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.Article de om.net

du 22 mars 2014

Triste après-midi

 

Après Nice, il y a quinze jours, les Olympiens s'inclinent à nouveau à domicile sur le même score. Malgré une bonne première période, l'OM s'est fait surprendre sur un contre.

Pour ce premier match du printemps 2014, le baromètre de l'OM n'est pas au beau fixe. Non seulement, il pleuvait, même si ce n'est plus un problème pour les spectateurs puisqu'ils ont tous un toit, ça l'est par contre pour la pelouse, mais en plus, l'OM a perdu. Face à Rennes, les Olympiens ont pourtant tout essayé. Organisés en 4-4-2 avec un milieu de terrain en losange, ils sont bien entrés dans le match. Ils ont même quasiment dominé l'intégralité de la rencontre. Mais cette domination trop timide ne s'est ressentie qu'au nombre d'occasions et pas au tableau d'affichage. Cheyrou, Valbuena, Gignac, Ayew, Thauvin, puis Payet en seconde période, tous ont tenté leur chance mais l'organisation rennaise, bloquant à la fois les côtés et l'axe, a perturbé les initiatives des hommes de José Anigo.

Il y a pourtant eu de beaux mouvements. Dès que l'OM a su jouer en une touche de balle, la défense bretonne était irrémédiablement prise en défaut. Cela a été plusieurs fois le cas. L'action la plus marquante sur ce plan est intervenue à la 24ème minute avec un jeu rapide et déroutant pour l'adversaire conclu par une frappe de Cheyrou qui a contraint Costil a réalisé une superbe claquette. Les Marseillais n'ont hélas pas su profiter de leurs temps forts.

Les Rennais de leur côté ont jouer le contre pendant quasiment tout le match, si l'on excepte le petit quart d'heure en fin de première période où ils ont enfin pu développer du jeu. L'éclaircie serait venue dans ce triste après-midi, qui n'avait rien de printanier, si l'OM avait trouvé les clefs pour ouvrir le verrou breton et si, sur l'un de ses contres menés à toute vitesse et conclu par Doucouré, la formation de Philippe Montanier n'avait ouvert le score.

Dans les arrêts de jeu, Gignac, bien lancé par Valbuena, a la balle du nul au bout du pied mais Costil, une fois encore, effectue la parade nécessaire pour garder ses buts inviolés.

Les Olympiens s'inclinent donc une seconde fois d'affilée à domicile après la défaite face à Nice. Ils n'ont plus marqué au stade Vélodrome et gagné depuis un mois (OM 1-0 Lorient). Si le nul contre Reims la semaine dernière n'a finalement pas eu de grosses conséquences au classement, pas sûr que cette défaite ne fasse pas perdre des places à l'OM...

Auteur : Frédéric Rostain

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Article de laprovence.com

du 22 mars 2014

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L'OM n'en finit plus de s'enfoncer

 

Trop passifs, les Olympiens se sont fait punir par un Stade Rennais plus appliqué et volontaire (0-1)

Indéfendable. Incorrigible. Inacceptable. Des mots qui seront sans aucun doute dans la bouche des plus fervents supporters olympiens les prochaines heures. Face à un Stade Rennais solide et combatif, l'OM a de nouveau chuté au Vélodrome (0-1), la faute à une passivité déconcertante de son arrière-garde en seconde mi-temps. Un énième revers qui fait très mal à la formation de José Anigo et enterre un peu plus les maigres espoirs d'un podium en fin de saison.

Pourtant, l'OM avait bien commencé sa rencontre. Emmenés par un Mathieu Valbuena remuant, les Olympiens ont eu la maîtrise des débats pendant la première demi-heure de jeu sans toutefois parvenir à concrétiser leur domination. Pas aidés par une pelouse glissante, les partenaires de Steve Mandanda ont manqué de tranchant dans le dernier geste, même si Benoît Costil a dû s'employer pour sortir les tentatives de Benoit Cheyrou (24e), André-Pierre Gignac (31e) et André Ayew (38e).

Une arrière garde encore fautive

Mais comme à son habitude, la formation de José Anigo a commencé à laisser des espaces à des attaquants rennais qui n'en demandaient pas tant. Parfaitement lancé par Abdoulaye Doucouré, Romain Alessandrini a eu l'occasion de punir l'OM une première fois d'une subtile balle piquée (32e). Mais l'ange gardien marseillais veillait au grain et Mandanda pouvait sauver les siens du naufrage d'une belle parade.

