éloge à l'égard de ses joueurs à l'issue de la rencontre. "Nous n'avons pas su tuer le match, mais le contenu est très bon."

Et il est vrai que si le score peut paraître juste, les Canaris ont fait montre d'une qualité et d'une maîtrise qui aurait dû mieux se voir au tableau d'affichage.

Reconduisant son organisation en 4-2-3-1, Michel Der Zakarian reconduisait Alejandro Bedoya en soutien de Filip Djordjevic et apportait de la fraîcheur en alignant Vincent Bessat à gauche, Birama Touré à la récupération et Chaker Alhadhur à gauche de la défense.

Et dès l'entame de la partie, les Canaris mettaient en oeuvre un pressing haut sur Marseille, privé de Valbuena et André Ayew.

Alternant jeu court rapide et jeu long dans le dos d'une défense haute, les Nantais mettaient à mal les certitudes des joueurs d'Elie Baup.

Diawara intervenait ainsi in extremis devant Filip Djordjevic, alerté par Serge Gakpe (9'). Et surtout, c'est Vincent Bessat qui manquait son face-à-face avec Mandanda, sur une somptueuse ouverture de Birama Touré (15').

Sans doute plus à l'aise dans son rôle de percussion et de centreur, Vincent Bessat faisait alors la différence dans son couloir, pour trouver Filip Djordjevic dans la surface qui prenait la défense à contre-pied en servant en retrait Alejandro Bedoya, dont la frappe, contrée par Nkoulou allait mourir au ras du montant gauche de Mandanda, pris lui-aussi à contre-pied : 0-1 (16').

Une ouverture du score logique, au vu de l'entame de match. D'autant que Marseille ne trouvait pas la solution. La première frappe cadrée de l'OM venait par Dimitri Payet (22').

Nantes poursuivait les efforts. Et Papy Djilobodji, à la retombée d'un corner, obligeait Mandanda à une nouvelle parade (26').

Les dernières minutes de la première période était plus difficiles pour les Canaris, mais Marseille manquait de précision dans le dernier geste.

Pour pallier son manque de ballon en attaque, Elie Baup remplaçait Lemina, un milieu de terrain, par l'attaquant Khalifa. Si la tenue de balle s'avérait plus facile pour Marseille, les Olympiens ne se montraient pas vraiment plus tranchants.

Au contraire, sur corner, Filip Djordjevic et Oswaldo Vizcarrondo étaient tout proches de doubler la mise (48'), imités par Serge Gakpe dont la frappe enveloppée fuyait le cadre (54')

Encore une fois, Dimitri Payet tentait de remettre son équipe sur les bons rails, mais il butait sur Rémy Riou (59'). En contre, Gignac servait sur un plateau Khalifa qui manquait le but vide face à lui (67').

L'attaquant marseillais répéterait encore une fois les efforts, se permettant d'éliminer trois défenseurs nantais avant de centrer... pour personne (82'). Sa déception serait à l'image de celle de tout un stade... Car Nantes continuait à piquer en contre... et il fallait une nouvelle parade de Mandanda pour empêcher Filip Djordjevic de donner une tournure définitive aux débats (78').

Au coup de sifflet final, les Canaris pouvaient laisser retomber la pression et la fatigue. Pour leur troisième match en l'espace de sept jours, c'est un véritable exploit qu'ils venaient de réaliser.

Avec vingt neuf points, ils grimpent à la quatrième place du classement. Pour les récompenser des efforts consentis, Michel Der Zakarian leur a même offert trois jours de repos complet. Reprise de l'entraînement mardi, pour préparer la venue de Toulouse. Ce sera samedi 14 décembre (20h), en 18ème journée de Ligue 1.

 

----------------------------------------

 

 

 

 

 

Toute reproduction intégrale ou partielle des textes ou photos est strictement interdite.