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.Article de om.net

du 14 décembre 2014

 

L'OM n'en profite pas

 

L'OM s'est incliné sur la pelouse de Monaco 1 but à 0, mais aurait pu espérer mieux s'il n'avait pas tant gâché en première période. Il garde néanmoins sa place de leader.

Les Olympiens étaient presque comme à la maison au stade Louis-II, avec près de 2000 supporters en zone visiteurs et des centaines d'autres un peu partout en tribunes.

Sur le terrain, passées les festivités du 90e anniversaire de l'ASM, les Monégasques rentraient mieux dans la partie, prenant les Olympiens à leur propre jeu en pressant haut et en bloc. Gignac fut néanmoins tout proche d'ouvrir rapidement le score à la suite d'un très bon centre au cordeau de Thauvin. Dans la foulée, Martial trouvait la transversale de Mandanda. Le match était lancé.

L'OM a souffert dans le premier quart d'heure, avant de mettre son jeu en place. Lemina, dans un rôle plus offensif par rapport à Imbula au milieu, s'offrait alors lui aussi l'occasion de marquer de la tête, encore à la suite d'un centre de Thauvin. Ce fut ensuite au tour de Payet de manquer de réussite sur deux frappes bien senties.

Comme face à Lyon ou Paris, les Olympiens ne concrétisaient pas leurs occasions et restaient sous la menace des hommes de Leonardo Jardim, solides en défense et vifs en attaque.

Marcelo Bielsa s'agitait sur sa glacière, multipliant les discussions avec ses adjoints et les réprimandes à ses joueurs.

Monaco restait néanmoins dangereux, Ferreira Carrasco obligeant Mandanda à s'employer pour dévier sa frappe en corner. De son côté, l'OM était toujours incapable de faire trembler les filets de Subasic, décisif sur une frappe de Dja Djédjé, puis tout heureux de voir Fanni dévisser sa tête seul face au but.

Les 45 premières minutes ont été haletantes, mais frustrantes, tant les Olympiens ont manqué de réalisme et ont peiné pour trouver leurs artificiers, Gignac et Payet.

Comme en première période, Monaco attaquait fort la seconde, gênant considérablement la mise en place olympienne. L'OM fit alors le dos rond en cherchant une solution pour se reprendre. Il l'avait presque trouvée sur une belle remontée de balle collective ponctuée par une frappe de Gignac dans un angle trop fermé pour tromper le portier du Rocher.

C'était trop peu, les Olympiens balbutiaient leur football et n'affichaient pas la maîtrise dont ils font preuve habituellement, montrant même des signes d'agacement face à leur impuissance.

A force de subir, l'OM s'est fait punir par le jeune portugais Silva au terme d'une action limpide. Il aurait même pu sombrer si Abdenour avait cadré sa tête quelques minutes plus tard.

Marcelo Bielsa décidait alors d'injecter du sang frais en sortant Ayew pour Batshuayi. Le Belge pris position dans l'axe de l'attaque, Gignac glissant à droite et Thauvin à gauche.

Le changement ne fut pas flagrant. Les Olympiens donnaient l'impression d'avoir les jambes lourdes au contraire de Monégasques sûrs de leur force et mieux physiquement, malgré leur match de Ligue des champions disputé quelques jours plus tôt.

A dix minutes du terme, l'entraîneur argentin tentait le tout pour le tout en lançant dans le grand bain le désormais plus jeune joueur de l'histoire de l'OM en match officiel, Bilal Boutobba.

L'OM ne se réveillait pas pour autant. L'ASM pouvait achever sereinement la célébration de son anniversaire.

Les Olympiens gardaient leur place de leader grâce à la défaite du PSG un peu plus tôt à Guingamp. Ils rataient néanmoins l'occasion de mettre leur dauphin à quatre points et d'être sacrés champions d'automne avant même la 19e journée de championnat.

Auteur : Allan Chaussard

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Article de laprovence.com

du 14 décembre 2014

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L'OM en panne d'inspiration face à Monaco

 

L'OM avait une occasion en or de prendre le large sur le PSG en cas de résultat positif à Monaco. Non seulement les Olympiens ont perdu mais, en plus, leur créativité offensive aura été quasi-inexistante.

L'une des explications réside dans la stratégie adoptée par l'AS Monaco. Evoluant à domicile, l'équipe de Leonardo Jardmin décide malgré cela de procéder en contre. Cela n'empêche point les Monégasques de toucher la transversale de Mandanda suite à une lourde frappe de Martial (10'). Ensuite, les locaux se contenteront d'attendre assez bas les Olympiens. Face à un bloc compact, l'OM ne parvient pas à mettre du rythme. L'équipe de Marcelo Bielsa se signale par des têtes de Gignac (9') et Lemina (16') mais les deux tentatives sont hors cadre.

Le temps défile mais la qualité du spectacle ne s'améliore pas. Il faut attendre la fin de la première période pour voir la rencontre s'emballer. Ferreira-Carrasco alerte Mandanda sur un tir cadré (39) et dans la foulée, Dja DjéDjé, parfaitement servi par Gignac, bute sur Subasic (41').

Au retour des vestiaires, on s'attend à un rythme plus élevé : il n'en fut rien. Monaco repart avec la même stratégie tandis que l'OM s'éteint complètement. La seule occasion olympienne en seconde période se résumera à une frappe en première intention de Gignac (59'). L'impuissance offensive des Olympiens est illustrée par le match fantomatique de Payet, habituellement si rayonnant.

A force de patauger, l'OM va se faire sanctionner. Sur l'une de ses rares offensives, l'AS Monaco va prendre l'avantage : sur une passe en retrait de Martial, Ferreira-Carrasco laisse filer intelligemment le ballon en direction de Bernardo Silva. Ce dernier, dans la surface, ajuste Mandanda (67').

Plus tard, les Monégasques ont l'occasion de faire le break mais Raggi voit sa tête filer à côté (71') tandis que Mandanda s'interpose face à Ferreira-Carrasco qui avait donné le tournis au préalable à Mendy (86').

Malgré les entrées de Batshuayi et Bouttoba, à peine âgé de 16 ans, le score ne bougera plus. Ce nouveau revers à l'extérieur face à un "gros" interpelle même si les Olympiens restent premiers de Ligue 1.

Auteur : Amayes Brahmi

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