OM1899.com

.Article de om.net

du 29 mars 2014

Une histoire de coups de tête

 

L'OM ramène un point du stade Auguste-Bonal (1-1). Sunzu a ouvert le score de la tête sur corner en première période. Nkoulou a égalisé en fin de match. C'est toujours mieux que rien.

Après quatre matches sans victoire, l'OM espère retrouver le chemin du succès dans le Doubs. Pas de révolution dans le onze de départ olympien, seuls Cheyrou et Thauvin laissent leur place à Lemina et Payet. Peu importe les hommes alignés, les Olympiens doivent montrer un visage conquérant face à Sochaux.

Dès le début de la rencontre les joueurs de José Anigo font preuve d'envie, mais usent trop de longs ballons pour inquiéter les locaux. Ils montrent néanmoins une réelle volonté de combiner. Seulement voilà, le doute les habite. Les Lionceaux prennent alors le dessus au milieu de terrain et apportent le danger dans la surface de Steve Mandanda par de bons centres et sur coups de pied arrêtés.

L'ouverture du score arrive d'ailleurs sur un corner, bien frappé par Roudet, pour Sunzu. Ce dernier se défait facilement du marquage de Fanni pour tromper Mandanda au premier poteau.

L'OM doit, comme souvent, courir après le score et s'énerve. Les cartons jaunes pleuvent. Albert Emon est exclu du banc de touche par Monsieur Varela pour des propos jugés injurieux par l'arbitre.

Sur le terrain, Valbuena et consort parviennent à se procurer quelques situations intéressantes à l'approche de la mi-temps, mais jamais Pelé n'est mis en danger. Une réaction est attendue en seconde période.

Dès le retour des vestiaires, Rod Fanni laisse sa place à Dja Djédjé. José Anigo veut voir son équipe jouer plus haut et utiliser les côtés, comme cela a été travaillé tout au long de la semaine. Seulement trois centres en première mi-temps, c'est trop peu.

L'OM prend les choses en main et amène plus régulièrement le danger dans la surface doubiste. Toujours insuffisant pour tromper le très bon Yohann Pelé. Les intentions sont bien meilleures, mais il manque du tranchant dans la dernière passe, le dernier geste, pour revenir dans la rencontre.

Thauvin, puis Imbula font leur entrée pour apporter plus de percussion et de mouvement.

Sochaux souffre, se contente de repousser, mais ne craque pas. Les joueurs d'Hervé Renard font preuve d'une solidarité à toute épreuve. A la lutte pour le maintien, ils tiennent à tout prix à ces trois points et font bloc.

L'OM n'abdique pas. Il pousse, encore et encore. Jusqu'au bout, il croit à l'égalisation. Il a raison. Sur l'un des derniers corners du match, frappé par Thauvin, Nkoulou profite d'un cafouillage dans la surface pour placer sa tête dans les filets sochaliens. Enfin.

Les Olympiens égalisent logiquement. Ils ne sont jamais sortis de leur match. Ils rentrent à Marseille avec un point, au terme d'une histoire de coups de tête.

Auteur : Allan Chaussard

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Article de laprovence.com

du 29 mars 2014

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L'OM l'a échappé belle

 

Grâce à une tête rageuse de Nicolas Nkoulou à la fin du temps réglementaire, les Olympiens ont évité le pire à Sochaux (1-1)

L'OM a évité le pire. En déplacement ce samedi après-midi à Sochaux pour le compte de la 31e journée de Ligue 1, les Olympiens ont accroché un match nul difficile sur la pelouse d'Auguste-Bonal. Dominée dans les duels par une vaillante équipe doubiste, la formation de José Anigo a de nouveau affiché de nombreuses lacunes dans le jeu et sur le plan tactique. Si ce résultat panse légèrement les blessures d'une équipe en pleine souffrance, il n'arrange pas les affaires des partenaires de Steve Mandanda, englués à la sixième place du classement.

Pourtant emmené par un Mathieu Valbuena hyperactif en première mi-temps, l'OM n'a jamais trouvé la solution. D'entrée de jeu, le bon pressing sochalien s'est fait sentir dans les rangs olympiens, forçant Alaixys Romao et ses coéquipiers à jouer long. Un contraste saisissant avec le jeu proposé par les hommes d'Hervé Renard, fait à base de passes courtes, au sol.

Encore une erreur sur coups de pied arrêtés

Face à cette incapacité à s'imposer, la formation de José Anigo a reculé et s'est fait punir sur coups de pied arrêtés, une nouvelle fois. Esseulé au premier poteau, la faute à un marquage très laxiste de Rod Fanni, Stoppila Sunzu ne s'est pas fait prier pour placer une tête rageuse, battant ainsi un Mandanda impuissant (23e, 1-0).

Piqué au vif, l'OM s'en est alors remis à son "Petit Vélo". Mais malgré toute sa technique et sa bonne volonté, Mathieu Valbuena n'a jamais trouvé le cadre de Yohann Pelé (34e, 37e).

