OM1899.com

.Article de om.net

du 02 février 2014

L'OM rate le coche

 

Après avoir mené à deux reprises, l'OM concède le nul 2-2 face à Toulouse, ne profitant pas de la défaite de Lille à Nice plus tôt dans la journée. Payet et Valbuena ont marqué pour l'OM, Ben Yedder et Aurier pour le TFC.

Avant même le début de la rencontre, une banderole à l'attention des joueurs est déployée au bas du virage Sud. Les Ultras réclament la manière. Au virage Nord, on demande une confirmation après la victoire face à Valenciennes mercredi dernier. Le message des supporters est clair : ils supporteront les Olympiens contre Toulouse, mais veulent être récompensés de leur fidélité.

D'entrée de jeu, l'OM prend les choses en main et sur un contre, initié par Thauvin après seulement sept minutes de jeu, Valbuena remonte le terrain plein axe est sert Payet dans la profondeur, légèrement décalé sur la droite. Le Réunionnais frappe en première intention et trompe Boucher. Entame de match idéale pour l'OM. Le stade explose.

Mais l'équipe de José Anigo n'a pas fini de panser ses plaies et concède l'égalisation trois minutes plus tard sur une phase de jeu désormais bien connue de ses adversaires : corner dévié au premier poteau par Braithwaite, repris sans opposition au second par Ben Yedder. Tout est à refaire.

Le doute habite à nouveau les Olympiens. Toulouse, sans réel impact offensif, a la possession du ballon et l'OM tente de réagir par à-coups, en contre. La stratégie s'avère payante. A cinq minutes de la pause, Payet lance Gignac sur l'aile droite, lequel élimine Yago en puissance avant de servir en retrait Valbuena lancé entre deux défenseurs du TFC.

Payet, Gignac, Thauvin et Valbuena, le quatuor offensif de l'OM est forme et lui permet de rejoindre les vestiaires avec un avantage précieux, mais maigre.

Pas vraiment serein, l'OM démarre mal la seconde période. Braithwaite étant tout proche de ramener son équipe à égalité dans la foulée du coup d'envoi. Heureusement Steve Mandanda détourne en corner. Toulouse a la maîtrise et comme en première mi-temps, les Olympiens jouent en contre. Payet excelle dans ce registre et s'offre une balle de 3-1 après avoir éliminé Akpa-Akpro dans la surface, mais sa frappe est manquée. L'OM loupe une belle occasion de se mettre à l'abri et se fait punir quelques minutes plus tard, à nouveau sur corner. Aurier devançant la sortie de Steve Mandanda. Les supporters s'agacent de voir leur équipe se faire piéger de la même façon rencontre après rencontre.

José Anigo veut relancer sa formation. Il fait entrer le nouveau venu, Brice Dja Djédjé. Réputé pour son apport offensif, le latéral droit ivoirien se met tout de suite en évidence, mais défensivement, en revenant parfaitement devant Braithwaite, étrangement seul face à Mandanda.

Mais le changement ne modifie pas la tournure de la rencontre. L'OM parait émoussé par son match face à Valenciennes trois jours plus tôt.

Payet laisse alors sa place à Khalifa, lequel obtient immédiatement un bon coup franc. Thauvin le frappe, le ballon frôle le montant de Boucher. Même sort pour la frappe de Romao quelques secondes plus tard. Les Olympiens retrouvent de l'énergie, son public avec. Mais le chronomètre tourne, vite, trop vite.

L'OM ne parvient pas à reprendre l'avantage, manquant de précisions dans les trente derniers mètres. Il concède le nul et rate l'occasion de revenir à trois points du podium.

Auteur : Allan Chaussard

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Article de laprovence.com

du 02 février 2014

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L'OM peut s'en mordre les doigts

Trop passifs sur coup de pied arrêté, les Olympiens ont logiquement été accrochés par Toulouse, ce soir au Vélodrome (2-2)

"Chassez le naturel, il revient au galop." Une maxime qui sied à ravir à l'OM cette saison. Pour le dernier match de la 23e journée de Ligue 1, les Olympiens ont concédé un match nul regrettable face à Toulouse (2-2), ce soir au Vélodrome. Cette nouvelle contre-performance tombe au plus mal pour la formation de José Anigo qui avait une occasion en or de revenir à trois points du Losc et du podium.

Tout avait pourtant bien commencé pour l'OM. Sous le feu des projecteurs pour leurs prestations décevantes lors des dernières sorties olympiennes, Mathieu Valbuena et Dimitri Payet ont allumé les premières mèches d'un match prometteur. Parti en contre à toute allure, "Petit Vélo" a servi sur un plateau son partenaire d'attaque, qui ne s'est pas fait prier pour tromper Zacharie Boucher d'une jolie frappe du droit (7e).

