OM1899.com

.Article de om.net

du 04 octobre 2014

 

Au bout de la semelle de Gignac 

Au terme d'un match passionnant, haletant, vivant, l'OM a obtenu son septième succès d'affilée à 30 secondes du coup de sifflet final, sur un nouveau but de ce sacré André-Pierre Gignac

Dans la course effrénée d'André-Pierre Gignac vers le banc de touche, sous une pluie battante, dans le tête à tête du meilleur buteur de Ligue 1 avec Marcelo Bielsa, dans l'explosion de joie des joueurs, dans cette communion si importante pour l'homogénéité d'un groupe, il y a tout le symbole olympien de ce début de saison. La fureur d'un buteur, une joie folle, souvent démesurée quand un succès est obtenu dans le temps additionnel, même contre un adversaire n'ayant pris aucun point à domicile.

Cet OM ne renonce jamais, s'entête pour aller au-delà. C'est plaisant, séduisant, alléchant.

Trente secondes. Trente secondes avant le coup de sifflet final, l'OM a obtenu sa 7e victoire d'affilée.

Ce succès correspond à un ordre établi, un ordre théorique, du moins sur le tableau noir. C'est le simple respect d'une hiérarchie établie depuis 9 journées par les Olympiens.

En prenant un léger recul, en se penchant sur l'aspect pratique, cette victoire a été contestée 90 minutes durant, même un peu plus, par des Caennais enthousiastes. Généreux, à l'image des premières minutes, quand leur pressing a contrarié le début de rencontre olympien. L'équipe de Marcelo Bielsa a été soumise à une gestion différente. Pas de but dans la première demi-heure, moins de synchronisation dans l'animation, mais des occasions. Il a été nécessaire de patienter 6 minutes pour voir un Olympien dans la surface adverse, six minutes pour une première occasion signée Florian Thauvin, annihilée par Vercoutre, auteur d'une superbe rencontre. Il a été encore utile d'attendre 25 minutes pour obtenir le premier corner. Ces chiffres sont explicites sur les difficultés éprouvées par les Olympiens pour prendre la main sur un match, encore une fois haletant.

Deux buts pour asseoir sa place de leader ne masquent pas les absences de concentration sur les coups de pied arrêtés défensifs : elles ont généré deux buts. Le premier justement refusé, le deuxième naturellement validé. Dans l'ensemble, les Olympiens ont parfois manqué de communication, notamment dans la dernière passe, des petits détails, comme ce ballon enlevé de la tête par André Ayew au moment où André-Pierre Gignac arme sa reprise de volée derrière lui. Des derniers gestes longtemps imprécis ont pénalisé l'OM, toujours généreux dans ses initiatives, toujours porté vers l'avant, rarement mis en danger sur le plan défensif, a l'exception rappelons-le des coups de pied arrêtés.

Quand Mendy a assuré sa passe décisive, Gignac a bouclé le travail. On connaît la suite...

A l'heure de respecter la deuxième trêve internationale, loin d'avoir fourni une partition parfaite, l'OM prend ses aises. Quels que soient les résultats des autres rencontres de cette 9e journée, l'OM sera leader avec un minimum de 4 points d'avance. Un coussin d'un rare confort.

Dans quelques semaines, quand il s'agira peut-être d'évoquer cette rencontre, beaucoup se souviendront seulement de ces trois points. Ils sont précieux. Ils ne sont surtout pas volés. Pour une bonne raison : l'OM est allé les chercher. Au bout de la semelle de Gignac.

Auteur : Thierry Muratelle

____________________________________________________________

 

 

Article de laprovence.com

du 04 octobre 2014

.

L'OM au septième ciel

 

L'OM est allé chercher dans les ultimes secondes une victoire précieuse sur le terrain de Caen (2-1). Les Olympiens signent une septième victoire de rang !

Pour comprendre l'importance du succès de l'OM face à Caen, il faut juste regarder la réaction de Marcelo Bielsa dans les ultimes secondes du match. Habituellement peu expressif sur les buts olympiens, "El Loco" a laissé exploser sa joie lorsque Gignac a donné la victoire aux siens dans le temps additionnel (90+3').

Ce succès a pourtant mis du temps à se dessiner. Longtemps, les Olympiens auront buté sur un Vercoutre qu'on n'aura rarement vu aussi efficace sur sa ligne. Le portier de Caen a notamment annihilé les nombreuses tentatives de Thauvin. L'ancien Bastiais aura tout essayé pour faire trembler les filets. En face-à-face, tout d'abord (6'), sur une tête (15') puis sur un coup franc bien botté (36'). A chaque fois, le gardien de Caen s'est interposé tout comme devant la puissante reprise d'Imbula (33').

Moins souverain dans le jeu qu'à l'accoutumée, l'OM aurait pu se faire surprendre également en première mi-temps. La magnifique inspiration de Duhamel n'a pas trouvé le cadre (16') tandis que Mandanda est intervenu à temps pour sauver...une passe en retrait de Dja Djédjé qui allait finir sa course dans les buts olympiens (34') !

L'OM y a cru jusqu'au bout

En seconde mi-temps, l'équipe de Marcelo Bielsa tente d'emblée de mettre du rythme. Le centre millimétré de Payet trouve Thauvin qui reprend de la tête. Vercoutre est enfin battu mais... un défenseur caennais dévie le ballon en corner (47') ! Quelques instants plus tard, Ayew effectue un festival mais choisit l'option personnel pour conclure son action, sans réussite (59').

