OM1899.com

.Article de om.net

du 26 janvier 2014

L'OM reste au pied du Rocher

 

Les Olympiens s'inclinent logiquement 2 buts à 0 au stade Louis II face à Monaco. Germain et Rivière ont validé la très bonne prestation de leur équipe face à un OM impuissant d'un bout à l'autre de la rencontre.

Une première parade, exceptionnelle, de Mandanda devant Rivière. Une deuxième sur une frappe de Raggi, seul au second poteau. Un tir de Rivière, à nouveau, tout proche du poteau droit après avoir chipé le ballon dans les pieds de Diawara pour se retrouver seul face au capitaine de l'OM. Une Madjer de Germain, encore détournée par El Fenomeno, longeant la ligne de but,... Il n'y a pas photo, Monaco domine sans partage. Les rouge et blanc squattent la moitié de terrain olympienne. Les centres, les frappes et les appels se multiplient. L'OM subit, souffre, se dégage comme il peut, sans cesse. Il est asphyxié par son adversaire et ne donne pas l'impression de pouvoir s'en sortir. Il faut attendre la 36e minute de jeu pour voir un centre dangereux devant le but de Subasic. Thauvin est malheureusement trop court pour pouvoir reprendre le ballon de Mendy. Mais c'est trop peu et Valère Germain marque son premier but de la saison quelques instants plus tard à la suite d'un contre parfaitement mené, ponctué d'une frappe sur laquelle Mandanda ne peut rien. L'OM est puni fort logiquement. Il est trop brouillon, trop timide et pas assez tranchant dans les deux zones de vérité pour inquiéter les hommes du Rocher. Il doit se réveiller, se lâcher.

José Anigo n'attend pas pour secouer son équipe. Dès le retour des vestiaires Imbula entre en piste à la place de Cheyrou. Monaco conserve le monopole du ballon, les Olympiens restent inoffensifs. Les locaux déroulent leur jeu, patiemment. Ils accélèrent par à-coups et sans un grand Mandanda Rodriguez aurait doublé la mise avant l'heure de jeu. Le meneur de jeu colombien se retrouvant seul devant les buts, oublié par la défense. Mais la sanction est inéluctable et Rivière retrouve ses habits de bourreau du match aller pour l'infliger. Lui aussi bien seul au second poteau à la réception d'un centre de Kondogbia. L'OM parait impuissant. Le résultat ne compte déjà plus. On attend simplement une réaction d'orgueil de la part des Olympiens. Gignac l'amorce, se battant sur chaque ballon, mais sans succès. Subasic passe une soirée bien tranquille, récupérant facilement les miettes laissées par sa défense. Le Rocher est bien trop grand pour cette équipe. Elle reste à son pied, n'en apercevant jamais le sommet.

Auteur : Allan Chaussard

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Article de laprovence.com

du 26 janvier 2014

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Monaco met l'OM KO debout

De mal en pis. En déplacement à Monaco ce dimanche soir pour le choc de la 22e journée de Ligue 1, l'OM a reçu une leçon de football sur la pelouse de Louis II. Dominés dans tous les compartiments du jeu, les hommes de José Anigo n'ont rien pu faire pour enrayer la spirale négative dans laquelle ils se trouvent. De très mauvaise augure pour la suite du championnat.

D'entrée de jeu, les hommes de Claudio Ranieri ont pris les choses en main et n'ont rien laissé aux Olympiens. Parfaitement servi par Andrea Raggi, Emmanuel Rivière aurait même pu ouvrir le score dès la première minute d'une jolie reprise du gauche qui filait vers la lucarne de Steve Mandanda. Mais le portier olympien veillait au grain et sauvait déjà les siens. Le ton était donné.

Grande première pour Germain

Malgré un début de rencontre poussif, l'OM a pourtant tenté de suivre le rythme imposé par son adversaire du soir. Mais la formation de José Anigo n'a tenu qu'un quart d'heure, avant de se laisser submerger par les déferlantes monégasques. Et sans un grand Mandanda, l'affaire aurait pu être réglée très rapidement. Le capitaine olympien a d'abord magistralement repoussé une frappe puissante de Raggi dans sa surface (16e), avant de voir la tentative de Rivière, esseulé, frôler son montant droit (18e). Mais c'est finalement Valère Germain, à la suite d'un exploit individuel, qui a puni la passivité de la défense olympienne (39e). Un premier but en Ligue 1 splendide pour l'international espoir français.