Une arrière garde aux abois sur coup de pied arrêté

Mais comme trop souvent cette saison, les coéquipiers d'André-Pierre Gignac ont rapidement gâché leur avantage au score. A la réception d'un corner parfaitement frappé par Etienne Didot, Martin Braithwaite a profité du laxisme de l'arrière-garde olympienne pour habilement servir Wissam Ben Yedder. Seul au second poteau, l'international espoir français n'a eu aucun mal à ajuster un Steve Mandanda impuissant (10e).

Secoué par ce retour en force du TFC, l'OM n'a cependant pas perdu les pédales. Dominés dans le jeu, les hommes de José Anigo ont patiemment contenu les quelques velléités offensives toulousaines. Et c'est sur un contre, une nouvelle fois, que les Olympiens se sont remis dans le droit chemin. Parfaitement lancé par Payet, André-Pierre Gignac a bien temporisé sur son côté droit, avant de servir Valbuena pour le deuxième but marseillais (39e).

A la pause, les partenaires de Nicolas Nkoulou croyaient avoir fait le plus dur. Mais comme en première période, l'OM a été trahi par son arrière-garde... et son ange gardien. Mal sorti sur un énième corner toulousain, Mandanda s'est vu devancé par Serge Aurier qui a catapulté le ballon au fond des filets d'une tête puissante (59e).

Thauvin rate la balle de match

Face à ses lacunes défensives évidentes, et malgré la très bonne entrée de Brice Dja Djédjé, la formation de José Anigo s'en est alors remis à son attaque. Mais la lucidité avait déjà quitté les têtes olympiennes, et notamment celle de Florian Thauvin. D'abord dangereux sur coup franc, l'ancien Bastiais a eu la balle de match au bout du temps réglementaire. Mais sa demi-volée n'a pas trouvé le cadre du but toulousain.

Au final, l'OM ressort de cette rencontre avec un match nul qui n'arrange pas ses affaires. Les Olympiens restent cinquièmes de Ligue 1, à cinq longueurs du podium. Un objectif qui semble encore inaccessible pour la formation de José Anigo, la faute à des problèmes défensifs trop récurrents pour espérer plus.

Auteur : Loïc Chenevas-Paule

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Article http://www.tfc.info/

du 02 février 2014

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Séduction : mode d'emploi

Absent des terrains de Ligue 1 depuis deux semaines, la force de caractère de Toulouse ne s'est pas pour autant évaporée en revenant au score par deux fois et décrochant, ainsi, un nul très encourageant au Vélodrome face à un OM rendu fébrile par la prestation collective des Violets (2-2). Très proche du gros coup, ce TFC discipliné et attrayant a étouffé une formation méditerranéenne en emballant la partie et en jouant formidablement au ballon.

De retour aux affaires à la suite du report face à Bastia (11 février, 20h30), les Toulousains connaissent l'ampleur de la tâche à accomplir sur la pelouse du Vélodrome. Et, à Marseille, l'option de titulariser Zacharie Boucher utilisée par Alain Casanova en reste la meilleure des illustrations. Désormais treizièmes du classement au coup d'envoi, les Violets veulent recoller à tout prix au peloton devant eux; alors que l'OM composée du même onze de départ que cinq jours auparavant contre Valenciennes (2-1) souhaite confirmer son renouveau.

Au bout de trente secondes de jeu, cet espoir est contredit par la frappe non-cadrée trop enroulée de Martin Braithwaite dont la spécialité maison est de marquer loin de Toulouse (5 de ses 6 buts en L1). Positionnés assez hauts, les Phocéens évoluent en contre et celui mené par Valbuena trouve Payet. Le " Lutin marseillais " décale sur la droite l'ex-Lillois qui croise sa frappe et trompe Boucher d'un tir coup de pied (1-0, 7è). L'international français, deux mois et demi plus tard, sourit pour la cinquième fois de la saison sur la première tentative de la rencontre.