Face à des Caennais disciplinés, l'OM va finalement trouver la solution. Alessandrini, entré en jeu, dépose un corner sur la tête de Romao qui catapulte le cuir au fond des filets (74'). Piquée au vif, la formation normande réagit instantanément. Si le but de Da Silva est refusé pour hors-jeu (76'), celui de Musavu-King ne le sera pas. Sur un coup franc, le défenseur caennais saute plus haut que Morel et décoche une tête croisée imparable (84').

A ce moment-là, on croyait que la série olympienne allait se terminer. D'autant plus que Vercoutre effectuait une nouvelle parade magistrale sur une tête d'Alessandrini (90+1). C'était sans compter sur Gignac qui décide alors de surgir au bout du suspense pour inscrire son neuvième but de la saison en Ligue 1. Une réalisation qui permet à "APG" de soigner ses statistiques et qui permet, surtout, à l'OM de creuser l'écart en tête du championnat. De quoi passer la trêve internationale en toute tranquillité.

Auteur : Amayes Brahmi

.

 

Article http://www.smcaen.fr/

du 05 octobre 2014

.

Maudit dernier quart d'heure

 

Pour la quatrième fois de la saison, le Stade Malherbe a laissé échapper des points dans les quinze ultimes minutes. Un dénouement encore plus cruel contre l'OM, où les hommes de Patrice Garande ont cédé dans les arrêts de jeu, compte tenu des

Après Rennes, Saint-Etienne et Toulouse, l'Olympique de Marseille a fait mordre la poussière aux Caennais en fin de match. Dans l'hypothèse où les rencontres de Ligue 1 s'arrêteraient à la 75', les "Bleu et Rouge" compteraient cinq unités supplémentaires. "On ne va pas perdre des points à chaque fois pour apprendre", pestait Patrice Garande.

Prendre conscience qu'il existe un manque

"Deux sentiments m'animent. La déception pour mes joueurs par rapport à la prestation fournie et puis, de la colère. A un moment donné, il va falloir que ça s'arrête. Ce but était parfaitement évitable", confiait le coach normand, référence à cet enchaînement de scénarios défavorables. "Il faut être plus tueur. Après l'égalisation, en se servant du souvenir de Toulouse, nous avons essayé de calmer l'euphorie en demandant aux joueurs de presser".

Malheureusement pour les locaux, ces consignes n'ont pas empêché André-Pierre Gignac d'offrir la victoire aux siens dans le temps additionnel. "Comme cela se répète, c'est qu'il existe un manque dans ce domaine. Mais il ne suffit pas de le dire, il faut le bosser et déjà en prendre conscience".

D'autant plus frustrant que les partenaires de Julien Féret, contrairement au visage proposé face au PSG il y a une dizaine de jours, avaient mis tous les atouts de leur côté. Si le leader olympien a dominé les débats comme peuvent le traduire les chiffres (60% de possession, 24 tirs contre dix dont 12 cadrés pour seulement trois, 36 centres à 18), les Malherbistes ont admirablement résisté grâce à une recette qui a fait ses preuves.

Exploiter les failles de l'OM

Une défense de fer épaulée par un Rémy Vercoutre des grands soirs, auteur de quatre parades décisives, un milieu de terrain n'hésitant pas à remonter le ballon à la moindre opportunité et des attaquants mettant à profit chaque ballon à l'image de cette tentative des 30 mètres de Mathieu Duhamel au cours du premier acte.

"Je ne crois pas que nous avons affronté un petit Marseille, c'est nous qui avons réalisé le match pour les contrarier. Je voudrais toujours voir mon équipe avec cette attitude à d'Ornano", aspire Patrice Garande qui avait, parfaitement préparé son collectif. "L'idée était de proposer un bloc compact en avançant constamment sur le porteur pour ne pas subir leur pressing, tout en travaillant à deux trois dans les couloirs. Un de leur point fort".

Un entraîneur normand qui avait même identifié quelques failles, notamment sur les coups de pied arrêtés. Un secteur où ses joueurs ont marqué à deux reprises. La réalisation de Damien Da Silva étant refusée pour un hors-jeu de position de Fodé Koïta. "Nous avions ciblé que c'était l'une des situations où on pouvait les mettre en danger", acquiesçait le technicien normand.

En progrès, mais pas encore suffisant

Puni à la 93', le club du président Jean-François Fortin aurait pu, pourtant, l'emporter quelques instants auparavant sur un centre d'Hervé Bazile que Jérémy Morel enlevait juste devant Duhamel. Illustration que le Stade Malherbe n'est pas passé très loin de faire tomber "la machine de guerre" provençale.

"Oui, mais on a perdu", garde les pieds sur terre Patrice Garande avant de pointer les aspects à améliorer. "Avec un peu plus de justesse technique, de précision dans la dernière passe, on aurait pu les mettre plus en difficulté. A mon goût, nous n'avons pas suffisamment joué à l'opposer notamment en première mi-temps", avant de conclure sur une note d'espoir. "Il y a matière à rester confiant pour la suite".

Auteur : Mathieu Billeaud

 

Toute reproduction intégrale ou partielle des textes ou photos est strictement interdite.