Apathique tout au long de la première période, l'OM ne pouvait faire que mieux lors du second acte. Mais les encouragements de Mandanda avant de revenir sur la pelouse n'ont rien changé. Toujours autant dominés par des joueurs monégasques sûrs de leur football, les Olympiens ont fini par céder une seconde fois, peu avant l'heure de jeu. Idéalement servi par Geoffrey Kondogbia, Rivière ne s'est pas fait prier pour battre un Mandanda impuissant et mettre à l'abri les siens (55e). Le match était alors plié. Ou presque.

Sur l'action suivante, André-Pierre Gignac a bien failli relancer ses partenaires en se présentant seul face à Danijel Subasic. Mais le portier monégasque sortait l'arrêt décisif et matait ainsi un début de révolte olympienne (56e)

Droit dans le mur

Sonnés, les hommes de José Anigo ont fini par rendre les armes, malgré une ultime tentative de Saber Khalifa en toute fin de partie (90+1). Trop peu pour espérer sauver l'honneur.

Avec ce nouveau revers, les troupes de Vincent Labrune enchaînent une troisième défaite consécutive toute compétition confondue et se retrouvent plus que jamais au bord du précipice. Il faudra pourtant se remobiliser pour affronter Valenciennes mercredi au Vélodrome et essayer de se relancer. Mais à en croire l'impuissance qui se lisait sur les visages olympiens juste après le coup de sifflet final, l'OM semble s'être résigné à aller droit dans le mur.

Auteur : Jérôme Jacob

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Article http:// www.asm-fc.com/fr/

du 26 janvier 2014

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AS Monaco FC 2-0 OM, compte rendu

Belle victoire des Rouge et Blanc face à l'OM, Germain et Rivière buteurs, mais surtout belle opération au classement avant le prochain déplacement à Lorient.

Départ canon

Après le vibrant hommage rendu à Radamel Falcao et le coup d'envoi fictif donné par Sonny Anderson et Youri Djorkaeff, l'AS Monaco FC anime le match dès les premiers instants. On joue depuis une minute à peine quand Rivière reprend de volée un bon centre de Raggi. C'est au prix d'un véritable exploit que Mandanda s'interpose. Les rôles sont inversés à la 16e minute quand Raggi reprend du gauche un centre de Rivière, mais le résultat est le même avec un Mandanda qui maintient son équipe dans le match. Dans la foulée, le portier olympien est tout heureux de voir un tir de Rivière raser son poteau droit. Le match est lancé.

Première pour Germain !

Après ce départ canon, les Rouge et Blanc baissent logiquement en rythme passées les vingt premières minutes de jeu, mais demeurent concentrés et solides pour s'éviter toute frayeur devant des Marseillais timorés. A la 30e le second souffle est trouvé et c'est encore Mandanda qui s'interpose devant Germain sur un centre à ras de terre de Rivière. Dix minutes plus tard, la cinquième occasion franche de l'ASM est la bonne. Lancé par Moutinho, Germain se présente devant Mandanda et le trompe d'un plat du pied enroulé dans le petit filet. C'est avec un avantage fort logique qu'Eric Abidal et les siens rejoignent les vestiaires à la pause.

Rivière en force

A la reprise, James alerte Mandanda sur un coup franc lointain, mais son tir passe à côté du but marseillais. À la 51e, M. Turpin oublie de siffler un penalty pourtant justifié sur Kondogbia après une faute du nouvel entrant, Imbula. Alerté par un long ballon de Moutinho dans la foulée, James se retrouve seul face à Mandanda mais il écrase trop son tir et le gardien international français sauve à nouveau les siens. Il ne peut rien en revanche à la 57e face à Rivière. Idéalement trouvé par Kondogbia, il contrôle et catapulte le ballon au fond d'une reprise surpuissante. Il reste encore plus d'une demi-heure mais ce break met les Rouge et Blanc dans les meilleures dispositions.

Fin de match contrôlée

Il faut tout de même un bon Subasic à la 59e pour empêcher la réduction du score de Gignac, mais l'ASM gère sa fin de match avec maîtrise, ne laissant que peu d'opportunités aux Olympiens. Gignac, Khalifa et Diawara alertent Subasic sans l'inquiéter, idem pour Obbadi et Ocampos dans l'autre sens. Après avoir contrôlé le match de bout en bout, les hommes de Claudio Ranieri savourent leur succès dans les derniers instants pour le plus grand plaisir de leurs supporters. A quinze jours de la réception du leader parisien, les voici revenus à trois points. Mieux, le troisième lillois est désormais à sept points et le quatrième stéphanois à onze ! Ce fut un week-end parfait pour l'AS Monaco FC qui voulait offrir une victoire à Radamel Falcao. C'est fait avec la manière !

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