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.Article de om.net

du 21 janvier 2014

Dur à avaler

 

L'OM s'incline 4 buts à 5 face à Nice au terme d'un match complètement fou au stade Vélodrome. Il est éliminé de la coupe de France en ayant tout en donné sans en être récompensé.

4-5, un score incroyable pour un match complètement fou. Un vrai match de coupe. Un match comme on les aime, lorsqu'on les gagne. Un match à oublier lorsqu'on le perd. Les Olympiens sont du mauvais côté de la barrière ce soir. Rien ne leur a souri. Après avoir ouvert le score, ils ont couru après toute la rencontre, sans jamais le rattraper. Agaçant.

L'OM ne veut pas perdre de temps. Il démarre la rencontre pied au plancher. Après seulement trois minutes de jeu, Gignac ouvre le score à la suite d'une belle ouverture de Romao, déviée en taclant par Thauvin dans la course de Gignac, lequel ajuste parfaitement Hassen pour ouvrir le score. La rencontre débute parfaitement pour l'OM. Mais dans la foulée, Nice égalise, après un corner repoussé par Mandanda dans les pieds de Bosetti.

Pas abattu, l'OM reste bien supérieur à son adversaire du jour. Gignac et Thauvin sont intenables. Valbuena est en forme pour son retour dans le onze de départ. Les Niçois commencent à multiplier les fautes. Tout va bien pour les Olympiens, mais les Aiglons prennent l'avantage. Maupay profitant d'un contre favorable devant Diawara pour glisser la balle sous Mandanda.

Là encore, l'OM ne lâche rien. Valbuena est tout proche d'égaliser d'une belle frappe du droit. Le match est rythmé, intense et l'ambiance plutôt bonne malgré la fermeture occasionnelle des deux virages. Les Olympiens sont rapidement récompensés de leurs efforts. Thauvin trompant tout le monde sur un coup franc parfaitement frappé. Quatre buts en 25 minutes, la rencontre est déjà folle et ça n'est pas fini.

Thauvin poursuit son show. D'abord maladroit, l'attaquant est ensuite mis en échec par Hassen avant de demander un penalty. Mais M. Lannoy n'est pas de cet avis, déjà. Quelques minutes plus tard, Gignac est déséquilibré dans la surface, par Palun dont on se demande comment il peut encore être sur la pelouse. Mais là aussi l'arbitre ne siffle pas. Incompréhensible.

Nice en profite et Puel donne l'avantage à son équipe juste avant la mi-temps au terme d'une belle action individuelle concrétisée par une frappe contrée par Diawara. Mandanda est pris à contre-pied. L'OM est mené contre le cours du jeu.

La seconde période démarre sur les mêmes bases. L'OM veut rattraper son retard. Gignac est dans tous les bons coups et Nice accentue son avantage : parti en position de hors-jeu, Maupay est bien repris dans la surface par Romao. L'attaquant niçois se prend dans les pieds du milieu olympien et tombe. Cette fois l'arbitre n'hésite et désigne le point de penalty. Brüls transforme. L'OM a deux buts de retard. On se demande comment c'est possible. La réussite est sans aucun doute azuréenne.

Les Olympiens s'accrochent. Gignac réduit rapidement le score d'un superbe retourné acrobatique après un centre d'Abdallah. Les supporters reprennent espoir. Tout le monde croit encore à la qualification de l'OM. Elle ne peut pas lui échapper, ce serait trop injuste.

La bande à José Anigo se rue à l'attaque. Gignac réclame à nouveau un penalty pour une main dans la surface. M. Lannoy n'a rien vu, encore.

Khalifa et Payet font leur entrée. L'OGC Nice ne touche pas le ballon. Les Olympiens poussent sans relâche avec leur public, remonté, derrière eux. Mais rien ne va dans leur sens, au contraire de leur adversaire.

Finalement, l'OM n'arrive pas à faire son retard et Nice marque un cinquième but en contre par Abriel. Les supporters sont sonnés. Diawara ramène les siens à 4-5 dans les arrêts de jeu. Steve Mandanda se place dans la surface adverse pour le dernier coup-franc frappé par Valbuena. Mais rien à faire, les Olympiens sont éliminés.

Eliminés après avoir tout donné. Eliminés après avoir dominé. Eliminés au terme d'un match complètement fou lors duquel tout a été contre eux. C'est dur à avaler.

Auteur : Allan Chaussard

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Article de laprovence.com

du 21 janvier 2014

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Nice ridiculise l'OM et l'élimine de la Coupe de France

 

Un festival de buts dont on se serait bien passé. Ce mardi soir face à Nice, l'OM a livré une prestation très médiocre défensivement et voit logiquement son périple en Coupe de France s'arrêter au stade des 16e de finale (4-5). Auteurs de grossières erreurs défensives qui leur ont coûté très cher, les Olympiens ont véritablement donné le bâton pour se faire battre par une formation azuréenne pourtant fortement remaniée. Déjà éliminé de la Coupe de la Ligue, l'OM n'a plus que le championnat pour sauver sa saison. Triste constat.

Ce soir plus que jamais, l'heure est à la consternation. Au regard de la performance collective (mais surtout défensive) que les Olympiens ont proposée ce mardi au Vélodrome, on peut légitimement se poser un nombre incalculable de questions. Pourtant rapidement devant au tableau d'affichage grâce à l'ouverture du score de Gignac (1-0), les Marseillais n'auront montré de l'assurance que pendant deux minutes, le temps accordé aux Niçois pour entrer confortablement dans la partie.

Une défense qui prend l'eau

Par l'intermédiaire de Bosetti d'abord (1-1), puis de Maupay ensuite (1-2), les Aiglons ont su profiter des errements défensifs de Nicolas Nkoulou et consorts pour égaliser et prendre l'ascendant dans cette rencontre. Dos au mur, l'OM a bien réagi grâce à Florian Thauvin (2-2), auteur du but égalisateur sur coup-franc direct alors que sa tentative semblait anodine. Avant de sombrer juste avant le repos. Bien lancé en profondeur, c'est Grégory Puel, le fils de l'entraîneur niçois, qui a redonné l'avantage à ses coéquipiers d'une frappe une fois encore déviée par Diawara, lequel a trompé un Steve Mandanda totalement impuissant (2-3).

Si le constat semblait cruel après 45 minutes de jeu globalement dominées par l'OM, on ne peut au final que regretter la tournure des événements à l'issue de cette rencontre totalement ridicule livrée par les hommes de José Anigo. Alors oui, André-Pierre Gignac a bien, une fois encore, été l'Olympien le plus en vue, lui qui a réduit le score d'un fabuleux ciseau-retourné en seconde période (3-4). Un but splendide qui aurait dû donner des motifs d'espoir à des Marseillais en quête d'une qualification.

Abriel achève ses anciens partenaires

Mais c'était sans compter sur les carences de l'arrière-garde marseillaise qui avait décidé ce soir de montrer son plus piètre visage. Sur penalty d'abord, Brüls a fait trembler les filets de Mandanda (2-4) avant que Fabrice Abriel, un ancien de la maison, ne donne plus d'ampleur à la victoire des siens au Vélodrome (3-5). La réduction du score de Diawara en toute fin de match, anecdotique, n'a pas permis d'inverser la situation (4-5).

S'il est facile d'accabler l'OM au sortir d'une telle défaite ce soir, reconnaissons qu'il est bien affligeant de commettre de telles erreurs à ce niveau. Et dire que les coéquipiers de Mathieu Valbuena se rendent sur le terrain de l'AS Monaco, dimanche, dans le cadre de la 22e journée. Dur à envisager.


Auteur : Laurent Desbuissons

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