Les chiffres un et cinq restent à l'honneur puisque l'avantage au score ne sera que de courte durée grâce à l'égalisation de Ben Yedder sur le premier coup de pied arrêté des Violets (1-1, 11è). Sur un corner de Didot, Braithwaite au premier poteau dévie du haut du crâne pour son compère offensif qui, en échappant au marquage de Lemina, n'a plus qu'à ouvrir son pied dans un but grand ouvert (5ème réalisation en championnat). L'attaquant haut-garonnais, lui aussi en disette depuis son triplé face à Sochaux (5-1), démontre la réaction d'orgueil des hommes de Casanova et leur volonté de produire du jeu. Ben Yedder, qui a parlé justement de son réalisme en conférence de presse jeudi, apporte son lot de satisfaction au meilleur buteur du club l'an passé. Sa relation subtile et " léchée " avec Braithwaite (4ème passe décisive) conforte l'ensemble du dispositif violet dans ses choix tactiques. Ainsi, la discipline du collectif toulousain atteste de ce principal point fort des joueurs du TFC en s'appliquant à appuyer et soutenir leur duo d'attaquants.

Pour le premier but dans les quinze minutes initiales du Téf, l'équipe olympienne se rebiffe tout d'abord par une tête de Thauvin trop enlevée à la suite d'un bon travail sur la gauche de Payet aux dépens d'Akpa Akpro (17è). Puis, le coup franc de Payet (25è) et la frappe des vingt mètres de Gignac (36è) butent eux aussi sur la solide et puissante défense violette.

La confiance communicative toulousaine contraste avec les doutes, notamment défensifs, de leurs adversaires qui provoquent à multiples reprises l'ire de José Anigo; et, les nombreux centres des Violets prouvent l'envie dans leurs intentions de jeu.

Mais, une nouvelle fois, la longue ouverture dans le couloir droit du totalement intenable Payet pour Gignac inquiète l'arrière-garde du TFC. Ce dernier, sur un exploit individuel, déstabilise Yago et sert en retrait sur un plateau Valbuena qui arrive à toute allure (40è, 2-1). Sans contrôle, il catapulte le cuir au fond du but de Boucher dont le grand Baptême en Ligue 1 est compliqué pour le moment. Décidément, les buteurs du soir sont des revanchards puisque Valbuena n'a pas déverrouillé le verrou d'un gardien depuis septembre dernier.

Bien dans leur match, les Toulousains ont craqué en fin de premier acte et sur deux erreurs, ils l'ont payé cash en encaissant deux buts. Et ce, alors même qu'ils ont la possession de balle et que leur agressivité est remarquable dans l'engagement ainsi que les duels.

Optimisme de circonstance

De fait, Toulouse ne démérite pas et l'acharnement à se projeter vers l'avant durant quarante-cinq minutes embête réellement les Marseillais. Encore une fois, l'occasion du Scandinave du TFC dans la continuité de la relance de cette seconde période oblige Mandanda à sortir une parade des poings pour éviter le retour au tableau d'affichage des visiteurs (46è).

Dominateurs, les Toulousains se procurent une seconde possibilité dangereuse sur un enchaînement poitrine-volée de Braithwaite qui n'offre du répit à l'OM que par le pied de Thauvin revenu en catastrophe (53è).

De plus en plus présent aux abords de la surface phocéenne, le nouveau corner de Didot atterrit sur le front d'Aurier qui saute et jaillit plus haut entre le couple Mendes-Romao pour revenir au score (2-2, 60è). S'extirpant du marquage, Aurier profite aussi d'une sortie aérienne de Mandanda loin d'être exempte de tout reproche. Mais, il convient surtout de retenir l'énergie déployée par le défenseur international ivoirien sur ce coup pour son second but de la saison. Le public du Vélodrome pousse ses préférés et Marseille se montre plus conquérant comme ce coup franc axial de Thauvin, enroulé, qui s'échappe de la lucarne et du cadre de Boucher (71è) à l'image de la tentative de Romao du gauche qui flirte avec le poteau du portier violet quelques instants après (73è).

Les Violets ne sont pas en reste, ont faim de victoire et le lob astucieux de Didot au-dessus de la transversale fait passer des sueurs froides dans les rangs ciel et blanc (78è). A l'identique, l'ultime occasion de la partie par l'intermédiaire de la volée de Thauvin, esseulé au second poteau, a fait trembler les joueurs aux maillots roses (90è).

Finalement, ce score paraît logique en comparaison à la physionomie de la partie et ce point précieux mérité par des Toulousains hargneux redonne de l'allant à une formation haut-garonnaise qui restait sur deux revers (Moulins et Monaco). Les cartes des trois points en main, ils peuvent même nourrir quelques regrets car les nombreuses possibilités qu'ils se sont procurées ont confirmé leur performance d'ensemble. Il s'agit, dès lors, de rééditer ce type de match vendredi au Stadium (20h30) contre les Verts de l'AS Saint-Etienne.

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