OM1899.com

.Article de om.net

du 7 décembre 2014

 

L'OM reste leader, dans la douleur

 

L'OM s'est imposé face à Metz 3 buts à 1 au stade Vélodrome en clôture de la 17e journée de Ligue 1, mais non sans mal. Gignac, Ayew et Payet, dans les arrêts de jeu, ont permis à la bande de Bielsa de rester en tête de la Ligue 1.

En quête d'une victoire pour retrouver la tête du championnat, les Olympiens ont néanmoins pris leur temps pour bien se chauffer face à Metz. Peut-être à cause du froid, glacial pour la première fois de la saison au stade Vélodrome, ou certainement ont-ils tout simplement été dans un premier temps surpris par l'attitude farouche des Messins. On attendait des Grenats timides. Ils se sont montrés joueurs. Malouda obligeant même Mandanda à se signaler le premier. Marchal a eu ensuite l'occasion de briller, mais heureusement, il s'est manqué.

En revanche, les supporters étaient chauds d'entrée, offrant à leurs joueurs de beaux tifos colorés pour leur arrivée sur la pelouse.

Au cours de la première demi-heure, Thauvin a bien tenté une ou deux percées, Payet quelques passes dont il a le secret et Mendy une volée, mais l'OM n'a cessé de ronronner. Il n'a pas offert le spectacle habituel dont on a désormais du mal à se passer.

Pour se régaler, il fallait regarder derrière et laisser Nkoulou donner le tournis à ses adversaires.

La partie a longtemps été fade. Il a fallu attendre le dernier quart d'heure du premier acte pour voir les hommes de Marcelo Bielsa enfin se montrer un peu, avec une belle frappe de Payet, mais toujours pas de tir cadré.

Les virages ont alors entonné le premier "Aux Armes !" de la soirée, mais ça n'a pas suffi pour voir les Olympiens s'emballer.

Au contraire, Malouda obligeait à nouveau Mandanda à intervenir comme il sait si bien le faire.

Metz aurait pu, du, marquer, mais n'y est pas parvenu et l'OM s'est finalement réveillé à la suite d'une nouvelle offrande de Payet pour la tête de Gignac, avant de rentrer au vestiaire, avec l'avantage, mais sans la manière.

A la reprise, Metz a immédiatement égalisé d'un but de Malouda plein de réussite (passe et frappe contrées), avant même le retour au complet des spectateurs à leur place.

On en aurait presque oublié l'entrée en jeu de Romao au milieu de terrain à la place d'Imbula, lequel s'était plaint auprès du staff médical à plusieurs reprises en première période en se tenant l'arrière de la cuisse gauche.

Jusqu'ici mal réveillé, l'OM s'est alors enfin rué à l'attaque pour ne pas laisser échapper ces trois points tant désirés.

Après quinze minutes de pressing acharné, les Olympiens sont parvenus à reprendre les devants grâce à Ayew, au bon endroit au bon moment, à la réception d'une frappe de Romao, encore servi par Payet, repoussée par le poteau de Carrasso.

Bien décidés à profiter de la petite forme olympienne, les Messins n'ont pas abdiqué. Ils ont continué à jouer, à pousser. Sans un grand Mandanda, ils auraient rapidement égalisé. El Fenomeno a notamment repoussé une frappe à bout portant de Ngbakoto, tout juste entré en jeu.

La partie s'est alors équilibrée. Chaque équipe a eu des possibilités pour marquer. A plusieurs reprises Gignac et Ayew ont manqué de peu le doublé. Il a finalement fallu attendre les arrêts de jeu pour voir le Vélodrome une nouvelle fois levé, grâce à Payet d'un subtil piqué.

L'OM a vacillé, tremblé, mais s'est imposé. Il reste leader, dans la douleur.

Auteur : Allan Chaussard

____________________________________________________________

 

 

Article de laprovence.com

du 7 décembre 2014

.

Un OM réaliste retrouve sa place de leader

 

L'OM avait la pression. Relégués à la deuxième place du championnat avant la rencontre de ce soir, derrière le PSG, les hommes de Marcelo Bielsa n'ont pas craqué et sont venus à bout, difficilement certes, d'une valeureuse équipe messine (3-1). L'OM enregistre son huitième succès consécutif au stade Vélodrome et reprend par la même occasion son dû, le trône de leader de la Ligue 1.

Tout ne peut pas toujours être facile pour l'OM et les Messins l'ont prouvé ce soir. Venue sans pression, l'équipe d'Albert Cartier a donné bien du fil à retordre aux Olympiens. La première mi-temps est équilibrée et pauvre en occasion. Les Olympiens sont brouillons. Thauvin tente de percuter mais il est souvent repris par la défense tandis que Benjamin Mendy est signalé en position de hors-jeu à plusieurs reprises. La première véritable occasion (34') est à mettre au crédit de Dimitri Payet, l'homme fort de l'OM, qui se décale sur son pied droit avant d'enrouler un ballon qui passe de peu au-dessus de la transversale de Johann Carrasso, petit frère de Cédric.

C'est finalement le buteur maison, André-Pierre Gignac, en difficulté ces dernières semaines, qui ouvre le score en toute fin de premier acte (43'). Tout part encore de Payet, à droite, qui repique et centre vers APG qui place une tête piquée pour ne laisser aucune chance à Carrasso ! A la pause, Gignac et ses coéquipiers rentrent donc aux vestiaires avec le plus petit des avantage. Giannelli Imbula, touché et moins en vue qu'à son habitude, laissera sa place à Alaixys Romao pour la deuxième période. Une deuxième mi-temps que les Messins attaquent sur les chapeaux de roue. Et, sur le coup d'envoi (46'), Malouda hérite du ballon et tente sa chance. Son tir est malencontreusement dévié par Nkoulou qui trompe son portier.

Payet, encore et toujours

Le match est alors totalement relancé. Et quelques minutes plus tard (60'), c'est le revenant André Ayew, absent pendant un mois, qui redonne l'avantage aux siens. Au début de l'action, c'est encore et toujours Dimitri Payet qui fait la différence. Excentré à droite il trouve Romao plein axe. La frappe du Togolais termine sur le poteau mais le ballon revient sur Ayew qui ne rate pas la cible, du pied droit qui plus est. Metz est touché, mais pas coulé. Tout juste entré en jeu, le jeune Ngbakoto se met en évidence sur son premier ballon. Sa frappe est parfaitement détournée par le capitaine olympien, Steve Mandanda.

La fin de match est hachée et les espaces nombreux. Dans les arrêts de jeu de la rencontre, toute la détermination marseillaise est encore mise en avant. Rod Fanni récupère un ballon dans le rond central et remonte le cuir avant de servir Payet sur sa sdroite. Le Réunionnais réalise une fois de plus un geste parfait en piquant son ballon au-dessus de Carrasso pour porter l'estocade. La "Metz" est dite...

Moins convaincant qu'à l'accoutumée, l'OM s'offre tout de même trois points cruciaux dans sa lutte avec le PSG pour la première place dans l'élite. "El Loco" Bielsa et ses joueurs ont désormais une semaine devant eux pour se reposer, après trois matches en une semaine, avant d'affronter l'AS Monaco, dimanche prochain sur le Rocher.

Auteur : Kevin Duran

.

 

Toute reproduction intégrale ou partielle des textes ou photos est strictement interdite.