Incapables de trouver des espaces en première période, les troupes de José Anigo ont rectifié le tir après la pause. Sans doute fatigué par ses efforts pour empêcher l'OM de jouer, Sochaux a manqué de lucidité dans certaines relances, abandonnant encore plus la possession du ballon aux Olympiens.

Un déchet technique qui n'a cependant pas permis aux partenaires d'André-Pierre Gignac de trouver la faille. Acculés pendant quinze grosses minutes, les joueurs d'Hervé Renard n'ont jamais lâché. Preuve en est : le coup de tête magnifique de Lucas Mendes, repoussé sur la ligne par Julien Faussurier (50e) ou encore la tentative d'André Ayew parfaitement détournée par Yohann Pelé, impérial (63e).

Une éclaircie dans la tempête

Peu à peu, l'OM a fini par retomber dans ses travers, alliant déchet technique et mauvais choix. Et ce n'est pas les deux tentatives de Florian Thauvin sur coups de pied arrêtés qui ont rassuré les troupes de José Anigo (73e, 90+4).

Mais comme face à Reims il y a deux semaines, l'OM n'a jamais lâché. Et grâce à un but providentiel de Nicolas Nkoulou au bout du temps réglementaire (89e, 1-1), les Olympiens ont sauvé un point à Auguste-Bonnal.

Alors oui, le résultat final est une nouvelle désillusion à ranger dans les archives de cette saison. Cependant, force est de constater que certains joueurs veulent encore se battre pour le maillot ciel et blanc, à l'image de Mathieu Valbuena, très remonté ce samedi après ses déclarations musclées en conférence de presse d'avant-match.

Espérons que ce petit sursaut ne soit pas simplement une énième éclaircie perdue dans la tempête qui frappe l'OM depuis plusieurs mois.

Auteur : Loïc Chenevas-Paule

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du 29 mars 2014

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Douche froide et fin de série

La série en cours des Sochaliens au Stade Bonal, quatre victoires à la suite, allait-elle se poursuivre avec la réception de l'Olympique de Marseille ? Une équipe visiteuse sous le feu des critiques suite à ses dernières prestations et qui devait une réaction d'orgueil à ses supporters.

La domination stérile des Sochaliens

Habille et décidé, le FCSM débutait bien face à une équipe clairement en manque de confiance. Durant vingt minutes, le jeu était équilibré et vivant. Les Francs-comtois avaient comme principal souci de ne pas se procurer d'occasion. Si les visiteurs ne semblaient guère plus en situation de marquer, ils montraient toutefois après vingt minutes qu'ils étaient capables d'être dangereux à tout moment. Suite à une passe sochalienne mal assurée, André-Pierre Gignac était près d'ouvrir le score.

L'inévitable Stoppila Sunzu buteur de la tête

L'occasion marseillaise avait-elle montré au FCSM qu'il était urgent de se montrer plus insistant ? Toujours est-il que trois minutes plus tard, alors qu'Édouard Butin venait de se blesser et allait céder sa place, les hommes d'Hervé Renard ouvraient le score sur un "classique" : passe décisive de Sébastien Roudet sur un corner et tête de Stoppila Sunzu. Le Zambien, pour son quatrième but de la saison, s'était détaché de tout marquage pour s'élever au premier poteau et maquer de près.

Des occasions pour l'OM avant la pause...

Les Marseillais se créaient des opportunités jusqu'à la pause. Le coup franc enroulé de Mathieu Valbuena n'accrochait pas le cadre de peu tandis que le une-deux du même Valbuena avec Dimitri Payet aboutissait à une frappe de près, à nouveau hors-cadre. Puis Yohann Pelé avait-il à s'employer. Notamment sur une frappe d'André Ayew en position excentrée ou encore en claquant le ballon sur la tête d'André-Pierre Gignac suite à un centre de la droite.

Les visiteurs très incisifs en seconde période...

L'Olympique de Marseille, au prix d'un gros pressing, entrait bien dans la seconde période. Face à des locaux reculant dangereusement, la troupe de José Anigo se faisait très menaçante. Un peu avant l'heure de jeu, l'entrée de Marco Ilaimaharitra permettait de densifier le milieu de terrain sochalien et de mieux répondre à la domination des Marseillais. Yohann Pelé n'en devait pas moins continuer à multiplier les interventions décisives.

...et qui égalisent par Nkoulou en fin de match

Le FCSM pouvait compter sur l'aide de son public et, malgré plusieurs frayeurs, résistait tant bien que mal. Le Stade Bonal tremblait ainsi sur une frappe d'Alaixys Romao qui manquait de s'enrouler dans la lucarne sochalienne. Dans la dernière minute du temps additionnel, sur un corner évitable, les Sochaliens craquaient. Yohann Pelé opposait une belle parade sur une tête de Lucas Mendes, mais Nicolas Nkoulou marquait de la tête à bout portant. Une égalisation synonyme de match nul en forme de défaite pour les locaux.

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