Bousculés, les Olympiens n'avaient cependant pas dit leur dernier mot. Bien rentré dans sa deuxième période après un premier acte décevant, Florian Thauvin a ouvert le bal d'un temps fort marseillais intéressant. Mais à l'image d'André-Pierre Gignac (55e), l'ancien Bastiais n'a pas su trouver la faille chez un Costil serein sur sa ligne (59e).

Dominé mais combatif sur une pelouse de plus en plus humide, Rennes a donc laissé passer l'orage avant de frapper sur un contre éclair. Parfaitement servi par Nélson Oliveira à la suite d'un coup franc mal joué par Valbuena, Doucouré a profité de la passivité de la défense olympienne à se replacer pour s'en aller crucifier un Mandanda impuissant (75e, 0-1).

Cet OM là n'a rien d'un cador

Sonné, l'OM a tenté de se révolter en fin de partie. Mais les tentatives de Valbuena (76e) et de Gignac (90+2) n'y changeront rien.

Les Olympiens n'ont donc pas pu éviter un naufrage collectif et enchaînent une troisième défaite en cinq matches de championnat. Pire, ils stagnent provisoirement à une inquiétante 6e place et n'en finissent plus d'être décrochés dans une course au podium relevant désormais de l'utopie.

Plus qu'un nouvel échec sur le plan comptable, ce revers prouve de nouveau que la formation de José Anigo est indigne d'une équipe qui prétend jouer les premiers rôles en Ligue 1. Le constat est cruel mais sans appel : cet OM là n'a vraiment rien d'un cador, à la fois sur et en dehors du terrain.

Auteur : Loïc Chenevas-Paule

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http://www.staderennais.com/

du 22 mars 2014

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J30. Marseille / SRFC : 0-1 score final

Avec beaucoup de solidarité, de la concentration et un Benoît Costil des grands soirs, le SRFC réalise l'exploit de s'imposer à Marseille. Grâce à l'unique but d'Abdoulaye Doucouré, le Stade Rennais F.C. fait une belle opération dans la course au maintien.

À des degrés différents, ce match oppose deux formations en méforme. Les Olympiens (6èmes) restent sur une série de trois matchs sans victoire alors que les Rennais (16èmes) ont perdu leur trois dernières rencontres.

Le match n'a pas encore commencé et Philippe Montanier doit procéder à un premier changement. Ola Toivonen, écourte l'échauffement pour une douleur au pied et doit renoncer à une place de titulaire. Nélson Oliveira le remplace à la pointe de l'attaque.

Sur la pelouse humide du Vélodrome, le Stade Rennais décide de jouer bas et d'attendre les Marseillais. La première occasion est à mettre logiquement au crédit de l'OM. 6e, Benoit Cheyrou dévie un ballon de la tête, Benoît Costil se détend bien. Ce n'est que le début du Show Costil. Sur Valbuena (10e), encore Cheyrou (22e), et sur Ayew (40e), le gardien rennais est impeccable. Seule véritable occasion pour Rennes, cette double tentative de Romain Alessandrini et Abdoulaye Doucouré après la demi-heure de jeu.

Au retour des vestiaires, la maîtrise est toujours marseillaise mais les Rennais sont en bloc, bien organisés. Philippe Montanier donne de la voix et ne cesse de replacer ses joueurs. 56e, Thauvin, jusque là plutôt discret, sert Gignac sur un plateau. L'homme en forme de l'OM tergiverse trop devant le but. Ça fait le bonheur de la défense bretonne.

L'ancien toulousain manque l'occasion d'ouvrir le score et cela profite à des Rennais patients. 76e, minute de jeu, Jonathan Pitroipa et Nélson Oliveira ressortent vite le ballon. Abdoulaye Doucouré est servi et à grandes enjambées, le milieu de terrain rennais part ajuster Mandanda d'un extérieur du pied et inscrit son 5ème but cette saison (le 4ème en Ligue 1). Le coup parfait. Les " Rouge et Noir " mènent 1 à 0. Dans la foulée, Valbuena est à deux doigts d'égaliser d'une tête décroisée.

Dans les dernières secondes, Benoît Costil dégoute définitivement les Marseillais grâce à un arrêt réflexe du pied devant Gignac. Les " Rouge et Noir " finissent par s'imposer 1 à 0 au Vélodrome. Un succès qui fait le plus grand bien dans la course au maintien.

 

 

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